titanesque w/scollie

@Scott Guerin — différente. c'est ce que tu lui avais promis. appartement témoin ou rien ne t'appartiens ici. vie de nomade, valise qui trône encore à l'entrée de l'appartement. tu viens recherche ton réconfort dans cette endroit, là, ou tu ne blesseras personne. s'active au fourneau, oeuf brouillé que tu prépares. l'idée d'envahir son espace sans prévenir. muni d'un tee shirt trop long. tu passes le couloir, l'assiette dans la main. ouvre la porte d'entrée de l'étudiant sans faire de bruit. bordel que tu ne discernes même pas. ouvre sa porte de chambre, s'approche de sa table de chevet. allume la lumière. corps stoïque. imprime l'image qui se joue devant toi. coeur qui se pince. chevelure ébène. reconnait petit à petit son visage. nour à moitié nu sur lui. ses mains qui s'impriment sur son derme. découverte est le corps. imagination qui s'active, imagine la scène. remplacer depuis longtemps. corps qui se mettent à bouger. tu décides de faire marche arrière. porte que tu refermes trop fort, tu balances l'assiette sur sa table.         

@Ollie Browns — Prisonnier de Morphée. Lourdeur tire sur ses paupières quand il tente de les ouvrir. A cause du bruit. Au claquement sec de la porte d’entrée qui l’alerte, mais surtout, celui plus aigüe. Il force ses yeux à se réouvrir. A accueillir, la pénombre de la chambre. Bas ankylosé. Se rend compte de la position dans laquelle il est placée. La routine. Lui qui prend trop de place à chaque fois. Il met du temps à réaliser que c’est elle. A côté de lui. Faible lumière. Filtre à travers les volets de la fenêtre. Etat des lieux. De la brune à moitié découverte. Trop pour lui. D’elle, il retire son bras rapidement. Se détourne de sa nuditié. Presque gêné. Ça lui ressemble pas à Scott, mais c’est Nour. Sa soeur à lui. Et ça lui suffit. Et puis, il se rappel. Le bruit qui l’a réveillé. Il en vient presque à se demander si c’est le fantôme de la vieille. Au bord du lit, il s’assoit. Tire la couverture d’un geste sur Nour. Sans la regarder. Par pudeur. Sur le sol, il ramasse son jogging. Enfile le tissu noir pour enfin se relever. Quitter la chambre pour découvrir l’assiette inconnue sur la table. Putain. La première chose à laquelle il pense, c’est Naim. Mais la raison le rattrape. Il le connait. Il serait pas partie. Rouage difficilement en marche. Il se dirige vers sa porte. Ouvre pour tenter de comprendre ce qui se passe, parce que quelqu’un est venu. Et les a vu. C’est là qu’il entend. Le faible son derrière la porte qui lui fait face. L’appartement est censé être vide. Dans le flou, il s’introduit par mécanisme. Se demandant presque s’il est pas dans un rêve à la con. Jusqu’à ce qu’il la voit. Ollie. “Qu’est-c’que tu fous là ?” Voix rauque. Eraillée à cause du sommeil. Les orbes encore brulantes.

@Scott Guerin — nausée. ferme les yeux pour tenter d'oublier ce que tu viens de voir. rien n'y fait. silhouette à elle qui prends trop de place. prends la place, celle que tu veux toi ollie. bouleversante vision, celle qui bousille de nouveau. malmène le myocarde et comprends d'autant plus l'importance qu'il a dans ta putain de vie. le corps qui s'éclipse, quitte son sanctuaire pour retrouver un semblant de quelques chose. c'est dans le canapé que tu trouves refuge. replie tes jambes contre toi, enlace ce que tu peux. tremble les mains. émotions qui se bousculent depuis déjà trop de temps. elle.. puis lui. porte d'entrée qui s'ouvre attire ton regard. lui. regard qui l'évite. visage qui s'enfouie dans tes mains. cache ton visage. frotte les yeux dans l'espoir d'effacer cette vision. " je suis là, c'est tout " toi aussi, ta voix déraille. " y a ton petit dej qui t'attends chez toi... " le regard qui décide de se tourner pour le regarder puis finalement qui dévie de nouveau. inlassable flash.     

@Ollie Browns — Silhouette prostrée. Parait si petite dans le canapée. L’ovale qui se perd dans ses fines mains. S’assemble dans sa tête, les pièces du puzzle. La compréhension qu’elle a pu tirer de la scène. Yeux rougie. S’apposent enfin sur lui. Vulnérabilité offerte. “T’es rentré dans la chambre.” Constatation qui s’exprime. S’abat dans l’air. “C’est pas c’que tu crois.” Etonnamment, il l’éprouve. Le besoin de se justifier. Lui qui ne le fait presque jamais, parce que trop fier.

