and we don't notice any time pass (yejun)

11/07/2024

and we don't notice any time passwith @Yejun Moon

museum of science.

28 septembre 2024

vulgarité, alcool, anxiété.

oublier la nuit d'l'ivresse, enterrer les mots dans la profondeur d'l'oubli. les limites dépassées, y'a juste les remords qui finissent par ronger, l'insupportable qui vient s’imprégner. symbiote s'imprime sur la peau, s'agrippe aux neurones pour faire flipper l'bon. ~~miracle de pas avoir perdu l'ami sur la route d'une confession abusée.~~ mais faut s'en débarrasser, d'la sensation étrange d'avoir cassé quelque chose, d'avoir rendu mal à l'aise l'nouvel ami. cesser l'alcool, c'est que d'la merde dans ma bouche. une saveur médiocre pour des mots qui franchissent la ligne invisible. et c'est sûrement un rien, une parano d'trop dans l'cerveau, une impression de déjà-vu qui se répète en continu depuis l'milieu de l'été. rien d'autre qu'un mauvais souvenir, rien d'autre que l'temps qui s'est bien foutu de moi depuis que les relations sont compliquées à garder tête en dehors de l'eau. alors c'est ça que j'dois faire aujourd'hui, juste tout oublier. l'affection mise de côté, à m'échouer sur les marches du musée, en attendant qu'l'ami fasse surface. les yeux dévorent chaque ombre à terre, à tenter de trouver celle dont les dessins semblent plus familiers que les autres. et s'emmêlent dans l'crâne, juste les pensées bonnes. les bouffées d'air frais, à imaginer la sortie, les os admirés, les secondes qui se transforment en minutes, à pouvoir rester des heures face à ces bêtes que j'peux jamais m'empêcher de fantasmer encore l'existence. et entre nous, ça nous fera une nouvelle sortie, la deuxième, la troisième peut-être. ça fait lâcher un sourire, ça ou la silhouette qui s'dessine enfin comme ~~celle terriblement voulue.~~ me lever, perché sur les marches, casque tombe dans le cou, enfin silencieux. salut. que c'est juste lâché. l'corps qui se déplace, pour le laisser monter juste à côté d'moi. pas en retard, pile à l'heure, j'ai juste pris d'l'avance. je. réflexion. je suis content de te voir. une vérité, une politesse à la fois. les pas qui mènent à l'intérieur. c'est l'impatience qui fait battre les mouvements, à la hâte d'être si bien dans cet environnement passionnant.

(Neo Jang)

19/08/2024

and we don't notice any time passwith @Neo Jang

museum of science.

28 septembre 2024

dépression, anxiété.

