scared you? (libre)

boston fright nights. l'heure de l'ouverture annuelle avait sonné, il fallait que tu y fasses un tour. un soir après le travail, tu t'y es rendue seule. tu t'imaginais une bonne soirée dans les attractions puis une balade en mangeant une pomme d'amour. alors, ton premier choix s'est porté sur le train hanté, et tu as vite rejoint la longue file d'attente qui bordait l'attraction. tu attends ton tour tranquillement quand soudain, tu sens une prise violente sur ton épaule accompagnée d'un cri qui pourrait te percer les tympans. t'as à peine le temps de sursauter, tourner les talons en arrière. ton réflexe : foutre une patate à l'aveugle droit vers ce que tu as prit pour une agression. tu lèves les yeux, prête à en découdre. mais pas de bol, visiblement tu t'es trompée de cible. le/la pauvre inconnu.e se tient le nez, quelques gouttes carmines ruisselant jusqu'à son menton. « oh merde ! désolée, désolée ! » tu t'attrapes la tête, commences à paniquer. « c'est ce con de clown qui m'a fait peur ! » index pointé en direction de ce pauvre acteur qui avait eu le malheur de vouloir t'effrayer. #rplibre

Quand des collègues de la clinique proposent qu'on aille faire un tour au Boston Fright Nights, je ne proteste pas. Cela fait quelques années que mes Halloween se restreignent à la balade de trick or treats avec mes enfants, puis au rôle du grand méchant qui les empêchent de manger la totalité des bonbons qu'ils ont récoltés pendant la soirée afin d'éviter qu'ils ne fassent une crise de foie ou qu'ils finissent avec les dents pleines de carries. Ils décident tous d'aller faire un manège qui me donne la nausée rien qu'à la regarder, alors je leur dit que je vais faire le train hanté de mon côté et qu'on pourra se rejoindre après. La file d'attente est impressionnante, mais ça a l'air de bouger vite. Je vois des clefs tomber du sac de la jeune femme devant moi, alors je me permets de l'interpeller pour lui faire savoir. Quelle ne fut pas ma surprise quand, au lieu de se retourner de manière normale et chill, son poing atterrit tout droit dans... mon nez. Un léger mouvement de recul face au coup et ma main qui tient mon nez, que je sens saigner. Je secoue la tête en riant légèrement, "Pas de soucis...", que je lui dis avant de lâcher mon nez, pour le sentir saigner encore plus sans la pression. Je replace immédiatement mon index, "Vous auriez un mouchoir ?", que je demande à la jeune femme.