zeki çayoğluanwar hadid
caractère
ISTJ 1W9
melancholy - phlegmatic ⸻ the analyst.
réservé, loyal, détaché, introspectif, impassible, sérieux, responsable, pragmatique, méticuleux, raisonnable, consciencieux, implacable, réfléchi.
melancholy - phlegmatic ⸻ the analyst.
réservé, loyal, détaché, introspectif, impassible, sérieux, responsable, pragmatique, méticuleux, raisonnable, consciencieux, implacable, réfléchi.
groupe
Zeki est un esprit farouchement indépendant, allergique à tout ce qui ressemble de près ou de loin à un groupe d’appartenance. Il méprise ces clubs élitistes, les considérant comme des distractions inutiles, bonnes uniquement à satisfaire l'ego de gamins fortunés en quête de validation sociale. Pour lui, suivre son propre chemin est bien plus important que de s'enfermer dans ces jeux de façade. Il n'a besoin de personne pour avancer, et chaque pas qu'il fait le rapproche davantage de la liberté qu'il chérit au-dessus de tout.
admission à harvard
Zeki a réussi à intégrer la prestigieuse Harvard Kennedy School of Government pour y poursuivre des études en science politique, une réalisation rare pour un jeune homme issu de la classe moyenne basse de Milwaukee. Depuis son plus jeune âge, il a toujours été considéré comme exceptionnel, un prodige dont le potentiel brillait déjà dans les premières lueurs de l’apprentissage. Tout au long de sa scolarité, il a excellé en littérature, philosophie et histoire, captivant l'attention de ses enseignants. Convaincus de sa destinée prometteuse, ils se sont mobilisés pour l'accompagner dans l'élaboration de sa lettre de motivation, persuadés qu’il irait loin. Ce travail collaboratif a donné vie à un récit qui témoignait de sa passion pour la politique et de son engagement intellectuel. Grâce à ses résultats académiques éclatants et à son potentiel indéniable, Zeki a bénéficié du fonds d'aide de Harvard, qui couvrait intégralement ses frais de scolarité et d'hébergement, puisque sa mère, célibataire, gagne moins de 65 000 dollars par an. Ainsi, il a pu se consacrer pleinement à son parcours dans cette institution prestigieuse, sans le poids d'un prêt sur ses jeunes épaules.
anecdotes
tw: agression sexuelle et harcèlement scolaire!
un. bâtard honni ⸺ Zeki est né en 1999 dans une petite maison de Gaziantep, au milieu des traditions, baigné dans les odeurs de simits et de café turc. Dès sa naissance, il fut marqué par les commérages du quartier : né hors mariage, il était perçu comme un "bâtard", un enfant de la honte. Sa mère, Azra, était méprisée par le voisinage. Elle n'avait jamais désiré l'enfant qu'il était, il est fruit d'un malheur terrible, dont elle ne pût se débarasser étant donné les moeurs et les croyances. Alors, elle ne supporta pas sa présence dès sa naissance, et le rejeta pleinement. Pourtant, Zeki trouvait réconfort auprès de ses grands-parents, qui l'élevèrent avec amour et ne le jugèrent jamais. Ses grands-parents étaient évidemment turcs, mais il comprit rapidement qu'il y avait dans la famille du sang palestinien, en plus d'une tante néerlandaise.
deux. l'Âme héréditaire ⸺ Le grand-père de Zeki, un homme cultivé malgré ses origines modestes, lui offrit à 5 ans sa première leçon de littérature. Il lui lut des poèmes d’Orhan Veli et de Nazim Hikmet sous l'ombre d'un figuier du village. Ce moment scella le lien de Zeki avec la littérature, son grand-père lui ayant révélé le pouvoir des mots pour échapper à la cruauté du monde extérieur. Il fut captivé par ces récits profonds.
trois. solitude Muette ⸺ À l'école, Zeki était souvent mis de côté. Personne ne l’invitait à jouer au football, ou à jouer tout court et il passait ses récréations seul, dans les coins tranquilles ou à la bibliothèque. Les autres élèves le qualifiaient de "bizarre", un mot qui revenait souvent pour décrire ce garçon introverti. La lecture était devenue son unique refuge, lui permettant de se soustraire aux moqueries et à la marginalisation sociale le temps d'un instant.
