KLAUS PARK › Woo Do-hwan

random facts
✧ 1m84 ✧ sourit peu ✧ a tendance à laisser les gens en lu sur meetsenger ✧ a besoin d'être intellectuellement stimulé pour s'intéresser à quelqu'un ✧ déteste qu'on l'interrompe quand il fait quelque chose ✧ méprise fortement les questions cherchant à obtenir de lui des aveux quelconques ✧ fume ponctuellement, c'est irrégulier ✧ ne danse pas ✧ ne boit que très peu ✧ aussi agréable qu'une porte de prison en soirée ✧ a déjà mis le feu au sac d'un bully de sa soeur, à la sortie des cours ✧ préfère être dans l'obscurité ✧ sait très bien cuisiner ✧ bloque facilement les gens qui l'importunent ✧ dessine pas trop mal ✧ tape super vite sur un clavier ✧ très bon aux jeux de précisions et de réflexes comme les FPS sur PC, ou les fléchettes ✧
histoire
› un L'aîné. Le premier né d'une petite fratrie, un bambin qui hurle à plein poumon, est en parfaite santé, et les parents s'en réjouissent. Mais ils s'en réjouissent aussi longtemps qu'on ouvre un paquet cadeau à Noël ; c'est super au début, après, ça fait partie des meubles.
› deux Le deuxième enfant arrive. Un petit frère, lui aussi en bonne santé. Mais c'est différent, les parents sont un peu de marbre face à son arrivée. Quand même si Klaus n'a pas vraiment de souvenir de cette époque, car à seulement trois ans, ses premiers souvenirs ne s'engravaient pas encore dans sa mémoire.
› trois C'est pour la troisième, la benjamine, que Klaus ne se réjouit pas non plus. Il a six ans, et même s'il ne comprend pas tout, il voit à la mine de ses parents que c'est "encore une autre". Y'a pas d'amour, pas d'envie de s'en occuper. Et à partir de là, le gamin a dû grandir un peu trop vite.
› quatre L'enfance bousillée par l'indifférence de ses parents. Il n'y a aucune violence, aucune dépendance, juste de la négligence. Tout est lent, chiant, et les jeux n'existent juste pas. Leur trouver des vêtements est une plaie, et ils auraient dû utiliser les préservatifs en plus de la pilule, car maintenant, ils sont légalement obligés de s'occuper de ces gamins. Klaus entend les mots et les imprime dans son esprit dès son plus jeune âge, et prend sur lui pour veiller sur son frère et sa soeur.
› cinq L'indépendance de Klaus est exemplaire et "soulage" les parents qui voient en lui l'opportunité de pouvoir rejeter sur ses épaules d'adolescents des responsabilités qui ne sont normalement pas les siennes. Ils partent en voyages, le laissent gérer la maison, la famille et ses études, car en bon gamin intelligent et débrouillard, Klaus parvient malgré tout à tenir le cap à l'école. Il révise avec ses deux cadets, organise les journées, les rythme, indépendamment de leurs parents. C'est aussi à cette période que Klaus commence à s'intéresser à la robotique, la programmation et les intelligences artificielles.
› six Les absences des parents deviennent finalement un soulagement pour lui. Moins deux bouches à nourrir, moins de gens à gérer dans la maison, et il est libre de s'organiser sans risquer de froisser un égo fragile. Klaus en vient à leur demander de partir prendre des vacances, de lui confier la maison, si bien qu'ils partent en roadtrip pendant plusieurs mois, et que c'est lui, à dix-sept ans, qui gère l'entièreté de la maison. Il esquive les services sociaux également, ne voulant pas perdre ni la maison, ni son frère et sa soeur.
› sept La majorité arrive, ainsi que la fin du lycée ─ et là, il se demande quoi faire. Parce qu'il a la double nationalité, et qu'il a de fait l'obligation de faire son service militaire en Corée du Sud avant la trentaine. Il sait aussi qu'il va devoir faire un choix entre ses deux nationalités, et l'idée d'abandonner son frère et sa soeur pendant un temps le dérange. Alors, de ses dix-huit ans jusqu'à ses vingt ans, Klaus travaille. Il prend un emploi dans un magasin d'électronique à Boston, et y travaille à temps plein, tout en gardant ses passions pour son temps libre.
› huit A vingt ans, avec le soutien de son frère et sa soeur, il s'envole pour la Corée du Sud et va fait son service militaire. Brillant, volontaire, assidu et endurant, il donne tort à tous ceux qui l'appelaient l'américain, et qui s'imaginaient qu'il était flemmard. Loin de là. Pendant un an et demi, Klaus renforce ses habitudes strictes et se montre exemplaire, jusqu'à ce qu'il soit relâché ; et là, il abandonne sa double nationalité. Une surprise pour beaucoup, car pourquoi faire son service pour ensuite abandonner le pays ? Mystère.
› neuf À son retour sur Boston l'année de ses vingt-deux ans, malheureusement, c'est la colère qui éclate. Prévenu par son frère et sa soeur qu'ils sont partis pour trouver leur propre appartement suite à des abus de leurs parents, c'est un Klaus particulièrement remonté qui vient régler ses comptes avec leurs parents. Il découvre les dettes, des imitations de signature et c'est la goutte de trop. L'explosion est violente, les injures sont dégueulées avec l'intensité d'un ouragan, et Klaus va retrouver son frère et sa soeur.
› dix Pendant un an, tous les trois s'installent ensemble dans un petit appartement de Boston, et Klaus ainsi que son petit frère travaillent. Ils ont rompu tout contact avec leurs parents, et ont décidé de s'émanciper administrativement d'eux, ne souhaitant pas hériter de toutes leurs dettes. Klaus est devenu le parent, l'unique, et c'est lui qui gère tout.
› onze Mais un peu avant ses vingt-trois ans, son frère et sa soeur découvrent les rêves abandonnés de Klaus ─ à savoir, Harvard ─ et également ses travaux secrets, sur internet. Ce que Klaus n'a dit à personne, c'est qu'il a déjà vendu ses services en tant que freelance, des programmes divers pour des machines spécifiques, et plusieurs paiements sont en attente d'être reçus, dont certains, avec un gros montant. Ils l'encouragent alors à poursuivre cette voie et l'incitent à tenter Harvard pour se spécialiser.
› douze Klaus est le premier surpris que son dossier soit accepté, avec une bourse de surcroit, compte tenu de l'instabilité de ses revenus mais surtout, de sa situation familiale. La nouvelle est fêtée en grandes pompes, et à la rentrée qui suit, Klaus rejoint les bancs d'Harvard.
› treize Tout semble bien se passer de son côté, jusqu'à ce que les parents reviennent et demandent de l'argent ─ pendant de longs mois, ils insistent, viennent à l'appartement de leurs enfants pour quémander, et quand Klaus menace de porter plainte, ils se rabattent sur les deux plus jeunes, allant les trouver sur leur lieu de travail ou de leurs études.
› quatorze Vingt-cinq ans, et il doit gérer les funérailles de ses deux parents. Un double suicide, que Klaus voit comme la finalité d'une vie de lâcheté. Il n'y a que de la colère, de la rancune, et le gamin qu'il n'a jamais pu être qui pleure au fond de lui. Les parents qu'il n'a jamais pu avoir quand il avait besoin d'eux, définitivement partis sans jamais s'excuser.
› quinze Mais la vie continue, reprend son cours. La routine s'installe. Cours en journée, muay thai en fin d'après-midi, projets persos le soir, et le repas en famille, avant d'aller dormir ; rince, repeat. Et c'est pas plus mal.