Scarlett, Gabe, Olive › live dangerously

Lorsque j’ai vu l’appel d’offre pour les posts lors de la Fright Night, je n’ai pas pu passer à côté d’une activité que j’aime tout particulièrement : transformer des citrouilles en lanterne. C’est quelque chose que j’ai toujours fait avec mes parents et que j’affectionne tout particulièrement. Il faut juste en creuser des tonnes parce que cela sert à décorer le festival. Alors que je passe la porte du lieu où se trouve les citrouilles à creuser, mon regard croise celui d’un corbeau et je dois avouer qu’un long frisson parcours mon échine. Ce n’est pas signe de mauvaise augure ? Mon caramel latte en mains, je dépose mes affaires dans un coin et me tourne vers mes deux acolytes de la soirée. Heyyyy, c’est un rassemblement de Franklin ! Un large sourire sur le visage, je me dirige vers les deux présents, Gabe et Scarlett. Entre les messages et les quelques évènements que nous avons déjà organisé, nous avons pu discuter quelque peu. Je me dirige vers les cucurbitacés et souffle Euh, ça c’est un potiron, pas une citrouille. Mais ce n’est pas bien grave puisqu’il faut creuser le tout et le plus vite possible. Des visages effrayants apparaissent sur les faces de certaines citrouilles et lorsque le courant saute, je grimace légèrement. Y a un générateur de secours ? Je n’aime pas être dans le noir, c’est le meilleur moment pour les jump scare et je dois avouer que je suis plutôt du genre flippée.

Gabe eut un rire amusé en voyant la réaction de la jeune femme face au noir soudain. Elle était déjà à moitié en retrait, prête à bondir au moindre bruit étrange, et il savait que cette ambiance pesante allait ajouter un challenge… et sans doute quelques fous rires. Le corbeau qu’il avait croisé à l’entrée semblait presque avoir déclenché cette ambiance surnaturelle, mais il n’allait pas le dire pour ne pas ajouter aux frissons de la blonde « Je suis sûr qu’il y a un générateur quelque part… Mais ça met un peu dans le mood d’Halloween, non ? » lança-t-il avec un sourire en coin, essayant de détendre l’atmosphère. Il sortit son téléphone pour éclairer le coin où ils travaillaient, une légère lueur bleutée éclairant leurs visages et les citrouilles, projetant des ombres tremblotantes. « Je pense qu’on va rivaliser pour les designs les plus effrayants ! » lança Gabe, attrapant un gros potiron d’un air déterminé. Entre deux éclats de rire et quelques soupirs d’effort, il se tourna vers Olive, la taquinant doucement : « C’est une contre-soirée des Franklin, je vous l’avais pas dis ? »

@Olive Desjardins-Parker

TW : SED - possibilité de se couper
Il commence d'ores et déjà à faire froid sur la ville de Boston. Scarlett le ressent forcément, mais grâce à cette excuse de température, elle peut ajouter des mitaines sur celles qu'elle porte pour sa pathologie. La vérité est que c'est un véritable cauchemar pour la blonde. Car elle ne veut pas en parler avec qui que ce soit et s'il advient qu'elle a mal, la trentenaire se contentera de serrer les dents. Assise au stand, après avoir traversé un large brouillard afin de rejoindre ses comparses et ayant noté la présence de fougère sur son chemin, la blonde creuse dans sa nouvelle citrouille. Elle adorerait en faire une bonbonnière, comme dans ce jeu à laquelle elle adore jouer : Animal Crossing. "Oui, à croire que c'était fait exprès." Elle répond à Olive dans un doux sourire lorsque l'électricité se coupe et qu'elle cesse de faire le moindre mouvement. Il ne manquerait plus qu'elle s'entaille un doigt. "J'imagine que ça peut être fait exprès." Après tout c'est pour Halloween et cet endroit a bien un corbeau empaillé (il lui semble) qui les fixe intensément. "Par contre, ils n'ont pas pensé à l'idée qu'on puisse se couper." Scar souhaite que la blague ne tourne pas en longueur, autrement, ils vont bien avoir du mal à acheter leur travail respectif.

Je n’aime pas ne rien voir. Il y a malheureusement trop de mauvaises choses qui peuvent se passer dans ce contexte et même si je crois que mes deux collègues sont des gens bien, je sais que ce n’est pas le cas de toutes les personnes présentes à la fête foraine. Point positif, c’est que ces quelques jours vont me permettre de connaître un peu mieux mes futurs confrères. La Franklin me semble vraiment être la maison parfaite pour finir mes études alors j’espère vraiment que nous arriverons à remporter l’accès à une maison. Non mais je ne touche plus rien pendant que le courant n’est pas revenu. Et si je ne suis pas payée, ainsi soit-il. Je refuse de prendre le risque de me blesser et de me faire mal d’une manière ou d’une autre, surtout avec tout ce qui m’attend à la patinoire dans les semaines qui arrivent. Ça met grave dans le mood d’Halloween oui… Le seul problème c’est que… Je m’approche du jeune homme et souffle J’aime pas Halloween. C’est comme une confession. Je suis de celles qui ne sortent pas faire la fête à Halloween et qui s'arrangent toujours pour faire des citrouilles qui respirent la joie de vivre ou sont drôles. Je suis clairement là pour le salaire, c’était bien payer pour passer un bon moment… Mais là, ça ne va clairement pas se passer ainsi, je le sens. Vous avez pas une histoire sympa à me raconter ? Histoire de me distraire parce qu’à chaque ombre qui passe près de la tente où nous sommes, mon coeur se tape le sprint de sa vie.

