Down (rp libre)

10/10/2024 fin de journée.
TW: épuisement physique et mentale.

Les bras chargés de course pour la semaine, l’épuisement sur le visage, comme si chaque geste était une lutte de longue haleine, le corps qui lutte, l’esprit qui lutte pour garder le contrôle en public, là où avant je me serai probablement laissé aller sans peine sans avoir rien a faire du regard des gens. Mais peut être que cette fois ci c'était la fois de trop, le jour de trop. Un simple sac qui lâche, les courses au sol, le corps qui lâche, les nerfs qui lâches, totalement et les larmes qui ne cesse de couler incapable de me relever ou de repartir. Rejoindre la voiture ou quoi que ce soit. Je restais là au sol avec ma culpabilité et d'avoir tout foutu en l'air.

#rplibre.

DOWNwith @Lukas O. Spritz-Hood

south boston

10.10.2024

ràs

le travail terminé, de passage dans le secteur. seule quand tu viens faire quelques courses ici en cette fin de journée, les filles pour une fois qui ne sont pas avec toi. tout juste le temps de te garer et de t’extirper de ton habitacle que t’observes la scène de loin. un sac qui lâche, des courses au sol, la silhouette qui s’effondre. et tu te dépêches aussitôt, certainement guidée par ton instinct maternel et par l’urgence qui t’apparaît. à sa hauteur, tu remarques qu’il pleure ; le pincement au cœur malgré tout, tu te baisses pour ramasser ce qui s’est étalé autour de lui. « ça va aller, je vais vous aider… » le ton se veut volontairement rassurant. « est-ce que je peux ? » que tu demandes en désignant l’un des sacs encore entiers pour pouvoir ranger une partie de ce qui se trouve au sol.

Le corps tremblant de tout ce qu'il a besoin de relâcher depuis des semaines. Il fallait bien que ça arrive a un moment donné. Je restais a tout lâcher. Je ne sais combien de temps avant qu'une voix ne m'interpelle. Douce, calme, rassurante, apaisante. Quelqu'un qui prenais les choses en main sans que je n'ai a le faire. Un simple hochement de tête pour donner l'accord, lâcher le sac pour donner l'accès. Je n'avais pas plus de force de toute façon, la laissant faire, bloqué dans mes émotions, il fallait juste que ça passe, juste que je me calme.

@bruna finazzi

DOWNwith @Lukas O. Spritz-Hood

south boston

10.10.2024

ràs

le sac en main, tu t’occupes d’y ranger ce qui s’est déversé au sol sans te montrer brusque. ta présence se veut la plus rassurante possible au vu de l’état du jeune homme à côté de toi, préférant le laisser quelques instants reprendre ses esprits plutôt que de suite lui sauter dessus. ce n’est qu’une fois l’intégralité des courses ramassées et rangées que tu te tournes vers lui, te mettant à sa hauteur en reposant le sac plein sur le côté. « je ne sais pas ce que vous traversez et ce qui vous met dans cet état mais je peux faire de mon mieux pour essayer de vous aider, au moins. » que tu commences avec douceur. « est-ce que vous souhaiteriez m’en parler ? bien sûr, n’y voyez aucune obligation si vous ne le voulez pas. »

Les larmes ne cessaient de couler, je n'arrivais pas a m'arrêter, et encore moins quand la jeune femme prennait les choses en main, juste ramasser ce qui était au sol. Je tentais de reprendre mon calme, malgré tout, concentré sur ma respiration, exagérant chacunes pour quelles soient aussi profonde que possible. Jusqu'à ce que sa silhouette se mette face a moi. Relevant le regard, a ses mots. Non elle ne savait pas ce que je traversait et ce qui me mettait dans cet état. Un mince sourire pour la remercier, de son geste, de l'attention qu'elle me porte, de sa douceur. Un sourire qui disparaît, quand elle me propose d'en parler. Comment est ce que je pourrais partager tout ce que j'ai sur le coeur alors que la plus part des choses risquerait de mettre en danger trop de monde. Oh si je pouvais bien sûr que je livrerait tout ce que j'avais à dire. Reniflant, je venais passer ma main sur le visage, pour essuyer les larmes. je ... Ce ... c'est gentil ... Mais ... Mis a part si vous êtes une bonne fée ... Pleine de magie ... Parler ne rendra pas toute la mobilité a mon mari ... des mots qui n'avaient aucun sens probablement a ses yeux, un peu trop aux miens. La fée Colombe qui ne croyait plus vraiment en elle même.

@Bruna finazzi