le petit d'oiseau d'ace va sortir. ah j'oubliais, tu l'as jamais vu [fallose]

elle finit les cours à dix neuf heures. garée sur cette place de parking. les informations transmises étaient claires. remerciant le talent d’amore pour dénicher un emploi du temps. convaincue qu’il était capable de bien plus. fraicheur nocturne qui force les bras à rester croisés. remettant en place ma veste. t’attendant de pied ferme. le poing qui démange. les pensées en vrac. incapable de contrôler ces envies de te voir manger le sol. de te voir me supplier. t’imprimer le mot respect dans ton crâne. à partir du moment où tu l’avais chauffé alors que t’avais conscience qu’il était déjà pris, y’avait plus besoin de réfléchir. de s’inquiéter pour ta gueule. tu méritais tout ce qui t’arrivais. tout ce qui allait t’arriver. paye les conséquences de ton immoralité. silhouette qui finit par avancer dans ma direction, ton visage aperçu dans mon enfance qui conserve les mêmes traits. les souvenirs lointains. — fallon c’est ça ? j’te dévisage, langue qui claque dans le palais, dédaigneuse.

@Rose Morelli/tw ; ras for the moment

L’ambiance studieuse et tamisée de la bibliothèque est exactement ce qu’il me faut en ce moment. Ayant pour programme de rejoindre Wes à vingt heures au restaurant, j'ai plutôt décidé de lire à la bibliothèque de l'université, en attendant de ne pouvoir sentir les heures défiler. Je laisse tomber mes affaires sur un bureau dans un bruit sourd et m’affale sur la chaise de bois en soupirant. Sous les livres que je dévore, les heures s'écroulent, puis les minutes et enfin les secondes. Le bide qui gronde, me rappelle la sortie. Les prunelles jettent un coup d'œil sur mon tel et remarquent le temps passé. Immédiatement, je range les livres dans les rayons et emprunte l'allée du parking. Et plus les pas me rapprochent, plus une silhouette s'en dessine. Chevelure brune, le visage fermé, analyse rapide qui ne passe pas inaperçu sous mon regard intrépide. — Mh. Ouais ? Bout de femme dont le visage m'est totalement inconnu. Qu'est-ce qu'elle fout ici à cette heure ? Et surtout, pourquoi me dévisage-t-elle autant ?

les rétines méprisantes qui observent les moindres détails. te détaillent dans son intégralité. ce que l’astre lunaire est en mesure de me procurer en terme de luminosité. une brune aussi. ou peut-être châtain. couleur à peine dissociable dans la pénombre. même silhouette que la mienne. plus petite. l’esprit qui se perd dans cette rage intarissable. l’incompréhension pour moteur principal de mes actions. c’est avec ça que tu t’es amusé ace ? images dégradantes qui refont surface. empêchent d’être raisonnable. pas prévu de l’être de toute façon. ne faisant pas dans la compassion, ni dans la charité. — parfait j'voulais juste être sûre. les jambes bougent pour se rapprocher. avaler la distance. la main qui se lève pour frapper ta joue. en espérant y avoir mis toutes mes forces. — ça c'est pour avoir couché avec un mec déjà en couple espèce de salope.

@Rose Morelli/tw ; Vulgarité

Je n'ai pas le temps d'assimiler ses paroles, qu'une main frêle, dotée d'une force féline vient s'abattre sur ma joue. L'ovale qui tourne de profil, le portable qui s'écrase de surprise contre le sol et fait sauter la coque et la batterie. Ma paume vient caresser la douleur de l'instant. Et je comprends mieux... C'est la fameuse Rose. Aussi cinglée que son frère. Pas un pour rattraper l'autre. Sourire narquois étire mes lèvres alors que je tourne la tête pour lui faire face. — Et puis quoi ? Me frapper t'aidera à oublier qu'il a kiffé me lécher l'entre-jambe ? Propos vulgaires. Juste pour la faire sortir de son confort de petite princesse de pacotille. — Si tu savais comme il était dur. C'était un plaisir de le sucer. Et puis, on n'a même pas pensé à toi, c'est triste. Y avait que mon prénom qui ressortait de sa délicieuse bouche, quand il me prenait comme un fou. Elle se prend pour qui cette connasse, à toucher mon visage ? Ma fierté. Le pas qui se rapproche d'elle, paume qui agrippe ses mâchoires, enfoncent les ongles. — Tu dois mal le sucer pour qu'il prenne autant plaisir entre les cuisses d'une autre ! Je n'arrange peut-être pas son cas, à Ace, mais je m'en fiche. Je ne compte pas me laisser faire sous prétexte qu'elle veuille défendre ses droits. Je m'en balec des droits. Des règles. Je ne suis que mes propres règles, point barre. Main qui relâche son visage en la poussant un peu plus loin de ma carcasse.

