echo of silence towards a pleasure (Falce)

@Ace Chung/tw ; ras for the moment

Les jambes montent sur la chaise du salon, face à l'étagère. Le corps grimpe pour se retrouver au sommet, à quatre pattes, je regarde d'un peu plus près ce qui a attiré mon attention sur le plafond. Je crois qu'il y a bien une fuite, touche la partie du bout des doigts. Sens l'humide. L'eau. Et puis Vador qui ne cesse de courir dans tous les coins, fait tomber la chaise. — Mais p'tain Vad ! Comment je fais pour descendre maintenant ? La sonnerie retentit, marque ton arrivée. — Vad ! Va ouvrir mon chien ! Bon chien. Ordonne-je à l'animal fixant la porte de l'index. Il a l'habitude à force de faire des allers-retours dans ma chambre pour prendre des aises. Le chien s'exécute après quelques petites difficultés, réussit. — Vas-y entre ! Que je gueule perchée tout là-haut, toujours à quatre pattes.

Les heures filent trop vite, et Ace a à peine eu le temps de manger un coup rapide avant de devoir partir retrouver Fallon. Même pas deux heures devant lui pour tout faire s'il ne veut pas arriver en plein milieu de la nuit à destination, et Teigneux a droit à son moment de tranquillité à l'appartement.
Face à la porte, Ace sonne, et c'est la voix de Fallon qui retentit, ordonnant au chien d'aller ouvrir. « Vad ? » répète Ace, confus. La porte s'ouvre et il la pousse, entrant doucement, non sans se faire accueillir par le chien, qu'Ace esquive un peu à cause de l'odeur de chat sur lui, et surtout, parce qu'il aura pas le temps de laver ses fringues s'il lui pisse dessus. C'est là qu'il la voit, perchée en haut du meuble. Ses yeux s'écarquillent. « Mais qu'est-ce que tu fous !? » Sac laissé rapidement sur un des fauteuils, Ace se rapproche rapidement et remarque la chaise renversée. Il la redresse, mais surtout tend les bras pour l'aider à descendre. « Finalement t'as eu du bol que c'était prévu que je vienne non ? Qu'est-ce que tu fiches perchée là-haut ? »

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— J'suis là ! Connote la voix lorsque tu rejoins le salon. Une grimace s'imprime sur mon visage, parce que j'ai l'air d'une guenon pendue dans les airs. — Bah, en fait, depuis ce matin, j'entends un bruit bizarre en haut de l'étagère. Du coup, j'ai profité que tu ne sois pas encore arrivé, pour vérifier un truc. L'index fixe la petite partie du plafond, un peu humide, jauni. — Il doit y avoir une fuite quelque part. Demain, j'verrais ça. Là, c'est trop tard pour appeler qui que ce soit. Les prunelles se posent ensuite sur les bras que tu tends. — J'te préviens, si tu me laisses m'écraser au sol, j'ordonne direct à Vad de t'pisser dessus. Les paupières se plissant légèrement, je porte un regard plein de jugements vers toi et puis finalement, je tends le corps, puis les mains vers toi. Les paumes qui se posent sur tes épaules et vibre alors dans l'estomac, la crainte de tomber.

Les bras tendus vers elle, il l'écoute, mais s'impatiente rapidement alors qu'elle parle, et il fait signe avec ses doigts de venir, plutôt que de lui raconter. Il peut aller voir lui-même, et il la préfère les pieds sur le sol que suspendue là-haut. « Je vais pas te laisser tomber, poids plume comme t'es. » Les mains se posent sur elle, la saisissent par la taille, et en douceur, il la repose par terre. Aussitôt fait, Ace lève le nez vers le plafond et lâche une main pour mieux se tourner et regarder. « Si ça a commencé à jaunir, c'est que c'est pas nouveau... » Son domain, son rayon. Il s'approche un peu plus, délaisse Fallon pour observer les dégâts, puis le regard se perd sur le plafond. « Ça semble petit parce que ça jaunit qu'à cet endroit mais ça fait un moment que tu as une fuite. L'humidité va bien plus loin que la partie jaune que tu vois. » Puis son regard revient sur elle avec un sourire un peu amusé. « Tarde pas trop à appeler, ouais. Ça peut réserver de très mauvaises surprises si tu attends. Mais du coup, j'suis venu pour te faire une expertise ? » Le sourcil qui s'arque, amusé.

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— J'prends ça pour un compliment ! Sourire narquois, mais finalement, je choisis inconsciemment de te faire confiance et tout doucement, mes pieds touchent le sol. Corps assez proche du tien, je n'ai même pas le temps de te faire un petit coucou en bon et du forme que tu pars déjà en expertisation de mon plafond. La mâchoire légèrement pendante, je ne comprends rien à ce que tu racontes, mais je t'écoute quand même. Et puis quand tu finis, je reprends mes esprits. — Vador ! Viens là mon bébé. L'animal se ramène rapidement et se caresse entre mes jambes. — T'as mon feu vert pour pisser sur lui ! Allez, marque ton territoire ! Genre, t'es venu là pour mon plafond ? Le visage se déforme en une moue. Joue la meuf frustrée. De l'ovale qui tourne rapidement de profil et de la main qui dégage mes boucles blondes d'un revers sec. — Je monte dans ma chambre. Et là, j'imite même une démarche à la fois sexy et brûlante de colère. Les fesses qui rebondissent bien comme il faut dans le mini short en tissu moulant et large. Évidemment, Vad ne comprend pas certains mots relâchés, il faut dire que je lui parle dans un langage assez soutenu, plutôt que familier. Donc, il n'a rien capté, et il ne te fera rien de tel. Sauf s'il souhaite lui-même te pisser dessus, là, c'est autre chose. Une fois sur les marches qui mène là-haut, je relâche la comédie, rit en silence.

