are you scream ? -- Rose

@Rose Morelli - cette année, c'est sur un déguisement de scream que ton choix s'est portés lorsqu'il a fallut aller acheter une énième connerie pour célébrer cette fête de l'horreur. Accompagné que quelques potes, tous à l'esprit gamins, tu te rend à la fête foraine vêtu de ton habits noirs, de ta cape, de ton masque à l'effigie du film et d'un faux couteau en plastique blanc. Pale imitation de la faucheuse qui a ôter son masque pour répondre à un texto, perdant de vu le reste du groupe alors que tes pas se confondent avec la brume au sol, parcourant les quelques mètres totalement à l'aveugle avant de déboucher aux abords la maison aux miroirs. Devant tu distingue une silhouette longiligne, impossible de savoir si elle t'es connue ou non à cette distance. L'esprit malicieux, recouvre le visage de ton masque avant d'avancer doucement en sa direction, cherchant le meilleur angle d'attaque pour surprendre cette proie et assouvir un désir totalement puéril. Instant suspendu, sort le couteau et le brandit en l'air dans un cris tout en parcourant les derniers mètres qui vous sépare. Jouant ton rôle à la perfection.

@Braden Featherington - idée merdique. me changer les idées. prendre l’air frais. suivre le groupe parce que j’ai rien de mieux à faire. apparemment. cesser de broyer du noir, tenter de faire de nouvelles rencontres. ou juste me vider l’esprit. les ordres qu’on avait cessé de m’envoyer tout le week-end. j’ai soupiré, et j’me suis pointée. au pied de cette fête forraine de l’horreur. le vent nocturne qui passe soulève violemment les cheveux. arrache un frisson désagréable. brouillard qui s’intensifie à mesure qu’on s’approprie l’espace. silence morbide. boucan infernal des pulsations dans la poitrine, comparé à cette absence de bruit. les pieds qui trébuchent quelque fois, les pas qui se font trop rapides pour moi et m’voilà déjà en train d’errer. seule. visage qui se veut serein. l’ego en jeu. la fierté pour unique intérêt. des miroirs à foison. ayant pénétré dans le pire endroit qui puisse exister. mon reflet comme unique présence. en plusieurs exemplaires. l’envie de faire demi-tour, prétextant une excuse aux autres quand j’te vois arriver par derrière. le cri effroyable qui me fait sursauter. les jambes qui fuient, prennent de la vitesse. immédiatement. dès que j’te vois courir après moi. un putain de couteau à la main.  — MAIS PUTAIN j’hurle, cri du désespoir. peinant à me retourner pour connaitre ton identité. les sueurs froides, et le regard qui devient vitreux. quand j’prends conscience, que t’as pas de visage. le déguisement de scream. manquait plus que ça. visage qui se prend un mur. croyant que c’était pas une illusion. juste un vrai miroir que j’viens de me prendre en pleine face. le corps qui retombe sur les fesses. complètement sonnée.

@Rose Morelli -- Gamin sans aucunes limites, poursuit ton but de la faire flipper totalement gratuitement, surtout parce que t'as reconnu ses boucles brune et sa voix grave et que y a bien trop longtemps que tu n'as pas eu l'occasion de l'embêter un peu. Corps qui se plis en deux, contaminé par des rires bien trop violent lorsqu'elle se tape un miroir en tentant de te fuir. Le masque que tu retires laissant tomber ton couteau par terre pendant que tu tentes de reprendre ton souffle perturbés par le fous rire qui t'anime. « toujours aussi drôle mini Morelli » parce que la vrai Morelli , celle qui campe le rôle de meilleure amie dans ta vie, gardera à vie son unique surnom, malgré l'affection pour sa cousine et celle qui fut l'année dernière ton date de saint valentin. Un doigts vient essuyer une larme au coin de ton œil tandis que ta respiration commence à se faire de nouveau normal. « j'espère que tu t'es rien cassé quand même ? » tu demandes en t'approchant d'elle presque avec prudence, t'attendant à ce que son caractère de feu te fasse de nouveau partir dans un fou rire incontrolable.

@Braden Featherington - deux corps physiquement présents dans un même cercle restreint, l'état d'esprit qui les différencie. toi, plié en deux. tordu de rire. rire sinistre qui m'arrache un râlement. moi, tombée sur le fessier, la douleur qui irradie. le visage comprimé entre les mains, tâchant de reprendre une respiration convenable. tu finis par retirer ton masque, masque que j'aurais fini par t'arracher tôt ou tard. et l'étonnement vient se peindre sur mon visage — braden ? j'souffle, sonnée. désorientée. pensées désorganisées qui tentent de faire le tri. l'crâne en feu. en ébullition. les morceaux du puzzle qui s'imbriquent les uns aux autres. et j'fronce les sourcils. spontanément. l'atmosphère qui s'électrise. — t'approche pas, j'vais te frapper j'te préviens, menace qui prend vie dans le ton employé à ton encontre. tentant de me relever mais la chute d'adrénaline se fait ressentir, et j'retombe lourdement en arrière. les jambes en coton. — tu viens de m'invalider pour la journée, fier de ta connerie ? l'regard toujours aussi sombre qui t'accuse. partagée entre l'envie de t'envoyer chier et celle de te garder à mes côtés. pour m'servir de support. faut bien te trouver une utilité maintenant.