un Vie volée ou rêvée? › De vous à moi, je vous avoue je ne sais que peu de choses sur ma naissance, mes origines. Je pourrais vous dire que je suis née "de personne" car de mes parents biologiques je n'ai jamais pu avoir d'échos. Je sais que c'est à l'âge de trois ans que j'ai été adoptée par la famille D'Harcourt. Un acte de charité? Le désir réel d'avoir un autre enfant, une fille. Ce que je peux vous dire c'est que même si j'ai très vite compris qu'ils n'étaient pas mes géniteurs "vu ma couleur" de peau, je n'ai en tous cas jamais manqué d'amour, d'attention ou même dénoté une différence entre mon grand frère et moi. Je considère les D'Harcourt comme mes vrais parents et jusqu'à il y a peu je n'avais pas le désir de ne serait-ce rechercher d'où je viens vraiment ni pourquoi j'ai été abandonnée. Je n'ai manqué de rien contrairement à moins chanceux alors de quoi vais-je me plaindre? Mais je sais qu'il y à fort à parier qu'un jour, j'aurai ce besoin irrépressible de comprendre d'où je viens, qui je suis et qui ils sont!
deux Une enfance dorée. › Les meilleures écoles et les meilleurs enseignements. Lorsque l'on fait partie de l'aristocratie Britannique on a forcément tout un tas de privilèges mais aussi de contraintes. Les études poussées à fond mais, dans une voie qui vous ouvrira des portes et vous fera gagner votre vie comme dit Père. On ne vit pas d'arts princesse me répète t'il sans cesse. Il est clair que vivre de mes passions n'est pas au goût de mes parents. Pourtant dès gamine, j'ai eu droit au cours de danse classique, au cours de musique et de chant. Ceux de peinture aussi. Si je m'écoutais j'aurai poussé la peinture et la danse beaucoup plus loin. Au lieu de cela je fais des études en droit pour devenir avocate au pénal.
trois "La pièce rapportée" › Ou celui que moi j'appelle mon demi-frère. Nous ne sommes clairement pas lié par le sang. Lui n'est que le bâtard de Père (comme dit Mère) et moi je suis adoptée après tout. Plus jeune je ne comprenais pas réellement qui était ce beau garçon qui parfois venait au manoir. On ne me racontait rien. Puis adolescente j'ai compris que Monsieur D'Harcourt avait trompé et dans la foulée conçu l'enfant "défendu". Aurai-je dû réagir mal comme ma mère? Non décidément non même si cela me peinait qu'il aie commit cette tromperie ce n'était en rien la faute de Mason. Je ne comprenais pas mère qui le rejetais chaque fois un peu plus. A mes yeux Mason est un grand frère à part entière tout comme Yuri adopté plus âgé qui nous a rejoint par la suite. Ils sont ma famille rapiécée mais, ma famille adorée.
quatre "Halloween 2021 › C'était la soirée d'Halloween, et le campus de Harvard était plongé dans une atmosphère à la fois festive et inquiétante. Les étudiants avaient organisé une grande fête dans l'une des maisons historiques du campus, un bâtiment vieux de plusieurs siècles dont les murs semblaient murmurer des secrets oubliés. J'avais hésité à y aller. Je n'était pas du genre à déteste les grandes foules non par contre me déguiser, mais mes amis m'avaient finalement convaincue, me promettant une soirée mémorable. Dès mon arrivée, j'avais sentis une étrange présence dans la maison ou peut-être que je flippais pour rien. Les décorations d'Halloween semblaient prendre vie, et des bruits de craquements se faisaient entendre, comme si le bois du plancher gémissait sous des pas invisibles. Cependant, l'ambiance festive me fit bientôt oublier cette sensation, et je me joignis aux rires et aux danses. Vers minuit, une rumeur se propagea parmi les invités : il y avait une pièce secrète quelque part dans la maison. Intriguée, un petit groupe de mes amis et moi, décidèrent de la chercher. On fini par découvrir une porte dissimulée derrière une vieille bibliothèque, menant à un escalier étroit qui descendait vers le sous-sol. Au fond, on trouva une pièce obscure, illuminée par des bougies tremblotantes. Sur les murs, des symboles étranges étaient gravés, et au centre de la pièce, un vieux miroir poussiéreux semblait attirer notre regard. Cédant à une impulsion inexplicable, je m'approchais du miroir et tendis la main vers sa surface. À ce moment, les bougies s'éteignirent, plongeant la pièce dans l'obscurité totale. Mes amis de Julia paniquèrent, appelant mon nom, mais j'avais disparu. Ils allumèrent leurs téléphones pour éclairer la pièce, et je n'étais nulle part. Le miroir, lui, semblait désormais brisé en mille morceaux. Terrifiés, certains remontèrent en courant, mais d'autre cherchèrent à élucider le "mystère". Bien entendu j'étais en train de leur jouer un petit tour et avait trouvé un autre passage dérobé derrière ce grand miroir. Mettant fin à la supercherie, aujourd'hui nous nous demandons toujours à quoi pouvait bien servir ces deux lieux dissimulés que personnes ne semblaient connaître. Une énigme à résoudre?
