my body needs a hero, come and save me. #feaver

feat castiel & charlie ✖ Il s'allongea près de moi. Encore une fois, pas si près, mais tout de même. Sa main vint se poser sur mon torse et à ce simple petit contact, une longue lignée de frissons vinrent galoper le long de mon dos. C'est fou comment il a le don de me faire de lever seulement par le bout des doigts. Eh merde, dans quoi me suis-je encore retrouvé ? Alors que je croyais que nous passerions des années lumières comme ça, l'un près de l'autre sans parler, sa voix fracassa le mur du silence et d'une part, je m'en réjouissait. « J’veux pas te repousser Chuck et t’as pas à te battre non plus… C’est moi le problème dans tout ça. J’arrive pas à comprendre c’qui m’arrive. C’que j’tai dis, enfin, cette chanson… C’était vrai tout ça, c’pour toi que j’lai écrite tu vois. » Ces mots. Cette franchise. Ça, c'était le Castiel que je connaissais, celui avec qui j'avais envie de passer du temps. Mais le fait qu'il venait d'avouer ces mots et le fait qu'il avait eu l'audace d'être assez franc me fit quelque peu oublié ses égarements précédents. À l'annonce de cette chanson, je ne pus m'empêcher d'y repenser et d'en avoir quelques rimes dans la tête. C'était si beau, si profond. Et là, de l'entendre me dire qu'il était sincère, ça me touchait... Vraiment. Je pris une grande inspiration et plutôt que de dire quoi que ce soit, je décida de prendre sur moi et d'oser un geste. Je me plaça de sorte à lui faire face, à n'être plus qu'à quelques centimètres de son visage. Son divin visage... Je posa l'une de mes mains sur sa joue et la caressa doucement. Je n'avais pas envie de parler. Je n'avais pas envie de briser ce moment. Pourquoi s'expliquer, pourquoi parler ? Et pourtant, même si je n'avais pas envie de foudroyer le silence de ma voix, j'en mourais d'envie. Et dans un élan de détresse insoupçonnée, les seuls mots qui trouvèrent la sortie furent « Dis moi que tu m'aimes. ». Et bien que je sois pertinemment conscient du fait que ces mots représentent là quelque chose d'énorme, je les prononça pareil. Involontairement, inconsciemment. Mais c'était une question - ou une affirmation - qui me brûlait les lèvres depuis déjà trop longtemps. M'aimais-t-il ?

feat castiel & charlie ✖ Après ce que je venais de dire, je ne savais pas trop comment me sentir. J’avais été sincère avec Charlie, mais ça ne m’aidait pas du tout à savoir ce que je devais dire ou faire. Pire, je n’étais même pas capable de mettre la main sur mes sentiments qui étaient profondément enfouis dans cette pierre énorme qui avait poussé autour de mon cœur. J’étais terriblement mal à l’aise et je redoutais qu’il pose d’avantage de question. Au lieu de quoi, il se redressa pour pouvoir me regarder dans les yeux et posa une main sur ma joue. Pour le coup, je cru qu’il allait m’embrasser. Seulement j’étais loin du compte. Je continuai de le fixer en sentant ma respiration s’accélérer. Chuck brisa finalement le silence : « Dis moi que tu m'aimes. » QUOI?! Je clignai des yeux et fronçai les sourcils. Comment pouvait-il me demander une chose pareille. Je venais tout juste de lui dire que j’en étais incapable. Pourquoi hein? N’avais-je pas été suffisamment clair en lui disant que je ne savais pas du tout comment agir avec lui et tout ça. Il fallait qu’il me demande de parler de mes sentiments à voix haute? Pire, il voulait carrément que je lui dise que je l’aimais alors que je ne savais même pas si c’était le cas. Je posai la main sur la sienne qui se trouvait sur ma joue et, à contre cœur, la retirai de là en le repoussant un peu. Je m’assis ensuite, dos à lui et secouai négativement la tête. « J’peux pas. » Je m’enfouis la tête dans les mains et serrai mes cheveux entre mes doigts. Merde, pourquoi il avait fait ça?  

