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Une soirée au mois d'août 2024

Il regarde son reflet dans le miroir devant lui, tirant un peu sur le nœud de sa cravatte, clairement c'est pas une tenue qu'il apprécie... Etre zappé comme un pingouin... Lui qui adore être en training et t-shirt large, le voilà dans un costume trois pièces. Il a pas la dégaine pour ça.. Ses mèches ébouriffé, ses tatouages, clairement il ne colle pas au milieu de cette mission et pourtant il doit se retrouver à jouer les serveurs dans une soirée mondaine pour garder un oeil sur la fille d'une grosse pompe qui les finances. La bonne blague. Ils auraient pu trouvé quelqu'un d'autre, mais non. Il soupire le Martinez déjà bien agacé de cette mission juste à cause de la tenue et il s'attend déjà au pire avec les invités de la soirée. Ses riches qui ne manqueront pas de le critiquer, de se sentir supérieur uniquement parce qu'ils ont eu la chance de bien naître. Enfer, voilà le mot qui désigne cette soirée. Il préférait grandement aller se jeter dans la fosse aux lions que ça. Il est trop tard pour signer et devenir Gladiateur peut-être ?

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"Martinez, arrête de trainer et prend ce nouveau plateau. " Il sait pas combien de coupe de champagne il a déjà servie ce soir, combien de fois il a répéter la même chose. Il est lassé, surtout que la demoiselle ne semble pas décidée à faire des emmerdes à son paternel ce soir. "Hey le serveur, ma coupe est vide apporte m'en une autre." Et dire qu'on prétend que c'est gens bien élevé, à croire que le dealeur est lui aussi un membre de la haute société de Boston étant donné que lui aussi il hèle les gens de la même façon, ce Hey grossier qu'on lui a reproché plus d'une fois. Sourire de façade, il s'approche de l'homme en question. "Voici un nouveau verre pour vous monsieur." Putain de rôle à la con, il a juste envie de lui faire bouffer son verre, mais non, surtout que ce type depuis tout à l'heure n'arrête pas de l'appeler pour tout et rien. " Se verre est sale ! Je refuse de boire la dedans." Son regard se pose sur la coupe de champagne, intact. Il est ravi le blond... Car il vient pour empêcher une certaine demoiselle de faire une esclandre et c'est lui qui en subit une pour rien du tout... Heureusement que la soirée est déjà bien avancé et que la demoiselle ne tardera plus à partir.

L'homme repose alors le verre sans aucune attention sur le plateau, le faisant se renverser sur la tenue du Martinez, non sans éclabousser son visage au passage. L'homme éclate alors de rire. Un rire gras et moqueur. La mâchoire crispé, l'envie de lui couler un pain dans la figure est là, mais le Bostoniens ne peut en aucun cas se faire foutre dehors. Il serre les dents. "Je vous fait servir une nouvelle coupe Monsieur." Il s'éloigne alors de l'homme, tête baissée, la mâchoire contracté, un collègue apportant déjà une nouvelle coupe de champagne à l'homme, probablement après avoir vérifier que celle-ci était bien ruisselante. Pour sa part, le Martinez quitte la pièce pour aller dans les toilettes, retirant rapidement sa chemise blanche couverte de champagne pour tenter de la rincer un peu et se rincer lui-même un peu le visage au passage.

@Andy Skovsgaard

L'eau froide sur le visage lui rafraichit un peu les idées. De quoi le calmer suffisamment pour ne pas qu'il attente ce type à la sortie pour lui refaire son portrait de petit riche. Il prend la peine de frotter, l'impression que le champagne colle à sa peau, c'est là que la porte s'ouvre. Il redoute devoir le gars la franchir parce que si les ardeurs du blond on été refroidie, une nouvelle provocation pourrait le faire redémarrer au quart de tour. Mais non, c'est un autre type, aussi habillé en pingouin. Il ne prend pas la peine de le détaillé plus que cela. Peut-être aurait-il dû car il se retrouve surpris par la remarque qui fusent des lèvres de l'homme. Un numéro de charme. Il éclate de rire le Martinez. Ça ? Un numéro de charme ? Le mec ne doit pas avoir l'habitude de se faire charmer alors.

Le blond, il relève le regard pour observer le reflet dans le miroir de l'homme qui passe maintenant derrière lui. De profil, il n'a pas l'air si dégueulasse que ça alors les propos le surprennent encore plus. Peut-être qu'il a jamais eu de numéro de charme de la part d'un autre homme alors ? Un hétéro à cent pourcent ? Non, sinon il n'aurait jamais fait un tel commentaire, plutôt même à l'inverse et le Martinez n'aurait pas pu remarqué le petit sourire sur les lèvres. La vue de son torse semblant réellement plaire à cet homme. Il attrape alors quelques serviettes pour s'éponger le visage, bien que ses mèches décolorées restant encore un peu humide. Il devrait maintenant s'afférer à rincer sa chemise avec l'eau pour éviter qu'elle ne lui colle à la peau à cause du champagne et ensuite la sécher avec le sèche-main électrique, mais il ne le fait pas. Froissant le papier humide entre ses doigts, il se tourne vers l'homme qui semble prendre un grand plaisir à le reluquer. "Que le numéro de charmes commence alors." Il esquisse un sourire en s'approchant de l'homme encore occupé à se laver les mains. Il se glisse dans son dos, venant se presser contre lui, de sorte à le coincé contre le lavabo. Une main se glissant sur la taille de l'homme tandis que l'autre vient effleurer son bras. Quitte à être venu ici pour se calmer, autant le faire correctement et éventuellement tirer son coup si l'occasion se profile non ? Il n'est pas difficile sur la marchandise le blond, surtout que de toutes façon il sait que peut importe la beauté ou l'âge de la personne, ça sera jamais pareil que quand il couchait avec Lyssandre... Tout est plus fade quand il ne s'agit pas du Wayne. "Vous préférez la douceur ou la brutalité ?" Susurre-t-il doucement dans son oreille, son souffle chaud venant heurter le derme de l'homme avant que les lèvres de Florian ne lui appose un baiser dans le coup. Il est capable de faire les deux le Martinez, mais autant répondre à la demande de l'homme pour le combler dans ce soi disant petit numéro de charme.