@Scott Guerin — immobile. les muscles qui demandent qu'à se mettre en mouvement. les billes qui l'évite. silence trop pesant. s'élève sa voix et comprends la situation dans laquelle tu te trouves. le corps qui se déplie. s'élève la silhouette " ça paraissait pourtant bien réaliste... " aveux dans la gorge. reste de marbre l'âme. passe à côté de lui, attrape un jean que tu avais posé sur le fauteuil. le corps congelé. " toi qui passe à autre chose "          

@Ollie Browns —La peine s’entend. Entre ses lippes. Fait d’elle, une Ollie vulnérable. Une facette qu’il a rarement vu. Pas comme ça. Pourtant, elle la dévoile. Elle –qui fébrile- quitte sa position. Fait passer son jean sur ses jambes dont les tremblements sont à peine perceptible. Sauf pour lui. “Arrête.” Entoure son fin poignet pour l’intercepter. L’empêcher de se détourner. “J’baise pas avec.” Elle non plus. Il peut facilement deviner ce qui c’est passé cette nuit. Lui qui prend trop de place. Et elle qui –surement- se découvre sans s’en rendre compte. Il pourrait le jurer. “J’sais de quoi ça a l’air, mais tu t’plantes.” Maladroit dans ses explications. Comme toujours.

@Scott Guerin — vulnérable. enfile ton jean, bouton que tu n'as même pas encore attaché. s'enroulent les doigts de l'ombre autour de ton poignet. attire l'attention, celle que tu ne lui donnes pas depuis qu'il est rentré dans l'appartement. j'baise pas avec. souffle l'excuse. celle qui parait insensé parce que toi, tu ne partages pas ton lit avec n'importe qui. il était le seul à y être parvenu. encore aujourd'hui, cette place lui était réservé. doigt froid qui se posent sur le haut de son torse. marque au fer rouge sa peau. " elle était à poil sur toi " fronce les sourcils. revoie les images. tête qui cherche à les effacer. doigts qui se décollent. corps qui pivote. tu te tournes marche jusqu'à la fenêtre. dos à lui, cache ta vulnérabilité comme tu peux ollie. " ses mains sur toi... " énonce le souvenir. " vos habits par ter.. " les bras qui se croisent contre toi. s'arrête net.                

@Ollie Browns —Poids de sa paume sur son torse. Repousse le brun pour mieux fuir. Offre à sa vue son dos, tandis qu’elle s’exprime. Déverse ses pensées. Sans filtre. Il imagine ce qu’elle a pu ressentir. Se mêle la compréhension et en même temps la frustration de savoir qu’elle pense ça. Qu’il serait capable de toucher la soeur de Naim. Irrationnel. C’est toujours le bordel dans sa tête. Ça s’emmêle. Le rend confus. Mais il s’accroche à la faiblesse de ses mots. A la mise à nue. Reste immobile dans l’antre, alors qu’elle fait de son mieux pour ne pas le regarder. “Elle à dû se désaper en dormant.” Il argumente l’ombre. Ça lui ressemble pas. Pourtant, il le fait. S’efforce de la convaincre. “ Y a rien eu.” Passe le courant d’air froid sur son derme. Hérisse le poils sur ses bras. Davantage, il étudie l’endroit. Découvre la valise même pas ouverte. Depuis quand est-ce qu’elle est là ? Pourquoi est-ce qu’il ne lui a rien dit ?

@Scott Guerin — solitude pesante de ses derniers jours, alourdit tes épaules. mains qui passent de nouveau sur ton visage. poids de la fatigue. le corps qui lutte, qui se dépasse pour soulager un coeur devenu fragile. explication aux images. ombre qui se justifie, qui argumente. tu le sais que ce n'est pas son habitude. le visage qui se tourne derrière toi, pour l'observer. pour déceler un je ne sais quoi, quelques chose. fixe ses prunelles. " c'est peut-être pire.. " si t'as pas couché avec elle. évoque les même mot qu'il avait pu te dire par message. mains qui passent derrière ta nuque. besoin d'air. tu te tournes pour finalement prendre la direction de la salle de bain. porte que tu claques derrière toi. allume rapidement la douche, masque les bruits de ta respiration. sanglot coincé dans la gorge. aspire bruyamment      

@Ollie Browns —Mots rappels les siens. Pas si lointain. S’insinue en lui, le malaise grandissant, tandis qu’elle met un terme à leur conversation. Fébrile gamine, s’éloigne de lui. D’eux. Disparait dans ce qu’il suppose être la salle de bain. Eau diffuse. Valide son intuition. Il est tenté Scott. De la rejoindre. D’effacer la douleur sur ses traits. Sauf qu’il n’en fait rien. A place, il reste là durant de longues secondes. Puis enfin, se met en marche. Dirige son ombre vers la chambre de la brune. Là, sur le bord du lit, il prend place. Coude sur les genoux. Penche sa tête en avant. Patiente