Fraîcheur dans les regards (Jules)

@Jules Weaver/tw ; ras for a moment

Une discussion entraînante une autre, me voilà devant la porte de l'appartement. Celle que j'ai cohabitaté fut un temps. Il n'y a rien de mal à vouloir retrouver certaines habitudes n'est-ce pas ? Pouvoir à nouveau gambader dans la pièce et retrouver une petite part de mon ancienne routine. Ce soir, on s'était promis de se retrouver un peu comme avant toi et moi. Et j'avais envie de ce petit moment parce que comme à chaque fois, notre complicité me faisait me sentir bien. Elle me faisait oublier le quotidien de la vie. Elle me permettait de m'évader un peu. Et c'est ce que je suis venue vérifier ce soir. Que tout ça n'avait pas réellement changé. Alors lorsque tu ouvres la porte, mon sourire s'élargit tandis que mes mains dressent sous ton regard, une grande bouteille de vin. — J'ai ramené de quoi nous mettre bien ! Une sensation de profonde plénitude immerge mes sens lorsque je pénètre dans l'appartement. Chaque pas que je traîne sur ce carrelage en ta présence naturelle, me procure une sensation de légèreté.

Ca te fait vraiment plaisir que Julia pointe le bout de son nez à l'appartement aujourd'hui. Faut dire que ça fait longtemps que tu ne l'as pas vu même si vous avez échangé sur Meets. Les tensions sont tout de même présentes au sein de la colocation, même si tu essaies de ne pas montrer ton mal-être parfois. Faut dire que tu t'inquiètes beaucoup pour tes proches en temps normal et quand les sentiments entre en jeu, c'est d'autant plus complexe. Tu t'es toujours mis dans des situations délicates malgré toi. Tu n'as jamais fait espéré qui que ce soit, t'es toujours de nature amical, gentil même, attentionné parfois. Bref, tu es capable de te plier en quatre pour les personnes qui te sont chères. Kara te fait des crises parfois, des inquiétudes sorties de nulle part et ce, même à l'époque où elle était en couple. Tu comprends son insécurité, tu essaies tant bien que mal de la rassurer et forcément, ça te met dans une position délicate. A côté de ça, tu as Poppy avec qui s'est tout de même étrange depuis cet été. Tu tiens à elle plus qu'à n'importe qui d'autre mais, tu ne comptes pas mettre votre relation en danger en allant plus loin. C'est ta meilleure amie ! Si tu la perdais, tu ne sais pas ce que tu deviendrais. Bref, tout ça pour dire que tu as vraiment besoin de Julia, de sa fraicheur, de sa légèreté, de la retrouver comme avant, avec ou sans alcool d'ailleurs. T'avais peur que le frigo soit vide ? Tu arques un sourcil avant d'esquiver un sourire et de la laisser entrer. Je te dis pas de faire comme chez toi ! Tu te diriges vers la cuisine afin de vous servir des verres. @Julia Steiner

@Jules Weaver/tw ; ras for a moment

Ce soir, c'est toi et moi comme au bon vieux temps, dans la colocation. Parfois, ça me manque nos soirées tous ensemble devant un bon film, où il y a vous et moi, qui pose toujours des questions alors que vous n'êtes pas plus avancé que moi dans la lecture du film. Mais c'est comme ça, une fois que je suis lancée, on ne m'arrête plus. Ton sourire est communicatif, je ne peux m'empêcher de faire de même lorsque tu me provoques sur la bouteille. — Je me souviens que tu laissais souvent le frigo vide. C'était toujours à nous de faire le sale boulot des courses. Petite pointe de provocation à mon tour, puis je te suis jusqu'à la cuisine. Mon corps s'élance et mes fesses se posent sur le plan de travail. — J'ai l'impression que ça fait une éternité que je ne suis pas venue ici. So ? Qu'est-ce qui a changé ? Les paumes agrippent la bordure, serre un peu tandis que mes jambes balancent dans le vide. Le regard fixé sur toi, ne quitte pas ta silhouette. Je prends même un malin plaisir à laisser trainer mes billes sur tes courbes masculines.

Un petit moment suspendu alors que Julia revient à la maison en te rappelant tes sales manies. Tu la questionnes du regard tout en secouant la tête d'un air innocent. Le frigo était souvent vide mais, c'était rarement ma faute. Je suis plus à l'hôpital qu'à l'appartement. Ouais, tu restes persuadé que tout est la faute des filles, encore aujourd'hui. Tu remplis deux verres tout en réfléchissant à la réponse que tu vas lui apporter. Ce qui a changé ici... Pas grand chose en réalité. J'ai l'impression que c'est toujours la tête routine. Et toi ? Tu ne t'ennuies pas trop sans nous ? En tout cas, elle n'a pas oublié comment te relooker. D'ailleurs, tu lui apportes son verre pour trinquer, esquivant un sourire amusé au passage parce que Julia a toujours été à ton goût et tu ne t'en es jamais caché. Tu ne te prives donc pas pour réduire la distance entre vous tout en cognant ton verre contre le sien. A son retour pour une soirée ! @Julia Steiner

