Isia Leanne MontmorencyJessica Alexander
caractère
seule fille de la fratrie tu te sens princesse. la capricieuse qui n’aime partager. après tout tu n’as jamais eu à la faire car ce qui était à toi le restait. légèrement jalouse si pas la première, si pas la meilleure. à taper du pied au sol au départ, puis à casser, à frapper par la suite. élan de colère qui te caractérise. comme possédée quand cela t’arrives, une autre. plus la princesse, la brute. - sans doute trop sensible, la larme facile quand personne ne te regarde. comme si ce que tu portais était trop lourd pour tes frêles épaules. - pas le cœur le plus grand sur terre mais prête à tout donner une fois dedans : gentille à en crever, le cœur sur la main. - parfaitement convaincue que mieux t’attends, tu te bats constamment pour l’obtenir, l’ambition débordante. sans doute jamais satisfaite de ce fait. - du mal à s’attacher depuis la perte de ton frère et la maladie de ta mère. trop peur de souffrir de nouveau. - particulièrement curieuse, à vouloir découvrir les beaux secrets du monde. - hypocrite quand nécessaire avec les petits gens à qui tu n’accordes que peu d’importance, à détester les histoires qui bouffent ton temps, à avoir sans doute trop peur de blesser si tu t’exprimais. - une pile électrique, toujours à vouloir s’occuper. pour faire taire l’esprit. par le sport, l’éducation, l’art.
groupe
bien que les maisons aient fermé, un seul objectif. une seule vertu. les valeurs des pfo’. et même si t’as perdu le petit statut que tu avais, tu n’avais jamais été aussi haut dans la société que d’autres membres. pourtant t’as tellement d’ambition et tu te donnes tellement pour réussir que tu mérites de faire partie de la maison dorée. c’est une des petites choses qui te rend fière d’y être, de te dire que t’as réussi à t’y créer un chemin pour y accéder. au moins une fois satisfaite de quelque chose. aucune autre aurait été acceptable.
admission à harvard
t’as eu la chance ou pas d’obtenir une bourse pour pratiquer le volley à haut niveau. plusieurs propositions mais la plus élitiste qui a attiré tes pupilles. ton frère y avait déjà étudié, tu ne pouvais être seconde. puis finalement les années passées c’était ta seule chance d’y rester. coup du destin, tu n’en sais rien.
t’as dû travailler d’autant plus que t’as désiré faire une année de césure. il ne fallait que tu perdes ton niveau au risque de perdre ta bourse. risque à courir pour suivre le parcours de ta mère. l’Europe comme vision, l’Espagne comme destination. dans l’unique but de devenir parfaitement trilingue même si finalement cela t’a ouvert les portes à une nouvelle langue : le portugais.
ça te semblait alors important de parler de l’importance de la maîtrise des langues pour les générations futures dans un contexte géopolitique complexe. t’as aussi dû passer devant la coach une nouvelle fois pour valider ta bourse puis l’entretien final et la fameuse réponse positive quelques jours plus tard. jours qui semblaient une éternité.
t’as dû travailler d’autant plus que t’as désiré faire une année de césure. il ne fallait que tu perdes ton niveau au risque de perdre ta bourse. risque à courir pour suivre le parcours de ta mère. l’Europe comme vision, l’Espagne comme destination. dans l’unique but de devenir parfaitement trilingue même si finalement cela t’a ouvert les portes à une nouvelle langue : le portugais.
ça te semblait alors important de parler de l’importance de la maîtrise des langues pour les générations futures dans un contexte géopolitique complexe. t’as aussi dû passer devant la coach une nouvelle fois pour valider ta bourse puis l’entretien final et la fameuse réponse positive quelques jours plus tard. jours qui semblaient une éternité.
anecdotes
tu es née dans la grande ville de Boston sans en avoir vraiment de souvenir. même si cela est faux tu considères la France comme ton pays de naissance. tu y as grandi, y a vécu, presque, toutes tes premières fois. - seconde de la fratrie. entourée d’hommes. dont l’un naît en France. chanceux. - tu as toujours été dans des établissements qui te permettaient d’être dans des sections anglaises afin de garder l’héritage que tu avais obtenu. afin de ne pas perdre le cap dans l’espoir de tes parents d’y retourner. - ton père est américain, ta mère française. tu trouves leur histoire magnifique et tu n’as jamais manqué de rien enfant. tu leur es reconnaissante. maman au pair à sa majorité, papa tombant amoureux de la nouvelle voisine du quartier. tel un film a l’eau de rose. - à tes 8 ans tu as commencé le volley. cela ne te quittera pas, jamais. cela t’ouvrira des portes et te permettra au fil des années de visiter d’autres villes, pays en déplacement. tu deviendras bonne, très bonne même en ce sport. les journées rythmaient par celui-ci. les entraînements prédominants, la préparions physique, l’alimentation. tu vis pour ça. - malgré le bonheur qui t’entoure il y a un démon. les griffures que tu réalises, les coups qui s’écrasent, les objets qui valsent. impossible à gérer cette colère. tu suivras une thérapie pour apprendre à exprimer différemment ce sentiment. - trop de pression. pour exceller. dans tous les domaines et tu sombras dans la boulimie avec un diagnostic établi. pas vraiment étonné en sachant les propos de votre nouveau coach ainsi que son comportement. le regard qui se pose différemment sur certaines, sa présence dans les vestiaires, les mains au mauvais endroit. t’étais victime. un futur scandale qui éclatera dans ton club. - quand Louis fut en âge d’aller à l’université, il ne fallut que quelques mois pour la famille à retourner sur le sol américain. déchirure pour toi qui perdait tes repères, tes amis. la colère qui monte. - le lycée finit, tu avais besoin d’évasion. la France était un territoire déjà conquis. l’Espagne comme destination finale. pour ne pas être loin, pour s’améliorer dans cette langue. comme si tout était mesuré. - jamais aussi heureuse Isia. Isia découvre l’amour, les fêtes en suivant le parcours de sa mère. jeune fille au pair dont le drame sera de tomber enceinte. dont le copain ne lui laissera pas d’autres choix que d’avorter. et tu savais que c’était le mieux pourtant on te prenait ton bébé. - il ne comprenait pas tes larmes. pourquoi continuais-tu de pleurer quelque chose qui n’a jamais existé ? la fois de trop. la cuillère qui s’enfonce dans la chair de sa main. l’excès de colère une nouvelle fois. - besoin d’aide tu t’en rendais compte. t’avais du mal, les crises de boulimie étaient trop présentes, tu me trouvais plus de sens à ta vie. après un an tu revenais vers les tiens. le cœur toujours brisé d’une certaine façon, mais des souvenirs pleins la tête. puis des rêves. tu rentras à Harvard. - un deuil n’en cachait qu’un autre. dans cette bibliothèque où tu lisais tes cours, un flash spécial qui s’annonce sur le cellulaire. tu reconnais cet établissement, tu lis ce qui est écrit. plus la colère, la peur. puis l’annonce des victimes l’attaque terminée. il était parti, ton petit lapin était parti, ton petit frère était parti. - jamais plus la même. tu te voilais la face en croyant que cela était dû au départ de ton benjamin. - ta mère perdue son travail et tu appris que le si beau couple battait de l’aile. elle ne s’en remettait pas, tenait le paternel pour responsable d’être dans ce pays. - tu t’éloignas de ta mère. gardant toujours les deux derniers hommes de ta vie proches de toi. les piliers.
- Code:
<pris><i class="bi bi-check"></i><b>Jessica Alexander</b> <span>@"Isia L. Montmorency"</span></pris>
(Isia L. Montmorency)