Gabe s'assit sur sa chaise, la lumière vacillante des lampions créant des ombres dansantes autour de lui. L’air était frais et piquant, porteur d’une ambiance d’Halloween qui ne lui plaisait pas du tout. La fête foraine grouillait d'excitation, mais lui se sentait sur ses gardes, conscient que les ombres pouvaient cacher plus que de simples fantômes. Il observait les jeunes femmes, qui semblaient de plus en plus mal à l'aise, ses mains tapotant nerveusement sur ses genoux. La mention de l’aversion pour Halloween d’ @Olive Desjardins-Parker fit sourire Gabe. Il comprenait cette peur irrationnelle des fêtes où l’on ne peut jamais vraiment prédire ce qui va se passer. « J’entends bien, Halloween peut être un peu… angoissant, » répondit-il avec une légèreté qui contrastait avec la gravité de sa propre perception de la soirée. « Mais je pense qu’on pourrait en faire quelque chose de fun, si on essaie. Tu sais, comme faire des citrouilles drôles. Ça peut être amusant ! » Gabe se leva, jetant un regard autour d'eux, toujours sur le qui-vive. Il avait envie de la rassurer, de lui faire oublier sa peur, alors il ajouta, « Je suis sûr que @Scarlett Walder a une histoire à raconter ! »

TW : SED - possibilité de se couper
Scarlett et Gabe jouent aux parfaits inconnus malgré leur histoire passée. C'est étrange d'une certaine manière pour la brune, d'autant qu'ils partagent un moment ensemble, mais ils ne sont pas seuls : Olive est présente et il est clair que la belle souhaite qu'ils passent tous un super moment ensemble. Seulement, la lumière saute et ils se retrouvent dans le noir, quasiment complet. Heureusement, on met en fonction les lampes torches des téléphones et bien sûr, la brune en fait de même. Et plutôt que de travailler ou même de s'investir davantage dans leur conversation, Scar écoute en se mordillant sa lippe inférieure. Apparemment, la jolie blonde n'est pas friande d'Halloween et cela peut se comprendre, surtout dans ses conditions. Il faut dire que la ville de Boston a mis le paquet afin que l'ambiance soit lourde et indubitablement effrayante. Si jamais elle devait sortir de ce lieu pour se promener au milieu de la foule d'inconnus, la Walder s'imagine trembler des pieds à la tête. Avalant avec peine sa salive en y songeant, elle jette un coup d'œil à sa citrouille inachevée et songe à reprendre, avec ce faisceau de lumière dû à son smartphone. Le fait est que l'idée de se couper reste omniprésente dans ses pensées alors, elle ravale une seconde fois avec difficulté sa salive. "Quoi ?" Redressant son visage, elle scrute celui de Gabe, puis celui d'Olive. "Moi, une histoire ?" Elle se désigne avec sa main droite et réfléchit sérieusement. "Hm… je ne sais pas trop." Là, rien ne lui vient du tout. Elle ne va tout de même pas leur raconter une histoire de ses romans policiers qu'elle dévore, cela ne ferait que rendre l'instant encore plus macabre. "Quel genre d'histoire au juste ?" Très sincèrement, elle est bien loin d'être dans sa zone de confort.

L’année prochaine, je ne m’inscrit à rien, je reste chez moi et évite ces lieux terrifiants pour le plaisir de l’être. J’ai eu du mal à survivre à mon Meetbex, ai failli mourir au Lizzie Hotel et maintenant cela. Non, vraiment, c’est un être suprême qui essaye de me faire passer un message : ma grande, reste chez toi à regarder Casper et en mangeant des bonbons sous la couette, la lumière allumée. Je regarde @Gabe Moretti qui a l’air tellement à son aise et compte le nombre de mes respirations pour ne pas me mettre à paniquer réellement. C’est une technique ancestrale, paraît-il. Ça n’a jamais marché avec moi mais j’espère que ce soir sera l’exception. Tu crois qu’ils vont pas nous râler dessus si je viens à faire une citrouille qui a des coeurs à la place des yeux ? Après tout, nous avons été engagés pour décorer le lieu mais dans les Fright Night, il n’y a rien qui sonne mignon et intéressant. Mon regard se glisse sur @Scarlett Walder et je souffle Une jolie histoire ? Ou alors de ta précédente maison. Il paraît qu’il y a des trucs vraiment pas nets qui se passent là-bas… À la Adams, trop rien d’inquiétant, enfin je crois. Tant que ça ne parle pas de cadavres… Parce que là, c’est foutu !

Gabe éclata de rire, presque en silence, devant le dilemme existentiel de sa partenaire d'aventure. « Franchement ? Si tu fais une citrouille avec des cœurs à la place des yeux, ça rajoutera un peu de charme au côté effrayant. Un truc du genre “Mort d’amour”. Ça marche bien, non ? » Il ne semblait jamais avoir vu une citrouille avec des cœurs, et ça serait une première. Au fond, l’idée lui plaisait bien. « Sérieux, les histoires macabres et les décos qui font peur, c’est une partie du fun, mais y a toujours moyen de rendre ça... je sais pas, moins sinistre et plus marrant, tu vois ? Tu mets un cœur sur ta citrouille, et moi j’essaierai de lui trouver un sourire un peu moins tordu. » Quand elle mentionna la Adams House, il sourit en coin. « Ah, les Adams, un havre de paix comparé à toutes ces frayeurs, ouais. Mais si tu veux une jolie histoire… peut-être que @Scarlett Walder aura des trucs à raconter qui te feront oublier ces histoires de cadavres. En attendant, on va se dire que tant qu’il n’y a pas de fantômes collés à nous quand on rentre, on s’en sort bien. »