@Jules Weaver/tw ; ras for a moment

— Bien joué, mais ce genre d'excuse ne marche plus, tu le sais bien. Les sourcils haussés machinalement, ni elles, ni moi, avions prévu de te laisser nous amadouer de la sorte, bien que parfois, tu étais très fort à ce jeu. — Et tu n'arrives pas à faire quelque chose pour te sortir de cette routine ? Que je demande assez curieuse. Saisissant le verre que tu me tends, j'allais immédiatement le boire lorsque tu m'arrêtes pour trinquer. Tu combles au passage, la distance qui nous sépare. — À notre soirée ! De retrouvailles. Celle qui nous permettra de retrouver nos souvenirs datant. Mes jambes glissent lentement et discrètement derrière ton corps et se croisent sur tes fesses pour te plaquer d'un geste brusque sur le plan de travail, tout près de mon corps. — Je t'ai manqué, n'est-ce pas ? Murmure d'un souffle chaud contre tes lèvres. Les miennes touche à peine les tiennes, provoque tes sens quelques secondes. Les yeux dans les yeux, je m'enivre de ton odeur qui ravit autant mon corps que mon esprit.

Tu lèves les yeux au ciel alors qu'elle contredit tes paroles. Tu n'as pas la force de rechigner. Après faut dire que tu fais peut-être un peu plus d'efforts aujourd'hui. Mais c'est souvent que tu ramenais des choses du travail lorsque tu livrais encore des pizzas. A l'heure d'aujourd'hui, peut-être que tu fais un peu plus les courses par contre. Enfin, on s'en fout du moment que vous avez ce qu'il faut dans le frigo pour ce soir. Peut-être qu'elle me convient cette routine ? Je veux dire, c'est soit ça, soit les filles m'attirent des soucis donc. Tu rigoles mais, il n'y a rien de marrant quand tu y penses. Kara pas bien. Poppy à l'hôpital. Son frère à l'hosto. Non non, tu préfères la routine plutôt que de devoir les rassurer h24, ça te demande beaucoup d'énergie même si tu le feras constamment bien évidemment. Tu seras toujours présent pour elles. Tu trinques mais oublies rapidement ton verre tandis qu'elle réduit encore un peu la distance entre vous. Un main de chaque côté du plan de travail, encerclant son corps. Tes yeux qui détaillent les siens puis, ses lèvres. Tu esquives un sourire alors qu'elle effleure les tiennes, capturant sa lèvre entre tes dents avant de la relâcher. Qu'est-ce qui te fait dire ça ? C'est toujours plus léger avec Julia, c'est ça que tu apprécies. @Julia Steiner

@Jules Weaver/tw ; ras for a moment

Légèreté, nous en avons besoin tous les deux. Je veux pouvoir retrouver nos bons moments, j'en ai marre de me faire du mal à aimer pour ensuite avoir le cœur brisé. Nul besoin d'un homme à mes côtés tous les jours pour être heureuse. Ainsi, je peux profiter de chaque horizon, librement. — À ce propos, si t'as envie de parler, je suis là aussi. On s'est peut-être perdu de vue après ma rupture, parce que je voulais être seule. Parce que je ne voulais voir personne, faire le deuil moi-même de ma relation, mais je suis toujours là pour t'écouter et tu le sais, que je serais toujours là pour ça. La mine amusée, le sourire qui s'étire lorsque tes dents agrippent ma pulpe pour tirer légèrement dessus. Et ton geste-là, me tend une très longue pêche. — Qu'est qui me fait dire ça ? Bah ça. Index qui passe sur ma lèvre que tu viens de mordre et le sourire implose, donne un petit écho à la pièce. — Tu t'es auto-répondu tout seul ! Les pulpeuses provocatrices plongent dans le verre pour boire une petite gorgée. Mon doigt plonge ensuite dans le liquide pour apposer quelques gouttelettes sur ta clavicule. Principalement sur ta pomme d'Adam, là où ma langue se dépêche de lécher. Serpentine qui s'adonne à cœur joie, caresse lente et sensuelle, tout le long jusqu'à ton menton. Et je recule enfin la tête en claquant la langue sur mon palais. Délicieux.

Tu esquives un sourire en lui adressant un clin d'oeil. J'le sais. Et je suis là pour toi aussi. Qu'elle souhaite parler, se changer les idées, chiller ou quoique ce soit d'autres en réalité. T'as toujours été quelqu'un de très dispo pour les personnes qui te sont chères. T'es même prêt à te plier en quatre pour la famille que tu as choisi. Pour autant, tu sais qu'elle s'est beaucoup renfermée depuis ses histoires de coeur. C'est peut-être pour ça que tu as besoin d'elle ce soir. Pour lui faire comprendre que la vie peut-être cool parfois. Pour oublier tes propres histoires par la même occasion. Du coup, tu viens jouer avec elle et c'est vrai qu'elle te le rend bien. Il ne te faut pas grand chose dans ces moments pour perdre pieds et faire monter la température. Alors qu'elle se recule l'air de rien, tu la regardes en souriant avant de venir nicher ta tête au creux de sa nuque pour l'embrasser. Bon bah finalement, t'as préparé un truc à manger pour rien on dirait bien. Tu t'arrêtes tout de même en attrapant son menton, lèvres à quelques millimètres à peine avec l'envie de les capturer une nouvelle fois pour autant, tu te comportes comme une personne civilisée. J'avais fait des pizzas si ça t'intéresse un peu plus ?! Bah quoi ? Sait-on jamais. L'un comme l'autre, ça peut être remis à plus tard bien que la frustration serait importante. @Julia Steiner