feat castiel & charlie ✖ J'étais un idiot. Un idiot imbécile, même. Comment avais-je pu ne serait-ce qu'un instant prononcer ce fameux « dis moi que tu m'aimes ». Ça, c'était comme enlève à Castiel sa drogue, sa guitare et sa franche si sexy. C'était comme lui couper l'herbe de sous les pieds, le jeter au bas du grand Canyon ou même le pousser tête première dans une piscine gelée en hiver. - très belle métaphore, Charlie. - Je regrettais mes mots et pourtant, je les avais prononcés. Il était beaucoup trop tard pour que je les ravale, maintenant. Quel con ! Je vis qu'il se redressa jusqu'à être finalement assis dans le lit. Encore heureux qu'il ne prenne pas ses jambes à son cou pour partir en courant très loin de moi. Ça ne m'aurait pas surpris, d'un sens. Et ça aurait été une réaction totalement normale venant de lui. Dieu, quel con j'étais. Voilà que je venais de prononcer les quelques mots les plus... Argh. J'étais juste trop idiot. Moi qui parlais de prendre son temps, d'attendre patiemment... Voilà que je précipitais tout, tout d'un coup. Il venait de m'avouer que la chanson, elle était pour moi. Chaque phrase, chaque mot, ils les pensaient. Il me les renvoyaient. À moi. Alors pourquoi avais-je besoin qu'il dise « je t'aime » précisément ? Venant de Castiel, cette précédente révélation valait déjà bien plus qu'un minable petit « je t'aime ». Quel con, bordel de merde ! Je finis par m'asseoir aussi, au bout du lit, dos à lui. Je ne le voyais plus, mais je pouvais très bien m'imaginer l'expression facial qu'il avait. Sûrement un mélange entre le découragement et la colère. Je ne lui en voudrais pas d'être en colère contre moi. J'enfouis à nouveau mon visage au creux de mes mains en soupirant légèrement. « Excuse-moi » murmurais-je, dans un souffle presque inaudible. Que pourrais-je dire d'autre, au fond ? Seigneur que je me trouve idiot... De longues secondes s'écoulèrent, formant ainsi des minutes atrocement pénibles. Aucun mot n'avait été prononcé... « Dit moi quelque chose, au moins. Un bêtise, n'importe quoi. » dis-je, toujours la tête enfouie entre mes mains. J'avais juste envie d'entendre sa voix, peu importe les mots qu'il pourraient prononcer.

feat castiel & charlie ✖ Allez savoir combien de minutes s’étaient écouler avec ce silence pesant qui nous étouffait moi et Charlie, mais c’était de plus en plus insupportable et j’aurais bientôt besoin de sortir d’ici. Je sentais mon cœur battre à tout rompre au niveau de mes tempes et j’aurais facilement pu m’arracher les cheveux de sur la tête. Finalement, la voix de Charlie s’éleva, à peine audible depuis mon dos. « Excuse-moi » Je secouai la tête. Il était trop tard pour qu’il s’excuse. Il avait largement eu le temps de mijoter sa réplique alors pourquoi celle-là? Il aurait très bien pu la ravaler, maintenant il fallait qu’il assume. Est-ce que ça impliquait qu’il était amoureux de moi? Était-ce ce que ça voulait dire? Le silence s’installa à nouveau, je refusais de parler, de ne prononcer qu’un son même. De nouveau, il s’insinua dans ma tête. « Dit moi quelque chose, au moins. Une bêtise, n'importe quoi. » Je lâchai ma tête pour la secouer vivement et me levai d’un bond, commençant à faire les cent pas comme une bête en cage. Non, je ne voulais pas parler. Je ne voulais plus parler! J’en avais suffisamment dit et, apparemment, ce n’était jamais suffisant pour lui. Je fis volte-face et m’arrêtai devant lui. Je le fixai quelques secondes et finis par me retourner à nouveau, ouvrant la porte à la volé. « Laisse tomber Chuck. » dis-je finalement en sortant promptement de notre chambre.  