apparemment, ça fait du bien de sortir. les mots du psychiatre qui reviennent en tête comme une nouvelle règle ajoutée à la longue liste. règle n°inconnu : ne jamais refuser une invitation à sortir. ~~ne jamais rien refuser.~~ même quand la personne en face semble éméchée. peut-être à peine capable de se souvenir des projets faits une fois le lendemain arrivé. il y a ce désir, secret, silencieux, qui refuse de dépasser les lèvres par crainte pure. ce désir, qu'il ne s'en rappelle pas. qu'il n'en reparle jamais. que tout soit oublié. ~~toi compris.~~ parce que les messages de l'amie résonnent trop fort dans la pièce vide et noir du crâne. forment un écho insupportable, par moments. rappel de la pire époque, des pires relations. quand y a pourtant l'interdiction de leur coller à tout l'étiquette de ~~mauvais~~. les phrases tournent en boucle. tu nieras que les larmes ont coulé à un moment. trop sensible. trop facilement perturbable. trop fragile, pauvre petite chose à la chair trop tendre. alors la sortie tombe peut-être au bon moment. peut-être au pire. et peut-être qu'elle à raison, dans le fond, chloe. peut-être que t'es naïf. peut-être que tu te jettes volontairement dans la gueule d'un loup qui s'est affamé pour toi. prêt à lui caresser les dents, lui masser la langue pour que l'expérience soit plus agréable de son côté. stupide, stupide, stupide. peut-être qu'au fond, c'est ce que tu recherches. ça expliquerait le sourire collé au visage quand tu marches vers le musée. l'expression de joie quand pourtant les écouteurs passent chanson triste après chanson triste. les yeux qui s'allument automatiquement en voyant ce garçon qui te faisait trembler de crainte, ce soir-là, à la simple lecture de ses messages. les doigts retirent les écouteurs une fois arrêté devant lui. pas un regard, yeux fixés sur le sol. rangent dans la boîte, dans la poche, avant de le regarder. sourire s'étire, s'agrandit, les yeux se détournent déjà. salut. la répétition du mot, simple. se veut poli, tentative de laisser tomber le trop sérieux habituel. et c'est peut-être mauvais. de se sentir bien, quand il avoue être heureux de te voir. réchauffe un coeur devenu léthargique, grand brûlé relationnel. et c'est naturel quand ça devrait pourtant pas l'être, de répondre. je suis content de te voir aussi, neo. un souffle du nez, silencieux, sans réellement comprendre où tu y trouves quelque chose d'humoristique. peut-être est-ce la situation, ou la personne ? le rappel des dernières conversations ? le fait que t'y crois si difficilement. tu m'attends depuis longtemps ? je suis désolé, je pensais être à l'heure pourtant... un regard rapide vers ta montre, c'est presque surprenant. voir la dizaine de minutes d'avance sur l'horaire convenu. prévu, fais exprès. relève les yeux vers lui, pour comprendre. confusion totale.

(Yejun Moon)

11/07/2024

and we don't notice any time passwith @Yejun Moon

museum of science.

28 septembre 2024

vulgarité, alcool, anxiété.

peut-être qu'au final, y'a le déni d'une douleur brutale dans la cervelle. masser les tempes, quand y'a la musique qui résonne, et c'est trop dur à endurer, les sons. c'est presque à foutre la nausée dans l'fond de la gorge, avoir l'impression que l'abus s'venge, bâtard. c'est ça, d'avoir enchaîné les verres en m'pensant le roi d'ma soirée. mais y'a au moins les souvenirs, vivent encore, résonnent dans un fond du cerveau, pas encore foutus à la poubelle. parce qu'il paraît qu'il faut parfois assumer, quand la conversation revient sur la table après l'effort d'avoir tenté de l'étouffer. y'a sûrement eu l'action de faire sortir le félin blanc, ou le besoin d'éviter les bruits de la colocation, qui m'ont amené à avoir de l'avance, à attendre que l'temps passe un peu plus vite pour l'voir arriver. ~~ou y'a l'habitude d'arriver en avance pour éviter d'me faire niquer.~~ juste un visage frotté, des yeux sûrement un peu rouges, à faire valser la rétine pour voir quelle ombre saura satisfaire mon besoin d'présence. vouloir personne d'autre que lui, qu'ces ossements vieux d'millions années, qu'lui. attention donnée à personne d'autre, intérêt partagé, mais y'aura pas une autre personne dans l'équation. l'focus sur lui, parce que y'a un truc qui m'intéresse chez lui, sans capter l'fond de l'idée. puis après une pensée, il est juste là. m'lever, faire tomber l'casque dans le cou, foutre les mains dans les poches, saluer. salut, qu'il répète. putain de banalité qui fait sourire, ou c'est l'sien de sourire qui provoque le mien. ~~et lui, tu crois qu'il ment ?~~ sensation bizarre dans la poitrine, ou dans l'bide, quelque part où les émotions peuvent s'faufiler pour causer une douleur. ça fait chaud, mais ça fait s'poser des questions. c'mal, c'est juste la dernière engueulade ~~torture~~ qui a causé le doute. mais ça fait plaisir, la sensation d'être important pour l'ami. cool. dans la bouche le mot adoré, s'forme toujours rapidement, mais il est nuancé d'un sourire plus fort ~~que tous les autres, et c'est perturbant.~~ s'étonne du temps, de l'avance, et ça me fait juste hausser les épaules. je sais pas pourquoi j'ai pris l'habitude d'avoir un peu d'avance. et. j'avais un truc à faire avant, alors j'me suis dit que rentrer chez moi, c'était un peu con. vérité qu'à demie-mesure. c'est qu'un mensonge qu'à moitié. une habitude vraie, pour une suite de phrase qu'à pas de sens. un signe de tête pour l'intimer à avancer, grimper les dernières marches avant l'entrée au paradis. tu. vas bien ? y'a eu une légère pause. c'cool les banalités ? pas accorder un regard, regarder devant. accueil. comptoir. deux tickets. pas prendre l'temps de réfléchir. carte paie pour deux, c'est l'impatience, l'gamin qui s'amuse dans l'fort intérieur. et y'a sûrement ce truc, qui brille dans mon regard, quand on pénètre dans la salle, quand les idoles se déploient, osseuses, majestueuses. c'est le plus beau jour d'ma vie. non. oui. de cette semaine. du weekend. merci d'être venu avec moi. un regard, jeté vers lui, encore un d'ces sourires dont je comprends pas l'origine. et j'me pose juste à côté d'lui, pour commencer la promenade dans l'pays de mes rêves.