cinq "Le cygne se transforme" › J'ai grandis dans un monde de grâce et d'élégance, entourée par la musique classique et le raffinement de la danse. Mes parents adoptifs, issus d'une famille aristocrate renommée, avaient consacré des années à m'offrir la meilleure formation de ballet. Depuis mon plus jeune âge, je portais des tutus soyeux et des chaussons de pointe, interprétant des rôles dans des ballets. J'étais très douée. Cependant, lors d'une sortie avec des amis, je découvris par hasard le hip-hop. Je fus immédiatement fascinée par l'énergie et la liberté qu'il dégageait. Les mouvements puissants et expressifs, la musique rythmée, les battle épiques : tout cela contrastait avec la rigueur et la précision du ballet. Intriguée, je commençais à m'exercer en secret, dans un studio local, aux côtés de danseurs qui m'apprirent les bases et m'aidèrent à trouver son propre style. Mais lorsque mes parents l’apprirent, ils furent bouleversés. Pour eux, le hip-hop ne pouvait en aucun cas être comparé à la noblesse du ballet. Ils m'interdirent formellement de poursuivre cette nouvelle passion, arguant que cela ternirait l'héritage de leur famille. J'étais dévastée et en colère, je décidais malgré tout de persévérer dans leur dos. Je réalisais que le hip-hop me permettait d'exprimer une partie de moi-même que je n'avais jamais pu montrer dans la danse classique. Je su que suivre sa passion avait été le bon choix, et comprenait qu'il n'y avait pas de plus grande noblesse que celle d'une âme qui danse en toute liberté.
six "Retour aux sources" › J'ai été adoptée quand j'étais encore un bébé d'à peine 3 ans par une famille aisée d’Europe. Mes parents adoptifs, aimants et attentionnés, m'avaient offert une vie confortable, remplie de voyages, d’études dans des écoles prestigieuses, et de tout ce dont j'aurai pu rêver. Mais, en grandissant, je ressentais un vide intérieur, un appel que je ne pouvais ignorer. Je ne connaissais rien de mes origines tanzaniennes ni écossaises, ni de la culture de mes ancêtres, et une partie de moi-même aspirait à comprendre d'où je venais.
À 20 ans, après des années de réflexion, je décidais de partir pour la Tanzanie afin de découvrir une de mes racines. Mes parents, bien que tristes de me voir partir si loin, comprirent mon besoin et m’encouragèrent à entreprendre ce voyage. Avec en poche seulement un dossier d'adoption contenant des informations limitées et une ancienne photo floue de l’orphelinat où j'avais passé mes premiers mois, j'atterri à Dar es Salaam, un mélange d’excitation et de nervosité dans le cœur. Malheureusement je n'appris rien de plus que ce contenait ce maigre dossier entre autre que mon père était originaire d'ici et que ma mère était une jeune écossaise travaillant comme médecin sans frontière. J'abandonnais alors mes recherches assez vite.
sept "Jamais deux sans trois" › Des faux pas tout le monde en fait au moins une voir deux fois dans sa vie. Moi je les comptes aux nombres de trois. n'était pas particulièrement du genre à participer aux fêtes extravagantes. Cette année-là, mes amis m'avaient convaincue de me joindre à eux pour le Spring Break à Cancún. J'avais travaillé sans relâche tout le semestre, et l’idée de m’amuser un peu sous le soleil mexicain, loin des études et des responsabilités, me parut finalement séduisante.
