(amona) sick game.

te retrouver. encore. quand on est censé s’dire adieu. pourtant, là, à traîner dans tes parages quand tu demandes. recommencer l’erreur jusqu’à ce qu’elle nous pardonne pas. plus. marque l’arrêt devant la plaque. - c’était vraiment sérieux ton histoire ?.. grimace, l’sourire qui s’étire doucement. pas t’prendre au pied de la lettre, pourtant tu soulèves la plaque. lourde, tire sur tes bras. me rapproche, l’inquiétude trop présente encore pour m’dire que t’es plus rien. [color=‎ =  doucement putain, tu vas t’faire mal..[/color] la main tendue, dans le vide. ose plus le contact. reste proche de l’avant bras avant de se rétracter. - t’as peur que j’me fasse kidnapper par le clown ? ironise. pour camoufler le malaise. te laisse passer d’abord avant le feu vert, penche la tête, les yeux qui guettent le fond jusqu’à ce que ta lampe ruine les rétines. plisse les yeux, dernier regard autour de moi avant de prendre l’échelle. largue le soupir, le sourire aux lèvres quand tu balances la connerie. continue de descendre les marches, les mains qui se peignent de poussières. tape dedans pour nettoyer. [color=‎ =  ta vue baisse.[/color] rictus au coin des lippes. soulève la robe, au-dessus de la hanche pour laisser entrevoir le fil de dentelle. - c’est noir. la couleur du deuil. pique. la dérision murmuré avant de relâcher le tissu. - c’est où maintenant ?

lumière se balade sur les jambes. trahit le frisson sur le derme sous assaut de tes yeux. les yeux se plissent, pupilles se dilatent. aveuglée par les allers retours de ta lampe. - j’vais perdre les yeux que t’adores si t’arrêtes pas d’me foutre ton truc dans la gueule. retourne à l’obscurité, faisceau dévié. lève les yeux au ciel pour la remarque. pas réceptive aux histoires d’horreurs. semelles rencontrent crasses plus que cadavres. s’esquintent dans les bas fonds, entraînée jusqu’à la porte décorée de tagues anciens. à moitié effacés. nouvelle ambiance, rouge infernal en luminosité sanglante. le cœur aux rebonds lourds, l’surnom qui résonne d’entre tes lèvres. nostalgie vénéneuse vient se mélanger à la salive. amère d’y repenser encore quand on devait tout oublier. force le sourire, les azurs qui te délaissent pour reprendre le souffle. sur les visages inconnus, déjà marquées par la defonce. entre les corps, force le passage. musique résonne en séismes de sons dans le poitrail fragile. devant la table basse, genoux se posent à terre. frottent pour se rapprocher devant festin de luxure. regard se noircit, les fautes degueulées encore. rancœur que tu viens étaler sur le plateau. parce que tu resteras celui qui me fait couler encore. à m’servir l’addiction, m’pousser toujours plus fort à tomber dans le vide. le notre. gouffre sans fin. retombe dans les mêmes limbes, renaît des mêmes brûlures pour en redemander encore. putain d’sadisme. putain d’sentiments. - t’es trop aimable, toi.. tu m’fais goûter au meilleur des poisons. ironie claque. réalise que tu seras jamais celui qui m’sauvera. rails disposés, regarde farine arrangée. le même billet que je viens bloquer dans la narine. aspire. un. deux. renifle en penchant la tête en arrière. recommence, le dernier coup sec. ferme les yeux, résidus coincent. renifle encore pour tout faire passer. essuie les traces sous l’nez. orbes retombent sur tes lèvres, le crâne qui tourne trop vite. suis ton mouvement de tête, essaye de capter le désigné. azurs stagnent sur la silhouette, hausse les épaules. - mignon. j’pourrais m’le taper. bouteille de vodka récupérée, portée aux lèvres pour prendre une gorgée. elle qui déborde jusqu’au menton.