(Neo Jang)

19/08/2024

and we don't notice any time passwith @Neo Jang

museum of science.

28 septembre 2024

dépression, anxiété.

c'est étrange, quand tu y penses. de craindre autant que vibrer dans l'attente d'un contact avec lui. chaque conversation, chaque fois où tu le croises entre deux cours ou en rentrant chez toi. ça crée un sourire, quoi qu'il arrive. visiblement, ça change pas, même quand la dernière discussion a fait frissonner, glacé le sang, l'âme. il fait un bien étrange, le garçon. donne l'impression que tu pourrais passer des heures à lui parler, à s'envoyer des 'cool' en rafale, sans jamais sentir l'ennui une seule seconde. comme un boost de dopamine à chacun de ses mots, empêche de perdre l'intérêt, quel que soit le sujet. coupe l'envie d'arrêter de lui parler, même dans le désagréable. ~~et bon dieu, ce que c'était désagréable, à ce moment-là.~~ mais ça retient pas les pas. ceux qui te mènent à lui. peut-être qu'il est l'aimant. peut-être que t'es rien de plus qu'un petit morceau de ferraille qu'on s'amuse à tordre et attirer avec les bonnes ondes. tu préfères pas savoir. tu sais juste que c'est agréable, de le revoir. l'avoir face à toi. que tu ressens le besoin de lui dire, faire savoir. simple politesse ou conséquence d'un coeur trop grand, peut-être ? le mot fétiche fait sourire doucement. ce mot que t'associes à lui constamment, même quand l'instant présent est si éloigné de lui. t'as la crainte, de l'avoir fait attendre. d'avoir mal calculé ton temps de départ, d'arrivée. pas sûr de comprendre, au fond, pourquoi il est là quand t'avais prévu de ne pas le faire patienter une seconde. mais il offre l'explication. hochement de tête, le regard s'envole vers la gauche, compréhension claire. et dans une tentative d'empathie, de compassion peut-être ? il y a le partage, de l'expérience trop connue. je comprends, ne t'en fais pas. je fais souvent la même chose. c'était juste... de la curiosité, c'est tout ? les yeux retournent à lui. un. deux. trois. s'enfuient avec un rire léger. par respect, tu sais qu'il est sûrement meilleur de ne pas poser trop de questions. vie privée se doit de rester privée, souvent. règle n°23 : certaines personnes n'aiment pas qu'on pose des questions s'ils omettent les activités intentionnellement. il montre les escaliers d'un coup de tête, tu t'empresses de suivre le mouvement, grimper les marches une à une à ses côtés alors qu'il continue la discussion. observes tes pieds, le profil de son visage, le ciel, le musée, lui à nouveau. ça peut aller et toi ? vide social des discussions. t'as jamais vu rien de moins intéressant qu'un ça va, mais c'est visiblement nécessaire de le demander à chaque fois. quand pourtant, personne n'est intéressé par la réponse réelle. ~~tu comprends pas l'intérêt.~~ une fois les tickets pris, l'entrée faite, les yeux s'émerveillent, s'écarquillent à la vu des premières beautés. et ses paroles, sa joie, l'émotion pure dans ses yeux, ça fait sourire si grand. beau à voir, sa joie si claire, déborde et coule un peu à tes pieds. le plus beau, vraiment ? ne me remercie pas, c'est rien, ça me fait plaisir également... son sourire rayonne, et peut-être que le toit est en fait fait de verre, pour laisser passer autant de lumière ? mais un regard vers le plafond fait comprendre que non, c'est juste lui. par où tu préfères commencer ?