Dès notre arrivée, le groupe plongea dans l’effervescence de Cancún : des plages bondées, des soirées à thème chaque soir, et des journées passées à explorer la beauté de la mer turquoise. Pour une fois, je me laissais porter par l’ambiance, mettant de côté mes habitudes rigides pour profiter du moment. Un soir, alors que la fête battait son plein dans une discothèque en bord de mer, un inconnu s'approcha et me proposa de rejoindre une « soirée privée » sur un bateau, ancrée non loin de la côte. Mes amis, déjà fatigués, ME conseillèrent de rentrer avec eux, mais portée par l’adrénaline et l’envie de nouvelles expériences, je décidais de suivre l'inconnu. Une fois sur le bateau, je me rendis vite compte que l’ambiance était bien plus sombre qu’imaginée. Les invités étaient agités, et plusieurs personnes semblaient avoir consommé des substances inquiétantes. Je commençais à me sentir mal à l’aise, mais lorsque je voulu faire demi tour, le bateau avait déjà pris le large. Panique à bord : j'étais coincée, sans réseau pour appeler à l’aide, et le bateau semblait s’éloigner de plus en plus de la côte. Après ce qui lui sembla être des heures a éviter aux maximum les gens, le bateau fit enfin demi-tour. Et fort heureusement je tombais sur un jeune homme qui ne fut pas mal intentionné et resta avec moi jusqu'à ce que je puisse retrouver mes amis à l'hôtel. Cette mésaventure ME laissa un goût amer. Cependant, cette expérience m'a appris une leçon précieuse : parfois, l’inconnu pouvait être tentant, mais il fallait toujours écouter son instinct. Malgré la peur, cette aventure avait renforcé Mon sens de vigilance et appris à rester fidèle à moi-même, même lorsque le monde autour semblait vouloir me séduire. En même temps; je me suis fais un ami de plus sur qui j'allais pouvoir compter encore après cette épisode flippant.
huit "Nouveau jour, nouvelle vie" › Lorsque fut venu le temps de briguer une université, les D'Harcourt me suggérèrent avec verve d'envoyer un dossier d'admission à Oxford et Cambridge. Il était clair qu'ils voulaient surtout que je reste étudier en Angleterre afin que je ne m'émancipe pas trop de ma famille. Et pour eux Oxford valaient mieux que Harvard. Puis Yuri avait lui aussi émigré vers Boston et Cambridge dans le Massachusetts. Voir partir encore l'un d'entre nous pour l'Amérique n'étaient pas trop de leur goût. Mais un jour il faut bien que les oisillons quittent le nid. J'ai donc écris aux trois, intégrant malgré leur avis Harvard dans mes choix. Ayant eux les meilleurs enseignements tout au long de mon éducation, ayant fait partie de divers mouvement comme les "cheers" de mon lycée ou encore en devenant chef de classe. Participant bénévolement à diverses actions de bienfaisance, mon dossier et mes notes étaient tout simplement excellent. Pourtant je mis plus de cœur et de fougue dans ma lettre au doyen de Harvard. Finalement je reçu deux courrier en même temps, celui de Cambridge et de Harvard qui m'apprenait toutes deux que j'étais acceptée. Au grand damne de mes parents je choisis de partir pour les States.
neuf "Le glas sonne" › Un soir d’automne 2020, mes amis et moi décidèrent de célébrer la fin d'un semestre difficile. Nous prîmes la route pour un week-end dans les montagnes, impatients de se déconnecter des études. Sur la route, la conversation était animée, remplie de rires et de projets pour l'avenir. Malheureusement, un conducteur ivre déboucha sur notre voie. Assise à l’arrière, je senti une montée d’adrénaline quand j'aperçu le véhicule en approche. J'ai voulu hurler pour alerter mon ami, mais il était trop tard. Tout est allé trop vite. L’accident fut dévastateur. Je me suis réveillée dans un hôpital, entourée de machines et d’une silence pesant. Mes amis, assis à côté de moi ce jour-là, étaient absents à jamais. La douleur de leur perte était insupportable, mais jamais je ne les oublierai. Transformée par cette tragédie, je me suis consacrée à la lutte contre l’alcool au volant dans diverses associations utilisant mon expérience pour sensibiliser les autres. Je n'ai jamais oublié cet accident, mais j'en ai fait une force, déterminée à transformer mon chagrin en espoir pour ceux qui, comme moi, avaient perdu des êtres chers.
dix "Un séjour en Angleterre" › Pendant les vacances d'été, j'ai décidé de retourner en Angleterre pour rendre visite à celui que je considère comme mon vrai père. Lors d'un gala organisé dans le manoir D'Harcourt, j'ai été invitée à donner un discours sur l'importance de l'éducation et de l'égalité des chances. Étonnée par le soutien de ma famille aristocratique, j'ai partagé mon parcours à Harvard et mon engagement envers la justice sociale. Mon discours a touché de nombreux invités, y compris des membres influents de la société, qui ont ensuite décidé de soutenir des bourses pour des étudiants défavorisés. Ce moment a renforcé Mon sentiment d'appartenance et a confirmé ma conviction que mon éducation pouvait avoir un impact positif sur le monde.