i'll laugh when you laugh, cry when you cry. (lionoko)

tw : drogue.
@Motoko Whitaker -- Dimanche 20 Octobre, 20h. C’est le cœur lourd que tu te garais devant le campus, les mirettes devant le matthews hall, là où résidait maintenant Motoko depuis la rentrée. Content de pouvoir la voir après ce weekend épuisant mentalement pour toi, même si t’aurais préféré demander à la voir quand ça allait mieux que ça. Seulement voilà : t'étais fatigué. L’impression d'avoir été une éponge émotive ces derniers jours, à ne pas arriver à communiquer facilement avec les gens, à t'engueuler rapidement, à parler de drogue toute la journée avec Ares et Ange - t'avais le cerveau qui allait exploser, la frustration au paroxysme qui t’étouffait, à pas voir de solution, pas voir de fin au cauchemar. Alors y avait cette brume épaisse qui faisait barrage dans le cerveau, la dégaine qui respirait la déprime dans chacun de tes pas, et les émotions qui tanguaient, à attendre la dernière goutte qui ferait déborder le vase. Une fois devant la porte, tu toquais, à attendre quelques secondes que la porte s'ouvre - et y avait la réassurance, de croiser son regard, de la voir là devant toi. T'attendais pas plus de temps pour la prendre dans tes bras, venant encercler ses épaules car t'étais malheureusement trop grand pour t’enfouir contre elle, venant cacher ta tête dans ses cheveux à la recherche du confort. Il n'en fallait pourtant pas plus pour que les vannes s'ouvrent et que les larmes dévalent les pentes de tes joues, à plus pouvoir garder tout pour toi, à plus supporter de voir la vie qui changeait mais que pour le mauvais.

i'll laugh when you laugh, cry when you cry.
Octobre 24, 20 - chambre de motoko.
ft. @lion whitaker

tw : drogue.
@Motoko Whitaker -- La bouche qui répondait pas à sa première question, trop compliqué d’entrouvrir les lippes pour en sortir un son qui serait si différent que le sanglot qui bloquait le passage de ta salive dans la gorge. Alors tu cherchais tout naturellement le réconfort, les bras qui serraient sa petite silhouette, les larmes que tu ne tentais même plus de contenir : tu pouvais enfin tout lâcher, balayer la pression des derniers jours dans une bonne séance de pleurs, à espérer pouvoir ressortir de cette soirée comme un homme nouveau. Sa voix qui se voulait rassurante qui parvenait à tes oreilles, et tu serrais doucement ton étreinte, à essayer de faire passer cette fichue déglutition avant de pouvoir essayer de t'exprimer. « J’sais plus je… J'ai l'impression qu'la vie s’effrite… De n’plus réussir à remonter la pente… » Tu parlais de toi, de ce qu'il t'était arrivé y a bientôt un mois, mais aussi de tout ce qui était arrivé autour, même si t'étais pas l’acteur principal. Reniflement, puis tu éloignais seulement ton visage afin de regarder celui de Motoko. « J’sais pas quoi faire avec Ares, je… J'ai l'impression d'avoir affaire à un gamin qui trouve que c'est trop edgy et qui veut se rebeller contre ses parents… » Heureusement t'étais trop fatigué et las pour que la colère revienne de suite. Seulement la peur immense de commencer à perdre votre petite famille.

i'll laugh when you laugh, cry when you cry.
octobre 24, 20 - chambre de motoko.
ft. @lion whitaker