(Yejun Moon)

11/07/2024

and we don't notice any time passwith @Yejun Moon

museum of science.

28 septembre 2024

vulgarité, alcool, anxiété.

j'ai plus vraiment l'idée, d'pourquoi la présence donne une impression de chaleur dans la poitrine. pourquoi y'a l'impatience qui m'bouffe aussi rapidement juste à l'idée de revoir sa tronche souriante se ramener devant moi. ~~j'comprends pas comment il peut faire vivre l'sourire si rapidement sur mes lèvres.~~ douter du naturel, quand c'est plus que réel. douter d'la véracité d'mes aveux, quand ils ont rien d'plus vrai que la vérité elle-même. parce que lui mentir sert plus à que dalle quand mon regard tombe sur lui. alors j'comprends pas réellement, la manière dont je m'attache si rapidement, la manière dont mon esprit appelle qu'à lui, dès qu'il m'donne l’occasion d'être celui qu'il regarde. ~~c'est sûrement ça, l'secret. être l'centre de son attention.~~ y'a l'effet de l'attraction, à me laisser charmer par elle, le besoin avide d'exister à ses yeux. ~~rien que les siens pour les heures à venir.~~ il comprend, les mots que j'balance, l'habitude que j'ai fini par prendre. en avance pour que ça évite de gueuler. en avance pour m'assurer que la personne a pas fini par s'barrer. en avance, pour pas m'faire niquer. juste de la curiosité, alors j'réponds juste d'un hochement de tête. pas voir la nécessité de répondre avec des mots, de gaspiller d'la salive pour quelque chose qui a l'air si naturel. juste de la curiosité ~~aucune critique pour venir me bouffer l'cerveau.~~ un regard. quelques secondes. un sourire. dure plus longtemps. à balancer les politesses, pour combler l'vide qui serait sûrement trop pesant. s'lier, encore un peu plus, pour pas finir par le perdre en chemin ~~comme tous les autres~~. ça va. c'est qu'à moitié faux. épuisement, gueule crevée, mais la sensation d'être à ma place juste à ses côtés. pas demander ce qui cloche sûrement, pas savoir déchiffrer correctement les réponses à la question banale. faut laisser la vie privée s'faire, jamais demander plus que ça. c'pas correct. à grimper, à payer les entrées, y'a enfin la pression qui s'barre. l'impression d'être dans l'environnement familier, l'bon, celui envers qui l'appartenance est jamais foutue en doute. l'putain de sourire aux lèvres, lui, il m'bousille les joues. j'aime l'fait que. tu sois. ici. avec moi. la voix, elle bégaie. y'a un bug dans l'système. ça fait vriller les codes, ça perturbe l'cours des choses. mais j'lui demande de me suivre, un coup d'tête comme mimique pour le faire comprendre. les pierres, celles enterrées, vieilles, assez pour s'moquer parfois. les empreintes, les jolies, l'art. si j'pouvais. je bosserais ici. exactement dans ce département. auprès d'ces bêtes qui nous ont malheureusement quitté. et y'a juste ce moment, où les bêtes sont approchées. s'dévoilent au-dessus de nos crânes. les yeux les quittent pas, absorbés. on est si minuscules à côté. c'est passionnant. j'voudrais rester ici des heures. plus expressif, et dans l'fond, j'le ressens. y'a plus aucune barrière, l'air d'un gamin sur la tronche. à profiter du moment. ~~avant que tout finisse par s'péter la gueule.~~

(Neo Jang)

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