Les lèvres du Martinez qui effleurent doucement la peau de l’homme, comme une promesse qu’il se passera bien plus de chose si il le désire et clairement, vu la réponse, il va s’en passer des choses ici ce soir. Sourire qui prend place sur les lippes du plus jeune, alors qu’il relève le regard pour contempler le faciès de l’homme dans le miroir alors qu’il vient d’attraper une serviette pour s’éponger les mains. "Et c'est quoi ton inspiration du moment ?" Souffle-t-il en le laissant pivoter pour lui permettre de lui faire face. Sourire qui ne quitte pas ses lèvres alors qu’enfin, il regarde l’homme dans les yeux sans passer par le miroir.

La  réponse à sa question ne vient pas par des mots mais par des actions, de quoi séduire encore plus le dealeur, de quoi l’amuser également alors qu’il accepte de reculer, son dos repoussant la porte d’une des toilettes de la pièce avant de se retrouver pousser encore plus loin.

Souffle qui se coupe un bref instant quand son dos dénudé rencontre la froideur du carrelage mural. Si l’homme a pensé à le préserver de l’eau, il n’a nullement pensé à le protéger du froid. Frisson qui parcourt son échine et marque son derme… Mais cela n’est pas uniquement dû à la température glaciale de la faïence… Non, les mains qui se sont apposées sur lui, sur ses hanches et maintenant les lèvres chaudes de l’homme sur son derme y sont pour beaucoup.

Passif, il ne sera jamais le Bostonien. Glissant ses doigts dans les mèches plus foncées de l’homme, il fait saisir sa chevelure pour lui redresser la tête alors que la jambe de celui-ci vient caresser la bosse en train de se former dans son pantalon. Son regard croisant à nouveau celui de l’homme, il vient saisir ses lèvres pour un baiser fougueux, pour faire monter la température entre eux.

Lèvres qui se rencontrent pour la première fois. Goût de petit four qui arrive sur la langue du Martinez. Lui qui n’avait fait que les servir pouvait maintenant en déguster la saveur de façon détournée et bien plus agréable.

Il libère la crinière de l’inconnu, retrouvant ainsi sa mobilité pour venir s’attaquer à la chemise de l’homme. Vêtements de trop pour pouvoir profiter à foison de son corps. Il désire l’en libérer pour ainsi profiter de lui dans son entièreté et non par morceau ciselé.

Caresses sur sa peau, il apprécie ce simple contact qui ne laisse pas du tout son corps indifférent. Douceur agréable, chaleur plaisante. Corps à corps qui lui offre ainsi un moment de répit, un moment de chaleur humaine. Ses doigts à lui s'attèlent à déboutonner la chemise, faisant sauter les boutons l’un après l’autre, preuve d’une certaine dextérité chez le Martinez. Non pas qu’il déboutonne souvent des chemises, mais il l’a déjà fait plus d’une fois, surtout dans des moments comme celui-ci que cela soit avec une femme ou un homme. Les deux pans maintenant détachés, il se saisit du tissu des deux mains pour le repousser de chaque côté des épaules, aidé par un moment de l’homme. Ainsi c’est par terre que la chemise finira la soirée. Chose qui ne semble pas déranger l’homme de bonne famille, cassant ainsi un peu le cliché que le jeune homme peut avoir sur eux. Ainsi, même les plus riches peuvent avoir des moments où l'apparence ne compte plus, ou souiller un vêtement dans des toilettes semi-publique n’est pas un problème. A moins que le but de l’homme soit de lui pourrir la vie après en lui faisant parvenir la facture onéreuse de son teinturier. Au pire, il lui fournira un faux nom et ainsi il aura la paix. Ce n’est pas comme si il était désireux de le revoir ensuite. Sauf si peut-être l’homme arrive à lui faire oublier Lyssandre un bref instant, ce dont il doute fortement.

Libre accès maintenant au torse du plus âgé, il ne se fait pas prier pour découvrir le tracé de sa musculature qu’il dessine de ses mains en venant déposer ses lèvres sur la peau chaude de son amant. La cravate est toujours présente autour de son cou, bien que desserrée. Il pourrait la lui retirer d’un geste de la main, mais à l’inverse il préfère s’en saisir pour le retenir, usant de l’accessoire comme s' il s’agissait là d’une laisse.

Un autre bouton qui saute, délesté du poids de sa ceinture depuis un bref instant que déjà, il sent la paume de l’homme sur son entre-jambe. A croire que l’un comme l’autre ils sont réellement en manque de sexe. Avide comme lui, il se presse contre cette main intrusive, pour la sentir encore plus contre son service trois pièces. Il laisse entendre un soupire alors qu’il vient poser ses mains sur les demi-lunes de l’homme pour s’en saisir et les malaxer. Non il n’avait pas du tout prévu cela en entrant dans ses toilettes, il ne pensait même pas réussir à se calmer réellement de l’agacement que l’autre homme lui avait provoqué… Mais ce gars avait réussi à lui faire oublier cet incident. Comme quoi c’est bien avec son entrejambe que le Martinez, il réfléchit la plupart du temps.