It's just you and me, wild and free ft Emrys (25.10)

Rendez-vous donné dans un nightclub pour la soirée, sur place Emrys et Chaï devaient se retrouver. Dress code exigé, il avait troqué son pantalon large pour un regular approprié, t-shirt noir et veste par-dessus portée, parce que ce n'était plus l'été. À peine la porte passée qu'il se mit à marcher, son regard posé en tous points pour la chercher au milieu de l'ambiance assurée par un DJ. L'asiatique fut toutefois interpellé, poignées de main serrées, un coup d'épaule amical pour les accompagner. Nombreux sourires offerts à ses potes, toujours de sortie, jamais dans leur grotte, mais il n'oublia pas qui il avait invité ; qu'eux, elle était bien plus hot. Portable sorti pendant que le groupe continuait de parler pour un message envoyé :  « t'es où, chui vers l'entrée ».

La proposition de sortir, je l’ai accepté directe. J’adore danser, alors qui de mieux pour m’accompagner que Chaï. Dress code exigé. Petite robe noire en dentelle transparente. Talons aux pieds. Je suis déjà sur le dancefloor quand j’reçois son message. J’lève les yeux, légèrement sur la pointe des pieds pour regarder vers la porte. Je range mon tel dans ma pochette avant d’me diriger vers lui. Punaise, tu veux me voler la vedette ce soir ? J’regarde sa tenue sourire aux lippes, taquine comme toujours. Regard qui se baisse et remonte, pour l’regard de toute sa hauteur. Bon on boit un truc, et on enflamme cette piste ? Jamais le temps de niaiser. Toujours à 1000 à l’heure.

Message envoyé et Emrys fit son entrée. Aucun mal à la reconnaître parmi toutes ces beautés, rire bref expulsé à la réplique presqu'originale pour l'aborder. Pornchaï n'y répondit rien, la laissa le mater de haut en bas si ça lui plaisait bien. Proposition à peine soufflée qu'il lâcha ses potes pour la suivre jusqu'au bar où les boissons pourront être commandées. Chui S.A.M. ce soir, qu'il annonça assez fort pour ne pas avoir à bouger de son territoire, un Coca s'te plaît. Familiarité balancée à la personne derrière le comptoir. Au pire, il goûtera à quelques consommations alcoolisées sur le bout des lèvres de quelques demoiselles qu'il aura réussi à embrasser. Il opta pour une posture relâchée, contre le long meuble des barmans il finit par s'appuyer, tourné vers son invitée. Tu comptes séduire tous les mecs d'la boite, il demanda, se penchant vers elle pour éviter de se briser la voix ; sexy dans cette robe là.

J’secoue la tête en haussant les épaules. Une fois devant l’bar, j’demande un whisky coca. Le verre une fois en main j’me tourne vers chaï. T’inquiètes je compte pas me mettre une mine hein, j’sais me tenir promis. J’grimace, gamine au possible. Mon corps s’trémousse déjà à l’attente des musiques du club. J’ris, rire franc. Pupille dirigée vers lui, j’sais pertinemment que je suis pas le genre de meuf à m’chopper tous les mecs. J’sais pas, c’pas mon genre. Mais si j’ai des prétendants, on verrait aux feelings. J’me laisse toujours vivre, ce que la vie me mets sur ma route. Si j’ai des prétendants, pourquoi dire foncièrement non ? Pourquoi ça te dérangerait peut-être ? Sourcils arqués, regard taquin. Regard qui s’abaisse vers mon verre, entre mes mains. J’adore laisser planer des doutes.

P'tete que toi t'auras pas besoin d'moi, pour repartir de là, mais il lança le visage vers ses potes rester là-bas - eux, ils ne se restreindront pas. Chacun son tour, c'était comme ça. Boisson commandée, aussitôt servi qu'il se proposa de payer. Billets sortis du portefeuille où se trouvait une liasse pouvant impressionner ; ce n'était pas en tant qu'ouvrier qu'il pouvait se faire autant de blé. Question redirigée, il la fixa avant de déclarer : t'as qu'l'embarras du choix. Rien qui ne le dérangera, elle pourra même s'échapper qu'il ne la cherchera pas. À la piste qu'on va enflammer, il leva le verre vers Emrys avant de boire une longue gorgée. Il la regarda se tortiller, amusé, sourire en coin affiché. Il sentait bien que le rythme commençait à la posséder. Pourquoi tu t'rapproches pas, il l'invita. Danser à deux sur le côté, consommation tout près gardée, sans risquer de se faire bousculer, par un gars ou une nana déjà bien alcoolisé.

J’ricane franchement en secouant ma tête de droite à gauche. Non je compte bien rentrer seule chez moi. C’est pas trop mon genre d’être accompagnée. Grimace sur le visage, j’crois que j’ai due faire ça deux fois. J’enchaîne pas vraiment les relations. J’y pense même pas pour être honnête. Je regarde l’ensemble des personnes présentes dans la boite avant de hausser les épaules. J’suis pas trop du genre à me chercher une proie. J’suis là pour danser. Je finis par me rapprocher directement vers Chaï, presque contre lui. Danse qui m’fait bouger sans vraiment réfléchir, j’me laisse bercer par le beat. Et toi ? Tu as déjà quelqu’un en ligne de mire ? Rire franc, j’aime bien par contre jouer au cupidon pour mes potes.

La réponse fut claire, action pour seul commentaire. Emrys se rapprocha et se mit davantage à danser sous le regard de l'homme qui ne le détourna que pour le passer sur l'assemblée. Pas mal de beautés à se remuer sur les mix d'hip/hop et R'n'B, pourtant il répondit : j'crois pas non, chui là pour danser. Il s'amusa à répéter. Nouvelle gorgée pour s'hydrater, doigts légers pour entourer la boisson consommée pour l'éloigner afin qu'elle ne soit pas renversée. Jambes un peu écartées, à chaque mouvement les genoux pliés pour insuffler l'énergie aux pieds. Leur rôle : marquer les claps pendant le rap. Le tronc finit par se plier puis boomer, le membre libre roulait pour suivre les paroles articulées. Oh shit j'kiffe c'te son, il s'exclama, chanson qui changea, t'connais ?. « Candy shop » de 50 cent un poil remixé par le DJ, signe d'appel de ses phalanges tatouées pour qu'elle continue de se lâcher, comme si rien d'autre ne pouvait exister.