ROCKY CALDON › benson boone

un rocky, comme l'infinité de films dont stallone a été la vedette. parce que ta mère les a regardés en boucle toute sa grossesse durant. toujours l’impression de porter le prénom d’un chien, encore plus quand la voix de la génitrice s’élevait dans l’appartement. l’anecdote sur laquelle t’aimes pourtant jouer encore aujourd’hui. › deux une demi-sœur plus âgée que toi de peu, devenu affectueusement son souffre-douleur des années durant pour ta sensibilité et ton incapacité à ne pas sursauter à la moindre surprise. même mère, père différent. le sien s’étant barré, le tien l’a élevée comme sa propre fille et lui a même donné son nom.  › trois casse-cou depuis le plus jeune âge, tes parents ont cessé de compter le nombre de fois où tu t’es retrouvé à l’hôpital pour une nouvelle cascade apprise absolument n’importe où et que t’as décidé de reproduire en étant persuadé que t’y arriveras. et toi aussi, t’as arrêté de compter. pas loin de la carte de fidélité, t’as coûté un sacré paquet d’argent à ta famille. heureusement que maman vient d’une famille plutôt aisée, sans quoi, tu les aurais menés à la ruine. › quatre gamin, au plus grand étonnement de ta famille, c’est les arts et plus particulièrement le théâtre qui t’intéressent. inscrit à des cours de théâtre en parallèle de l’école, tu t’en passionnes de plus en plus au fil des années, au point de clamer haut et fort à qui veut l’entendre qu’un jour, toi aussi tu deviendras un grand comédien. › cinq contrairement à l’adulte extraverti que t’es aujourd’hui, t’étais plutôt l’adolescent renfermé ; celui qui sort de chez lui que pour aller en cours ou à ses hobbies, passant le plus clair de ton temps devant ton ordinateur ou ta tv, à passer en boucle tes films de science-fiction préférés. › six au fil du temps, tu te découvres une nouvelle passion pour la danse que tu pratiquais vaguement jusqu’alors dans ta chambre, à l’abri des regards. mais t’as fini par comprendre, au détour d’un cours de théâtre, que t’avais un vrai talent là-dedans aussi ; alors, pour ajouter une corde supplémentaire à ton arc d’avenir, t’as voulu prendre des cours de danse en complément. › sept originaire de boston et voulant viser grand, c’est sur harvard que t’as jeté ton dévolu à la fin de tes années lycée. si t’as déposé ton dossier dans un grand nombre d’universités, ton choix numéro un se portait sur celle qui a toujours été là sous ton nez et, chance ou pas, t’as réussi à y mettre les pieds. la bourse d’études obtenue pour te permettre d’y mettre les pieds. › huit excellent comédien et artiste globalement, tu te démarques quelque peu de tes camarades malgré le fait que la concurrence soit particulièrement rude dans ton cursus. parce que vous avez tous ce quelque chose qui vous rend particulier et qui fait de vous des adversaires de taille. mais t’es pas prêt à lâcher. désormais en première année de master et cinquième année d’études, tu travailles d’arrache-pied pour grappiller des places et ressortir parmi la crème de la crème. › neuf quelques mois de relation avec ta dulcinée quand tu t’es lancé, persuadé d’avoir face à toi la femme de ta vie. mais ce à quoi tu t’attendais pas, au bord de cette plage en plein summer camp, c’est de te faire remballer. la demande en mariage refoulée, les fiançailles tombées à l’eau. l’égo ravalé, sans jamais avoir pu comprendre ce qui a pu la faire refuser. › dix le retour au célibat pas franchement assumé, tu fais encore croire à ta famille que t’es toujours avec elle et que c’est juste devenu quelque peu compliqué depuis la fin de l’été. pourtant, tout le reste du monde sait que tu t’es fait plaquer comme le plus gros des nazes et que t’as juste ajouté un râteau collector à ta belle collection.