nuit d'automne w/scollie

@Scott Guerin — silencieuse âme. le coeur qui s'ouvre trop vite. angoisse qui s'implante, joue avec tes émotions. c'est silencieusement que tu as appuyé sur cette pédale. cauchemar qui traumatise ton crâne. c'est la peur qui guide tes actions. peur de trop donner, peur de trop ressentir, peur de trop aimer, peur d'être la seule à ressentir ça. nuit noir, c'est par hasard que tu as entendu parler de cette soirée feu de camp. brouillard en apesanteur. tu t'installes confortablement prêt des fougères, tronc d'arbre coucher sur le sol et mit à disposition. inconnu qui s'approche. tu ne le connais pas. tends le verre. saisie le verre, souris en signe de remerciement. tu ne bois pas ollie. quelques mots s'échangent et tu décides de t'éclipser dès que le corps s'approche de trop prêt. prends la direction de la citrouille d'alcool, celle qui avait été creuser pour l'évènement. astucieux. vide le verre que l'inconnu venait de t'offrir par terre. bonbon que tu piques au passage dans la bonbonnière. présence que tu ne sens pas encore.   

@Ollie Browns — sOdeur Caramel. Empli les bois. L’ombre dans la brume. Suit la lumière des lanterne. Chasse le frisson qui rampe sur sa colonne vertébrale. A l’entrée de la clairière, se révèle feu de camp. Fumée dans l’air, pénètre les potirons et les citrouilles cauchemardesques. Donne l’illusion d’être habité. Bruit lugubre. croassement du corbeau qui résonne. Solitaire. Soirée clandestine. Parfaite pour la période. L’impression même, de les voir déambuler les spectres. A la lisière des bois. Pantalon camo. Hoodie noir. Assez épais pour le protéger du froid. Il perce la lumière, le garçon. Fouille la foule du regard. Cherche une tête connue. Jusqu’à elle. La silhouette imprimé dans ses songes. Regarde son manège. Verre renversé au sol. Il met un peu de temps. A se décider. A savoir s’il la rejoint. Myocarde qui pulse. Le fait finalement avancer dans sa direction. Toujours. Détail le carré court. Dévoile sa nuque. “ On t’a jamais appris d’pas gâcher ?” Sourire espiègle. Le souffle malin se faufile sur elle.  

@Scott Guerin — frisonne le derme. effet presque immédiat. colonne vertébrale qui se redresse. voix que tu reconnais trop facilement. le corps qui ne se retourne pas tout de suite. reprends le contrôle avant de lui faire face. provocation naturelle, celle de ne rien donner sans rien. pioche un second bonbon. l'apporte à tes lèvres, pivote et dévoile enfin son visage. " j'anticipe. " pose son gobelet vide. " je bois pas dans les verres d'inconnu que je connais pas. " choppe le verre de l'étudiant. bois une gorgée. " mais le tient, il est meilleur. "       

@Ollie Browns — Voleuse. Gobelet pris de sa main, finit contre ses lippes. Il la regarde faire. “T’es toute seule ?” Interroge sur sa présence. Soirée clandestine murmurée d’une oreille à l’autre. Il se demande comment elle en a entendu parler. Et si, elle est venue accompagnée. Une pote. Un mec. En droit de se demander si elle voit quelqu’un en ce moment. Entre deux. Stagne dans une relation étrange. Entre les sentiments qui survivent et l’indépendance de ne pas vouloir être lié. Parce qu’il a trop de choses à retrouver. Trop de chose à faire. Et sa priorité, ce sont ses études. Il n’en a parlé à personne Scott, mais il vise le poste d’assistant en archéologie sous-marine. Peut-être pour l’année prochaine. De pouvoir continuer ses recherches. Et d’abandonner définitivement le rôle qu’il joue auprès de son paternel. D’y mettre un terme.  

@Scott Guerin — s'implante les onyx. les lèvres qui touchent plastique, cache le bas de ton visage. rends le regard plus profond. surprise qui se cache dans le verre, boisson différente de ce qui est proposé. plus forte que la simple bière. whisky au gout de sirop d'érable. le gobelet qui s'abaisse, apparait de nouveau ton visage. " non jsuis avec quelqu'un " mensonge qui glisse sur tes lippes. craque le bois du feu de camp. gobelet que tu approches du haut de son torse, lui tends pour qu'il le reprenne. vision attirée par un mouvement dans les arbres, écureuil qui se faufile. vous rappelle qu'ici, vous n'êtes que des invités. s'invite les vampires, chauve-souris qui tournoient dans les airs. reporte ton attention sur lui. " toi, t'es venu seul ? " les mains que tu mets dans tes poches. fraicheurs de la nuit.