birds of a feather
surprise qui surgit dans ma tête alors que je m'apprête à bosser. un peu plus tôt dans la matinée, je me mets en mode bourreau de travail et c'est au moment de me plonger dans mon code du travail que l'idée me frappe. quelques coups de téléphone passés à des amis de mes parents qui possèdent un chalet au milieu de nul part à 1h30 de Boston, et me voilà prêt pour t'emmener loin d'ici. l'envie d'être plongé dans une bulle que personne ne pourrait faire éclater, les souvenirs qui remontent dans la tête, se transforment en images presque palpables. des mois qu'on ne s'est pas parlé et pourtant toujours cette attraction presque viscérale. tu m'attires, quand bien même tu me malmènes ou tu me repousses. attirance malsaine, interdite, qui rend la chose encore plus appréciable. le sac de voyage bouclé, Fergie que je caresse tendrement devant son bol de croquettes avant de quitter mon appartement pour une nuit.
une fois récupéré à l'hôpital, le trajet est agréable. c'est l'été indien entamé, la fraîcheur de la nuit déjà bien installée, les fenêtres de la Ferrari spider ouvertes, tandis que je te laisse gérer la musique. les discussions sont légères, mais je peux sentir ton sourire sur ton visage quand tu penses que je ne te regarde pas. 1h30 de route plus tard, garé devant l'immense chalet de luxe, je débarque nos affaires pour nous faire entrer dans ce petit coin de paradis, isolé de tout, loin des regards indiscrets. bienvenue dans ce qui va être chez nous pour les prochaines 24h surement un peu moins, t'as un boulot, moi des études, on ne peut pas vraiment se permettre de partir comme ça, comme on veut. je descends immédiatement à la cave, revenant avec un grand cru en main à défaut d'avoir mangé quelque chose de raffiné sur la route, un verre de Saint-Emilion, ça te tente ? comment pourrait-on dire non à un vin aussi délicieux.
une fois récupéré à l'hôpital, le trajet est agréable. c'est l'été indien entamé, la fraîcheur de la nuit déjà bien installée, les fenêtres de la Ferrari spider ouvertes, tandis que je te laisse gérer la musique. les discussions sont légères, mais je peux sentir ton sourire sur ton visage quand tu penses que je ne te regarde pas. 1h30 de route plus tard, garé devant l'immense chalet de luxe, je débarque nos affaires pour nous faire entrer dans ce petit coin de paradis, isolé de tout, loin des regards indiscrets. bienvenue dans ce qui va être chez nous pour les prochaines 24h surement un peu moins, t'as un boulot, moi des études, on ne peut pas vraiment se permettre de partir comme ça, comme on veut. je descends immédiatement à la cave, revenant avec un grand cru en main à défaut d'avoir mangé quelque chose de raffiné sur la route, un verre de Saint-Emilion, ça te tente ? comment pourrait-on dire non à un vin aussi délicieux.
(Valentin Rothschild)
D R E A M O N