(louis) après le rêve, la réalité

tw : crise bipolaire.
Je suis en retard, évidemment. Un retard ridicule, mais qui semble prendre des proportions immenses dans mon esprit. Si seulement je pouvais me calmer… Respirer… Mais c’est comme si quelque chose m’en empêchait. Mon sac manque de glisser de mon épaule et, en essayant de le rattraper, je ne vois pas la personne devant moi. Je le percute de plein fouet.
— Merde ! Désolée… Les mots sortent trop vite, trop brusquement, encore chargés de cette énergie que je n’arrive pas à contrôler. Je relève les yeux, un peu désorientée, et je croise son regard. Mon cerveau fait une pause, comme un court-circuit dans le chaos. Il a l’air surpris, mais je n’arrive pas à dire si c’est à cause de l’impact ou de mon état. Pourquoi faut-il que je sois toujours dans ce genre de situation, incapable de me poser, de réfléchir avant d’agir ? Je cligne des yeux, essayant de me recentrer. — Désolée, je répète plus calmement, mais je sens toujours ce tremblement au fond de moi, comme un fil électrique qui ne demande qu’à dérailler à nouveau.  

w/ @Louis Montmorency
01 octobre

tw : crise bipolaire.
T’étais arrivé bien trop tôt aujourd’hui, il faut dire que tu t’étais trompé en regardant tes cours du jour. Tu pensais être Mercredi mais non, alors tu vaguais dans les couloirs en te remémorant ta période d’étudiant en licence. Tu étais bien plus innocent à cette époque, loin de savoir ce que la vie donnait. Perdu dans tes pensées, tu te fis percuté par quelqu’un. Tu reculas d’un pas, surpris par cette action. Tu voyais bien que la demoiselle face à toi, semblait tout sauf dans son état normal. « ce n’est rien, il n’y a pas mort d’homme » dis-tu d’un sourire aux lèvres pour essayer de la calmer. Tu penchas la tête, voyant que ce visage t’était bizarrement familier. « on s’est déjà vu nan ? » dis-tu en fronçant légèrement les sourcils. C’est flou, mais ce regard azur, il l’avait déjà vu.

w/ @Neriah Maxwell
01 octobre

tw : crise bipolaire.
Sa réponse me surprend. Pas de reproches, pas d’agacement, juste un sourire apaisant, presque amusé. Mon cœur ralentit un peu, mais le tourbillon dans ma tête reste bien présent. Je tente de me concentrer sur ce qu’il dit, sur ses mots, pour éviter de me perdre à nouveau dans mes pensées chaotiques. Je hoche la tête, presque par réflexe, sans vraiment savoir quoi répondre. Mon esprit fait encore des allers-retours entre ici et là-bas, entre le moment présent et les fragments d’idées qui me hantent depuis des heures. Je respire, mais c’est comme si l’air ne suffisait pas à apaiser cette nervosité qui me brûle à l’intérieur. — On s’est déjà vu, nan ? Sa voix me ramène à la réalité, mais les flashs continuent. Un verre à la main, une chaleur, son regard… puis plus rien. Je cligne des yeux, essayant de faire le tri. — Peut-être…, Je réponds, incertaine, le cœur battant trop fort. Qui est-il vraiment ? — Désolée, je… je suis juste un peu… perturbée aujourd’hui.  Un peu ? C’est un euphémisme, mais je n’ai pas la force d’entrer dans les détails, encore moins avec un inconnu… ou presque inconnu. Mon regard dérive, essayant d’éviter le sien, mais quelque chose dans ses yeux me retient. Ce n’est pas juste de la curiosité, il y a autre chose. Une reconnaissance mutuelle que je n’arrive pas encore à comprendre.

w/ @Louis Montmorency
01 octobre

tw : crise bipolaire.
T’étais assez mature pour savoir qu’elle n’était pas elle-même. Loin de toi l’envie de la perturber un peu plus, tu préférais rester calme en répondant simplement. Peut-être que tu devrais la laisser maintenant, tu ne savais pas trop comment agir mais elle te rappelait quelqu’un. « il n’y a pas de mal, tu as besoin que je t’aide à aller quelque part ou ? » ou t’en sais rien en fait. Tu paressais peut-être pour un lourd, mais t’avais pas envie de la laisser seul en cas de problème. Tu t’en voudrais si c’était le cas. « je suis Louis au fait » dis-tu sans trop savoir si c’était pertinent de balancer cette information de cette manière. Tu lui souris alors détournant le regard, toussant légèrement pour ne pas montrer sa gêne.

w/ @Neriah Maxwell
01 octobre

tw : crise bipolaire.
Il essaie d’être gentil, mais une part de moi se crispe. Non, je n’ai pas besoin d’aide. Enfin, peut-être que si, mais certainement pas de la part d’un inconnu. Pourtant, il continue à parler, et son calme m’empêche de céder complètement à la panique. Louis. Ce prénom déclenche un autre flash. Une soirée, un sourire, une chaleur dans mon ventre. C'était lui. Tout devient un peu plus net, mais toujours aussi confus. Je devrais dire quelque chose, mais les mots se bloquent dans ma gorge. Je sens mes mains trembler légèrement, et je serre les poings pour les calmer. —Neriah, je finis par murmurer, presque malgré moi. Pourquoi je lui dis ça ? Je ne sais pas. Peut-être parce que le chaos en moi a besoin d’un ancrage, et lui, avec son sourire un peu gêné, semble vouloir me rassurer. — Je… Dans ma tête ça se mélange… Je plonge mon regard dans le sien et je sens cette sensation familière. —Je… je vais bien.  Mon ton est hésitant, et je me demande si je cherche à le convaincre lui ou moi-même.