feat castiel & charlie ✖ Il s'en allait. Il s'était propulsé hors du lit et s'en allait. Pour de bon. Venais-je de le perdre ? De perdre le peu qu'il me restait de cet ami ? Venais-je sérieusement de tout faire foirer, comme un connard de première ? Ça n'a jamais été mon genre et pourtant, là, j'en démontrais totalement le contraire. Mais merde ! Castiel était d'abord et avant tout mon pote. Un pote avec qui j'aimais passer du temps, faire de longues balades sans rien dire, jouer à des jeux ou écouter des films ou de la musique... Et là, par mon idiotie suprême, j'allais le perdre. Une fois de plus. Comme lorsque l'histoire avec son ex avait éclatée. Je m'étais écarté et pourtant, je le regrettais amèrement. Même encore aujourd'hui, je le regrette. Et pourtant, là, je venais de faire pareil - si ce n'est pas pire. Je venais de le forcer à me dire des mots qu'il ne pense peut-être pas ou qu'il n'est peut-être pas prêt à dire. Pourquoi avais-je du tout foutre en l'air de cette façon ? En une fraction de seconde, les évènements déboulèrent et Castiel se trouvait à traverser le seuil de la porte. D'un bond, je me leva aussi du lit et couru à sa rencontre, l'empoignant ainsi par le bras, le forçant à rentrer à nouveau dans la pièce. Une fois que nous furent de nouveau tous les deux dans notre chambre et que la porte fut refermée - parce que oui, entre-temps j'avais réussi à la claquer pour qu'on ait un minimum d'intimité. Je le tenais toujours par le bras et une part de moi aurait aimé le secoué. Le secoué pour qu'il oublie ce que j'avais dit. Et du même coup, peut-être que ça me ferait oublier à moi aussi... Je pris une grande inspiration en plongeant mon regard dans le sien, le soutenant. C'était lourd, très lourd. Et pourtant j'espérais qu'il comprenne ce que je voulais dire avant que les mots ne sortent. « J'ai dit " excuse-moi. " » finis-je par murmurer entre mes dents. Ça me faisait mal. Mais d'un sens, c'était mon mal. C'était de ma faute... Je finis par lui lâcher le bras. Mon but premier n'était pas de lui faire mal, au contraire. Je voulais simplement l'empêcher de partir. De me quitter. De me fuir... Comme si j'étais une bête atroce. Un grand silence rempli alors la pièce. Je ne savais plus trop si je devais parler ou si je devais me taire. Je décida de m'éloigner de Castiel... Après tout, peut-être voulait-il encore partir ? Et à ce point, que pourrais-je faire pour le retenir près de moi ? Ce n'est pas comme ça que ça fonctionne, après tout. Je m'avança jusqu'à la seule fenêtre de la pièce et posa mon regard à l'extérieur. Les choses s'étaient tellement compliqué en si peu de temps qu'on en oubliait quasiment la vraie essence... Ça me déroutait. Et c'était de ma faute, faut l'admettre. « Merci pour la chanson. C'était magnifique. J'aurais du lire entre les lignes plutôt que de te demander de le dire explicitement. » dis-je, espérant calmer la tempête qui s'était levée dans la chambre.