sourire qui se fâne au fur et à mesure que tu répands ton poison. inepties qui s’enchainent. les bras se croisent, les sourcils se froncent. le corps qui demeure immobile, les émotions contrôlées. ne désirant pas te montrer mes failles. à quel point t’ébranles mes convictions. mots d’ace qui contrebalancent les tiens. rajoutant ceux d’amore. j’commence à douter. la colère vacille un court instant. description lugubre à m’en faire vomir. tous ces détails que tu me balances. impossible que tu les aies inventés. il a kiffé me lécher l’entre-jambe. un plaisir de le sucer. tu dois mal le sucer pour qu’il prenne autant plaisir entre les cuisses d’une autre. ça fait mal. plus que je ne voudrais l’admettre. j’me perds dans ces images qui souillent mes pensées. n’ayant pas prêté attention à tes agissements. jusqu’à ce que j’sente tes ongles s’enfoncer dans mon épiderme. la mâchoire agrippée. les pensées qui se bousculent instantanément. prête à te remettre une droite mais tu finis par te détacher la première. le corps poussé en arrière. le crâne qui carbure à l’adrénaline. les pulsations rythmées par le bruit de la rage. noircit les orbes pointées sur toi. distance effacée pour agripper tes cheveux. violemment. au point de faire pencher ton visage sur le côté. pour que j’puisse aisément atteindre ton oreille. — écoute moi ce que j’vais te dire. si tu crois une seule seconde que tu lui fais de l’effet, t’es aveugle ma pauvre fille. t’es tellement habituée à ouvrir tes cuisses, parfaite pute que t’es, que tu prends tes fantasmes pour de la réalité. touche autant de fois le corps d’ace. continue de faire ta chienne. continue de ramper à ses pieds si ça te chante. mais dis toi que t’auras que ça. le reste. j’relâche tes racines pour saisir à mon tour ta mâchoire entre mes doigts. enfoncer un ongle au niveau de ton coeur. — ça m’appartient. tu seras toujours la bouche-trou. le trou qu’on peut culbuter parce que t’aimes te sentir impuissante. le plaisir que tu décris, c’est rien comparé aux nuits qu’on a passées ensemble.

@Rose Morelli/tw ; Vulgarité

Aussitôt repoussé, qu'elle revient à la charge la petite brune. Se jette sur ma carcasse pour agripper mes cheveux, presque qu'aussi violemment qu'une cinglée sortie d'un asile de fous. Ses mots, si elle croit m'atteindre, elle se fourre les doigts dans le nez. Alors, le sourire s'élargit malgré la douleur au crâne, puis un rire jaune s'échappe. Elle me fait juste penser à la fille la plus naïve de l'univers. — Ah bon ? Pourtant, ce n'est pas ce que son entre-jambe disait. Il bandait si fort. Je l'ai même senti tellement dur à travers son pantalon. Alors là, si ce n'est pas de l'effet, pose toi des questions quand il bande pour ton cul. Ma paume saisit son poignet, celui qui retient mes cheveux en otage. Griffure qui trace son pouls, poignet que je tords par la même occasion, fait plier légèrement la demoiselle, là où elle doit être, sous mes semelles. Mais je me retiens. Vraiment. — T'es trop naïve ma pauvre. Tu fais juste pitié. Quoi ? Tu vas t'en prendre à toutes celles qui vont l'approcher et qu'il va laisser faire ? Qui te dit que je cherche plus ? Tu ne me connais même pas. Tords encore un peu plus son poignet, jusqu'à ce qu'elle ressente la douleur. — Tout ça, tout ce que tu dis juste pour ne pas te rentrer dans le crâne que ton ex est capable de bander pour une autre, tout ça, tout ça, ne change pas le fait qu'on a baisé et qu'il a pris un putain de plaisir. Alors t'as beau m'insulter, me traiter de pute, tu ne m'atteins pas, pauvre conne. Et au lieu de passer tes nerfs sur les autres, demande toi où est-ce que t'as foirée d'abord ! Il n'y a pas de fumée sans feu. Mais à mon tour de lui en mettre une. Une qui va la faire redescendre de son nuage. Coup qui part sur le coin de ses pulpeuses, l'a fait tanguer sur le côté. Putain, ça fait un mal de chien au poing... Mais je ne montre rien. Impassible.