w/ @Louis Montmorency
01 octobre

tw : crise bipolaire.
En vrai, tu ne sais même pas pourquoi t’es aussi agréable. Tu ne sais même pas pourquoi tu continues de lui parler. Peut-être parce que tu as la sensation de la connaître cette femme. Tu l’as déjà croisé quelque part, t’en es certain. Neriah, ce prénom ne te disait rien pourtant. Elle faisait une crise. « je ne pourrai pas assuré que tu vas bien dans l’immédiat, mais tu iras bien » t’en sais rien en fait. Tu tournas la tête en voyant un étudiant courir en direction d’un de ses cours certainement. « tu ne courrais pas pour aller en cours ? » du moins, elle en avait l’impression. T’en sais rien en fait, et tu sais pas trop comment agire dans l’immédiat. Tu devrais partir nan ?

w/ @Neriah Maxwell
01 octobre

tw : crise bipolaire.
Ses mots flottent dans l’air, me paraissent presque lointains, comme s’ils étaient dits à travers un voile épais. Mon esprit tente de se reconnecter à la réalité, mais tout reste flou. Je le fixe un instant, essayant de comprendre pourquoi sa voix et sa présence ont cet effet sur moi. Ce prénom, Louis... Puis, un flash. Net. Cette soirée. Lui. Mon souffle se coupe un instant. C’était lui. Tout revient en vagues désordonnées, sa main sur ma taille, nos rires, cette chaleur entre nous. Et à cet instant, je me fige. Une seconde de trop. Je perds l’équilibre en essayant de bouger, mon pied accroché dans la lanière de mon sac. Mon corps bascule, et avant même que je ne réalise ce qui se passe, je me retrouve contre lui. Mes mains agrippent instinctivement ses bras, cherchant un point d’ancrage. Mon cœur bat à toute vitesse, mais pas seulement à cause de la chute. Il est là, juste là. Ce visage, ces yeux… Tout s’éclaircit. La soirée me revient en fragments de plus en plus clairs. Je devrais me reculer, m’excuser, mais je reste plantée là, dans ses bras, le regard planté dans le sien, la respiration haletante. —Louis... Le prénom franchit mes lèvres à nouveau, cette fois avec certitude. —Je me souviens.  
w/ @Louis Montmorency
01 octobre

tw : crise bipolaire.
Loin de toi l’envie de t’imposer à ses côtés. Pourtant, ça te donnait envie de rester avec elle bizarrement. Tu n’eues pas le réflexe de la retenir, enfin t’as pas eu le temps mais elle se retrouva vite contre toi. son regard à ce moment-là, tu eus un vague flash de cet échange de regard. En soirée, t’en es certain mais t’as trop souvent des black-out à cause de l’alcool. Elle s’en souvenait, c’est ce qu’elle t’a dit. Toi t’as pas énormément de souvenir mais tu savais que c’était intense. « on s’est bien déjà croisé alors… en soirée n’est-ce pas ? » et en vue de la tension entre vous, vous avez certainement été un peu plus loin que le reste. « j’ai tendance à black-out à chaque soirée alcoolisée, mais je me souviens de ses yeux » dis-tu d’un sourire aux lèvres. « tu te sens mieux maintenant ? » demandas-tu en penchant la tête doucement. Elle était toujours dans tes bras.

w/ @Neriah Maxwell
01 octobre

tw : crise bipolaire.
Ses bras autour de moi sont à la fois rassurants et troublants. Mon cœur continue de battre trop vite, et mon esprit vacille entre le présent et les souvenirs qui refont surface. Il parle de black-out, de soirées, et un sourire se dessine sur ses lèvres. Je ne peux m’empêcher de fixer ce sourire, tout en essayant de comprendre comment j’ai pu me retrouver dans cette situation une fois de plus. — Oui, une soirée étudiante... Je murmure, mes mots à peine audibles. Il se souvient de mes yeux, mais moi, je me souviens de tout. Ou presque. Les rires, les gestes un peu trop confiants, la chaleur de l’alcool qui m’avait rendue audacieuse. Et lui, Louis. Il était là, tout proche, exactement comme maintenant. Ce regard... C’est étrange, mais je me sens à la fois vulnérable et familière dans cette étreinte. — Un peu mieux, je crois... finis-je par dire en le regardant droit dans les yeux. Son sourire est toujours là, presque apaisant, et ça me fait bizarre de me sentir en sécurité, même brièvement, dans cette situation. Je pourrais m’éloigner, mais je n’en fais rien. Quelque chose m’ancre à cet instant, comme si notre rencontre d’avant refaisait surface, et je n’ai pas la force, ni l’envie, de briser ce moment. Comment oublier... je murmure quand son odeur m'envahit et la chaleur de son corps contre le mien.
w/ @Louis Montmorency
01 octobre