feat castiel & charlie ✖ Eu-je même le temps de faire plus de deux pas à l’extérieur de la pièce avant qu’il ne me rattrape? Je ne crois pas. Il me prit fermement par le poignet et me força à réintégrer la pièce. Je le suivis à contrecœur en me débattant comme une bête, mais une partie de moi savait que je n’y mettais pas toute ma force et que j’avais envie qu’il me ramène à l’intérieur comme il le faisait. Il referma la porte et me regarda directement dans les yeux. J’avais la mâchoire si serré qu’elle me faisait souffrir et je soutenais son regard, le mien empli de souffrance et d’incompréhension. « J'ai dit " excuse-moi. " » Je ne bronchai pas. J’avais très bien entendu la première fois et ça ne me faisait pas plus effet cette fois-ci. Je ne voulais pas qu’il s’excuse, je voulais qu’il assume la bêtise qu’il avait faite, la connerie qu’il avait dite. Il me regarda encore un moment avant de finalement lâcher mon poignet. Je pensai un moment à quitter de nouveau la chambre, mais je n’arrivais pas à m’y résigner. Il se retourna et marcha vers la fenêtre. Je le suivis des yeux, ne bougeant pas. Un silence qui devenait presque familier s’installa à nouveau dans la pièce et j’en vins à me demander si on avait passé tout ce temps à crier tellement le silence me semblait assourdissant. J’avais mal à la tête et j’aurais pu simplement me recroqueviller dans un coin pour ruminer ma souffrance en prenant un cachet quelconque. C’aurait été parfait il me semble. Mais je ne pouvais pas. Non seulement Charlie était là, mais en plus, je n’avais pas de came n’ayant rien pu amener dans mes bagages. C’aurait été trop risqué en avion. « Merci pour la chanson. C'était magnifique. J'aurais du lire entre les lignes plutôt que de te demander de le dire explicitement. » Je clignai des yeux, sa voix s’était élever si lentement qu’elle semblait sortit de nulle part. Ma chanson…. C’est vrai, elle en disait suffisamment pour qu’il comprenne. Voir même, elle en disait plus que je n’étais capable d’en exprimer. J’avais envie de sourire, mais j’en étais incapable. Mon cœur cognait toujours autant dans ma poitrine quand je fis quelques pas vers lui. Deux, trois, quatre et j’étais bientôt si près que je pouvais l’atteindre en étirant le bras. Je ne dis rien. Pas un mot, pas un son. Mais je tendis le bras vers lui, le tirai pour qu’il se retourne et avant qu’il n’ait le temps de poser une question, je plaquai mes lèvres contre les siennes. 

feat castiel & charlie ✖ Ses lèvres tout contre les miennes. C'était si irréel et pourtant, elles étaient là, à embrasser les miennes. Voilà bien longtemps que nous ne nous étions pas retrouvés dans cette position : celle où l'on se tait et où l'on apprécie le moment présent, sans penser à rien d'autre qu'à nous deux - ou du moins... - Je ne pus m'empêcher d'aller poser mes mains dans le bas de son dos et le tirer un peu plus près de moi, sans toutefois quitter ses lèvres. Était-ce mal ? Était-ce mal de lui faire comprendre que j'aimais qu'il soit près de moi, peu importe ce que j'ai pu dire ou faire précédemment ? Nous deux, on s'entend cent fois mieux quand on se ferme la gueule en s'embrassant, il n'y a rien d'autre à dire. J'avais envie que ça ne se termine pas, qu'on reste comme ça toute la vie - ou du moins tout l'été -. Oui, d'accord, on avait cette chambre où un seul lit était aménagé. Oui, on était ensemble dans la même équipe et oui, on allait sans doute pouvoir profiter au maximum de cet été pour se « rapprocher », mais j'avais envie de plus. De bien plus. Là, tout de suite. Je lâcha ses lèvres timidement, un part de moi ayant peur qu'il s'en aille en courant. Je plongea mon regard dans le sien, le soutenant. Je voulais qu'il comprenne que je ne voulais pas qu'il parte. Pas maintenant. J'avançai de quelque part, le faisant reculer par la même occasion. On se retrouva alors tout près du lit. Avais-je le droit de le pousser ? De le faire s'étendre de tout son long sur le matelas, me donnant ainsi un plus grand terrain de jeu ? Avais-je le droit de simplement imaginer cette scène ou allais-je trop loin ? Je passa mes mains autour de son cou, toujours les yeux rivés sur lui. « Tu me permets de t'embrasser encore ? » demandais-je d'une voix particulièrement douce et pleine de sous-entendu. Je savais qu'il comprendrait la question et j'espérais qu'il accepte volontiers...