quatre. exil amer⸺ Le déménagement à Milwaukee fut un choc pour Zeki. À dix ans, sa mère, sous l'impulsion de sa tante qui parla d'un avenir meilleur ailleurs, décida de quitter Gaziantep pour les États-Unis, espérant un renouveau. Elle refusa d'emmener Zeki avec elle, au départ, mais l'avis et le regard des autres lui fit ployer le genou et la força à miger avec ce qu'elle nommait "son poids". Ce fut un déchirement pour Zeki, qui laissa derrière lui ses grands-parents, ses piliers affectifs. À Milwaukee, il se heurta à la barrière de la langue et au racisme latent de ses camarades de classe. Isolé dans cette nouvelle vie, il n'avait encore une fois rien que ses manuels et ses livres. Son départ fut difficile, le peu d'amour qu'il avait ayant maintenant disparu, et confronté à la barrière de la langue, il s'enferma dans un mutisme. Au lieu de parler, il se cantonna à la lecture, dévorant tous les livres passant sous sa main. Il goba toute la littérature de jeunesse, et très tôt, s'intéressa à des romans classiques, s'intéressant à Mark Twain, Edgar Allan Poe, John Steinbeck. Son livre préféré, à onze ans, était Gatsby le Magnifique de Fitzgerald. Il en parlait des heures, obsédé par l'histoire à ses grands-parents au téléphone.
cinq. éveil ⸺ À quatorze ans, Zeki découvrit une vieille édition des dialogues de Platon dans une librairie d’occasion. Cet ouvrage devint son plus grand trésor, et il se plongea dans les œuvres philosophiques avec une passion nouvelle. Il dévora ensuite les écrits de Nietzsche, Sartre et Camus, trouvant dans leurs idées un écho à sa propre révolte intérieure contre le monde et ses absurdités. Ces lectures lui permirent d'apprendre pleinement la langue anglaise. Ses professeurs furent subjugués face au garçon qui ne ratait pas une minute pour lire et se cultiver. Il était un petit prodige en littérature mais aussi en philosophie, spécialité qu'il eut le droit de choisir une année à l'avance sur les autres.
six. l'appel décolonial ⸺ L'année suivante, Zeki fut bouleversé par la lecture de Peau noire, masques blancs de Frantz Fanon. Ce livre lui ouvrit les yeux sur les mécanismes de domination coloniale et les injustices raciales, un thème qui résonnait avec son propre vécu d'immigré à Milwaukee. Fanon devint une figure centrale dans ses réflexions, aux côtés d’autres auteurs décoloniaux comme Aimé Césaire et notamment Edward Said qui se penchait sur "l'Orient", ce qui le mena à réfléchir longuement sur son pays d'origine.
sept. la foi rouge ⸺ C'est lors d'un cours d'histoire à seize ans que Zeki entend parler pour la première fois d'un système différent de celui dans lequel il vivait : le communisme. Il étudie tout un mois en classe sur le sujet, et le voilà reparti dans une obsession et des heures à la librarie. Zeki découvrit les écrits de Léon Trotski et fut immédiatement captivé par sa critique du stalinisme et sa défense de la révolution permanente. Il se plongea dans ses œuvres mais aussi celles de Lénine, Rosa Luxemburg et Max Shachtman, adoptant des idéaux révolutionnaires contre l'injustice sociale. En parallèle, il se pencha sur l’histoire des luttes ouvrières, trouvant dans ces mouvements un prolongement de son engagement pour la liberté et l’égalité. Il en fut tant inspiré, qu'il sortit de son mutisme pour se rapprocher d'associations politiques du lycée, mais aussi à l'extérieur de celui-ci, cotoyant des adultes provenant de syndicats sans pour autant être inférieur à eux en terme de culture.
huit. un nouveau rêve ⸺ C'est son professeur de philosophie qui malgré l'intêret de toute l'équipe éducative, fut le plus intéressé par le garçon. Il lui donna du travail supplémentaire, non pas pour le punir, mais pour l'encourager encore et encore dans sa poursuite du savoir et pour le stimuler intellectuellement. Il avait remarqué son talent intellectuel extraordinaire, en particulier dans les domaines de la philosophie et de la politique. Ses dissertations reflétaient une profondeur de réflexion que peu d'élèves de son âge possédaient. Alors qu'il terminait son lycée avec des résultats exceptionnels, plusieurs de ses enseignants l'encouragèrent à viser des universités prestigieuses comme Harvard, malgré ses réticences initiales. Pour Zeki, Harvard n'était qu'une instutition purement élitiste... et il n'en avait simplement pas les moyens. Pourtant, il se retrouva à rêver de partir de Milwaukee. Echapper à sa mère, à ses sautes d'humeurs, ses cris et leurs disputes.