Le regarde qui s'écarquill à nouveau ; « Hein ? Quoi ? » puis qui redescend sur Vador, surveillant le petit chien pour éviter qu'il ne vienne uriner sur ses fringues, alors que Fallon s'éloigne. « Non. » fait-il sèchement à l'animal, index levé. « J'ai pas d'fringues de rechange et pas l'temps d'faire une machine, donc... tu restes sagement où t'es... » Lentement, il contourne l'animal qui le regarde avec méfiance, l'ombre d'un grognement sonnant comme une mise en garde alors qu'Ace passe à proximité. « Gentil... sage... » Rapide regard en arrière, et c'est le moment d'inattention qui fait que Vador aboie contre lui en avançant et Ace sursaute, décidant que c'est le moment de se carapater dans les escaliers à son tour pour rejoindre Fallon, qu'il rattrape rapidement ; si vite qu'il l'attrappe même en haut des escaliers pour la soulever du sol, grand sourire aux lèvres, et vient jusque dans sa chambre pour le jeter sur son lit. « C'est comme ça que tu me remercies ? Hé ben. Rappelle-moi de pas m'occuper d'tes murs. » Chaussures retirées sans se baisser, la veste ouverte glissant le long de ses bras ; pas de temps à perdre.

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Les pas s'arrêtent tout en haut des escaliers, juste pour t'écouter avoir un semblant de discussion avec Vador. Et je ne peux empêcher un rire de sortir de mes tripes. La main posée sur mon ventre, je me plie doucement. Et soudain, tes pas résonnent tout bas, je me tourne à peine que mes jambes décollent du sol. Bras qui passe derrière ta nuque pour me tenir. Vador stoppe sa course en bas, trop flemmarde de te courser. Tu me balances sur le lit. Le corps rebondit et le rire résonne. Les prunelles te regardent du coin de l'œil. Le dos se cambre légèrement pour tirer sur mon débardeur court et le retirer. Je balance le tissu hors du lit et me recouche. Les jambes se plient et l'ovale se penche un petit peu sur le côté pour te fixer. Lèvres pincées entre les canines. — C'est de moi que tu dois t'occuper. Pas de mes murs ! Les genoux qui balancent dans le vide, clament l'impatience de me rejoindre.

C'est avec un sourire espiègle qu'il la regarde retirer son débardeur, la dévorant déjà des yeux. La veste est laissée au sol, et il se rapproche enfin du lit, et tire sur son t-shirt pour le passer par dessus sa tête et le retirer, le laissant choir au pied du lit sans même regarder où il tombe. « Et ? Tu vas me dire qu'une minute de retard c'est dramatique ? J'te signale que c'est moi qui les compte, j'ai pas beaucoup de temps. » Tombant vers l'avant, ses mains viennent se poser sur le lit de chaque côté de Fallon alors qu'il la surplombe et avance vers elle. « Ou bien t'es en train de me dire que c'est toi la plus impatiente de nous deux, mh ? » Le sourire narquois aux lèvres, un brin moqueur ; ses réflexions l'amusent, autant que l'impatience qu'elle lui a exprimé, autant la veille que ce jour-même.

@Ace Chung/tw ; ras for the moment

— Ouais, c'est la fin du monde. l'apocalypse dehors. Moi qui suis en général si impatiente, me voilà à faire preuve de patience avec toi, depuis un moment déjà. Je me découvre des talents cachés avec toi, truc de dingue. Les jambes qui s'ouvrent légèrement pour t'accueillir. Elles se lèvent pour se croiser dans ton dos et d'un coup vif, plaque ton bassin contre le mien. — J'assume. Et toi ? T'assumes ? Les mains glissent dans tes cheveux, les ébouriffent sans crier gare. — T'as l'air plus sauvage comme ça. Grognent mes pulpeuses entre les dents, telle une lionne. Les pupilles se rétractent, puis grandissent, l'adrénaline qui monte en flèche. Mon corps qui réagit automatiquement au tien. Poils blonds qui hérissent mes pores dilatés.

Plaqué contre elle de force, c'est un rire qui s'envole tandis qu'il s'allonge sur elle, appuyé sur ses coudes. « J'assume totalement. » Cheveux ébouriffés, le sourire étiré sur les lèvres, il se penche progressivement vers elle. « Pas besoin d'avoir l'air sauvage... » Et ses lèvres viennent doucement se poser sur les siennes.