feat castiel & charlie ✖ J’avais peine à croire, après la conversation enflammée que nous venions d’avoir, que je sois en train d’embrasser Charlie… de mon plein gré qui plus est. Quoi qu’il en soit, tout me semblait largement plus simple quand nous n’avions pas à parler tous les deux. Enfin… Quand je n’avais pas à parler. Charlie parlait largement assez pour nous deux alors je détestais quand il s’acharnait à me poser mille et une questions. N’avait-il pas été celui qui m’avait dit que nous pouvions prendre notre temps? Alors pourquoi m’avoir demandé de lui dire de vive voix que je l’aimais? Je n’étais même pas sûr de mes sentiments encore et il osait me pousser à bout. S’il avait voulu me faire fuir, bravo, c’avait été efficace. Pourtant, il m’avait rattrapé et c’est après ça que j’avais tout simplement décidé de lui montrer mon affection pour lui d’une toute autre manière. Ses lèvres quittèrent les miennes et il me regarda un moment, l’air incertain comme si à tout moment j’allais le repousser et lui dire de foutre de le camp hors de ma vue. Pourtant, ce n’était pas dans mon intention. Avançant vers moi et me faisant reculer, je sentis assez rapidement le lit derrière mes genoux. Chuck passa les bras autour de mon cou et je plongeai le regard dans le sien, ne bougeant pas plus. « Tu me permets de t'embrasser encore ? » Un sourire amusé étira mes lèvres. C’était bien moins attrayant lorsqu’il demandait la permission, mais c’était quand même très respectueux de sa part que de demander avant de simplement le faire. M’enfin… Je baissai la tête quelques secondes et passait une main dans mes cheveux en le regardant de nouveau. D’un mouvement pratiquement imperceptible, j’hochai la tête sans le quitter des yeux. 

feat castiel & charlie ✖ Le silence se heurta aux quatre murs de la pièce et un nœud se forma au creux de mon estomac. Allait-il me repousser ? Là était ma plus grande crainte du moment. Oui, j'avais peut-être été particulièrement con de m'arrêter de l'embrasser pour lui demander si je pouvais continuer... Je préférais tout de même agir ainsi plutôt que de me faire frapper en plein visage par l'une de ses répliques ou par le vent issu d'un claquement de porte. J'avais peur qu'il me fuisse. Et cette peur m'habiterais sans doute pendant de longues semaines... Quand j'étais plus jeune, ma mère me faisait sans cesse écouter le Roi Lion et la phrase hakuna matata m'était restée en tête depuis. Il faut vivre sa vie « sans aucun soucis » et donc, ma définition est qu'il ne faut pas s'en faire pour un rien. Cela dit, avec Castiel, c'est différent. C'est plus compliqué, c'est plus difficile. Il faut sans cesse que je pense rationnellement à ce que je vais dire ou ce que je vais faire, toujours dans le but de ne pas me faire claquer la porte au nez... Bref, je lui avais donc posé ladite question, attendant patiemment - sans trop l'être - qu'il me réponde. Le silence se brisa lorsque le faible mouvement de sa tête agita l'air autour de nous - oui, l'air qui bouge fait du bruit -. Je compris que là, il avait envie que je l'embrasse à nouveau. Je me rapprocha donc plus près de lui, jusqu'à être pratiquement collé contre lui, et posa mes lèvres sur les siennes. Je l'embrassais doucement puis plus passionnément... J'eus soudain l'envie de le plaquer contre le lit, mais mes bras autour de son cou ne voulaient plus se défaire. Je voulais simplement profiter de ce moment présent. Si quelqu'un venait défoncer la porte et nous trouver dans cette position, ils penseraient sûrement que l'un ou l'autre allait se tremper le biscuit, comme on dit. Mais bien au contraire de ce qu'on pourrait croire, ces baisers sont l'une des plus belles preuves d'amour que je puisses accepter présentement.

feat castiel & charlie ✖ Charlie ne mit pas bien longtemps à comprendre que j’étais d’accord pour qu’il m’embrasse à nouveau et vint poser ses lèvres contres les miennes. Son baiser fut d’abord plutôt chaste, comme s’il craignait toujours que je le repousse ou que je lui colle mon poing au visage. Puis, il se fit de plus en plus insistant, pressant son corps contre le mien au maximum. Pour ma part, j’avais passé les bras autour de sa taille et je serrais son tee-shirt entre mes doigts crispés. Ce n’était pas le stress pour une fois, mais plutôt l’envie qui me faisait faire ça. Ne quittant pas ses lèvres, je reculai un peu et me retrouvai assis sur le lit. Je l’entrainai avec moi en reculant un peu, rampant sur le derrière et m’allongeai finalement en le couchant sur moi. Une fois allongé, je donnai un coup de hanche et me retrouvai finalement sur le dessus. Un sourire narquois sur les lèvres, je le regardai quelques secondes avant de plaquer ma main sur son cou, l’étranglant un tout petit peu en prenant à nouveau ses lèvres.