neuf. le pouvoir des mots ⸺ Lorsque vint le temps de rédiger sa lettre de motivation, Zeki savait qu'il devait se démarquer des milliers d'autres candidats. Guidé par ses professeurs, il entreprit de raconter son histoire personnelle avec une honnêteté brutale. Il décrivit son parcours singulier, depuis Gaziantep jusqu'à Milwaukee, ses combats contre l'indifférence de sa mère, le racisme subi à l'école, et son évasion intellectuelle dans les livres, son amour profond de la littérature, de la philosophie et des sciences politiques. Il expliqua comment ces expériences l'avaient façonné, l'avaient poussé à devenir un esprit indépendant, un chercheur de vérité et un critique des systèmes sociaux injustes. Cette lettre qui ouvrit les portes de la Harvard Kennedy School of Government, et ses résultats lui assurèrent une bourse importante.
dix. liberté retrouvée ⸺ Dès son arrivée à Harvard, Zeki sentit un poids se lever de ses épaules. Loin de Milwaukee et des souvenirs sombres liés à sa mère, il éprouvait une sensation de libération neuve. Harvard représentait pour lui un nouveau départ, un environnement stimulant où il n’était plus l’enfant marginalisé, mais un étudiant respecté. Bien qu’il ait quitté il y a longtemps la proximité de ses grands-parents adorés, il restait en contact régulier avec eux, leur téléphonant chaque semaine pour partager ses réussites. Ils restaient son ancre émotionnelle, et Zeki économisait chaque centime gagné grâce à son travail de tutorat à l'université, avec l'espoir de retourner un jour à Gaziantep leur rendre visite. À Harvard, il trouva un équilibre entre l’étude et l’indépendance, loin de l'ombre oppressante de sa mère avec qui il n'a plus aucun contact.
onze. une histoire de sentiments ⸺ C’est également à Harvard que Zeki fit ses premiers pas dans le monde des relations amoureuses. Il rencontra une étudiante dans son cours de philosophie politique, et pour la première fois de sa vie, il se permit d’ouvrir son cœur à quelqu'un. Leur relation ne dura pas longtemps et se termina de manière plutôt abrupte car il était très distant émotionnellement à cause de ses blocages, mais cette expérience fut révélatrice pour Zeki. Non seulement elle lui permit d’explorer des émotions nouvelles, mais elle ouvrit également la voie à une sociabilisation plus fluide. Sa petite amie l'avait introduit à plusieurs groupes d’étudiants, lui permettant d’élargir son cercle social.
douze. doctorat révolté ⸺ Toujours extrêmement influencé par ses lectures trotskistes et décoloniales, il choisit de poursuivre un doctorat en science politique, avec une thèse portant sur l’évolution du communisme dans les mouvements contemporains. Depuis l'an dernier, il se plonge avec une rigueur absolue dans la rédaction de sa thèse, explorant les rouages des théories révolutionnaires et leur application dans les luttes actuelles. Ses recherches sont intenses, mais Zeki s'épanouit dans ce domaine qu'il considère non seulement comme un devoir intellectuel, mais aussi comme un acte militant. Sa quête de justice sociale se nourrit de cette étude approfondie, et il espère qu'un jour, ses travaux auront un véritable impact sur le monde.
treize. reférences ⸺ Dans son petit coin de lecture à Harvard, Zeki a érigé une véritable bibliothèque personnelle, un sanctuaire d'idées. Ses auteurs récurrents sont Trotsky, Luxembourg, Fanon, Gramsci, Marx, Engels, Orwell, W.E.B. Du Bois, Michel Foucault et Bakounine. En terme de personnalités, il est un grand admirateur de Malcolm X, Che Guevara, Lénine, Castro, Bolivar et Sankara.
quatorze. inspiration ⸺ Extrêmement investit dans la vie syndicale et les nombreuses associations de sciences politiques, Zeki cotoie constamment ces milieux. Sa vie entière est dédiée à la lutte. Il n'a pas d'autres hobbies ni passe-temps. Il ne fait que penser à ça, lire ça, s'investir dans ça, et quand il travaille c'est en tant que tuteur pour les classes de licence et master. Qu'importe de quoi vous lui parlez, il finira par revenir à ça. Son plat préféré ? Le çig kofte. Alors oui, c'est un plat traditionnel à base de bulgur, de tomates, d'oignons, de piments et d'épices, mais il est préparé de manière collective, favorisant ainsi l'unité et le partage au sein de la communauté. Et puis franchement, en tant que nourriture simple et accessible, le çig köfte incarne également la résilience et l'adaptabilité, rappelant que l'innovation et la collaboration sont essentielles dans la lutte pour la justice sociale, les aliments sont simples et abordables, c'est de la cuisine populaire, celle du peuple. Gloire au peuple.
- Code:
<pris><i class="bi bi-check"></i><b>ANWAR HADID</b> <span>@"Zeki Çayoğlu"</span></pris>
(Zeki Çayoğlu)