pancakes night

la rentrée était prenante mais tu n'en n'oubliais pas ton couple et tu ne voulais pas que vos rythmes de vies qui allaient être bien différent, viennent bouleverser votre équilibre. hier, tu aurais aimé partager la joie de donovan en était avec lui, mais sa soirée semblait déjà organisée et tu n'avais pas été mise dans l'équation. forcément déçue, tu avais préféré garder ça pour toi pour ne pas lui gâcher son moment. ce soir encore, tu prenais sur toi, préférant gérer tes émotions avec toi même. tu avais prévu, après les cours, de récupérer à manger pour que vous puissiez profiter ensemble cette fois. tu arrivais chez toi, un peu avant dix-neuve heures, heure que tu lui avait fixée. aurea était là mais c'était la guerre froide entre vous et surtout de ton côté. pour ne pas la déranger et éviter de la croiser surtout, tu avais tout installer dans ta chambre, heureusement que celle-ci était assez grande. la boite remplie de pancakes encore chauds, quelques autres douceurs et de quoi boire. un champagne, délicatement choisi par ton père, que tu gardais pour les grandes occasions. tu entendais la sonnette retentir dans l'appartement et t'empressais d'aller lui ouvrir. sourire au jeune homme, un vif baiser déposé sur ses lèvres avant de le tirer avec toi jusque dans la chambre à la lumière tamisée. — t'es encore sur ton petit nuage? dis-tu en te jetant sur le lit. tu tapotais à côté de toi pour qu'il vienne s'y installer.

tu ne t'attendais pas a être reléguée au second plan pour ce type d'évènement et ça n'avait pas été simple a gérer de ton côté. d'autant plus que tu ne pouvais même pas venir t'en plaindre auprès d'aurea puisque vous étiez en froid. du moins, tu étais en froid avec elle puisque tu avais bien compris qu'elle ne l'était pas forcément. en même temps, ce n'est pas toi qui avait merdé alors tu te laissais le temps de digérer. donovan arrivé, tu l'attirais dans ta chambre sans lui laisser le temps de trop vaquer à ses occupations ailleurs dans l'appartement. — j'ai pas fais grand chose.. quelques lumières bien placées, à manger et à boire. tu n'avais pas fait d'effort particulier sur ta tenue vestimentaire, ton maquillage ou ta coiffure. non tu étais toi, seulement toi, au naturel. tu le regardais retirer ses chaussures pour les mettre dans un coin puis te rejoindre sur le lit. tu t'approchais de lui pour lui sous-tirer quelques baisers avant de le lâcher. — je suis hyper fière de toi ! les yeux pétillants d'amour, tu étais vraiment fière de lui même si tu n'avais aucun doute quant à sa réussite. — tu commences quand? tu te redressais, te penchait au dessus du lit pour attraper le champagne et lui donner pour qu'il l'ouvre.

le sentiment d'être délaissé est présent en toi mais tu ne veux pas lui dire ou lui montrer. tu ne veux pas gâcher ce moment, son moment. alors tu ravales tes émotions pour lui offrir une belle soirée. baisers échangés qui te font un peu oublier les dernières heures. contente de sa réaction, qu'il apprécie ces choses simples que tu as pensé à faire. — ça va arriver vite ! t'es pressé? ou peut-être stressé? les yeux plissés, piquée par la curiosité de savoir ce qu'il ressent vraiment face à cette prise de poste. bouteille de champagne ouverte et verres servis, ta flûte vient cogner la sienne. — à la tienne ! dis-tu en portant le verre à tes lèvres avant de venir lui pincer doucement la peau du bras. — ça y est là ? glousses-tu en souriant, fière de ta bêtise.

tu tapotais rapidement dans tes mains. si lui n'était pas pressé, tu l'étais à sa place. tu savais bien à quel point ce poste comptais à ses yeux et peut-être fallait-il te réjouir pour lui, le temps que le stress laisse place à l'excitation. — tu vas être géniaaal, arrête de douter de toi ! moue mécontente que tu feignais, toi tu croyais en lui. sans aucun doute même, tu savais que ce poste lui réussirait. clin d'oeil que tu lui envoies lorsque ta flûte tinte sur la sienne. — roo râles-tu après qu'il ait mimé une quelconque douleur à ton pincement. lèvres qui se déposent délicatement sur sa peau pour faire un bisou magique, le fameux. tu te redressais, des étoiles plein les yeux, quand la suite était réclamée. — ok, tu dois deviner ! c'est un truc qu'on aime et qui se mange ! disais-tu en t'extrayant difficilement du lit avec ta coupe de champagne à la main. tu en profitais pour retirer ton pull et le déposer sur le dossier de ta chaise. l'énigme n'était pas très indicative mais tu ne doutais pas de ses capacités à trouver ce que vous aimiez tous les deux manger.

moue interrogatrice, tu ne comprenais pas pourquoi il n'avait que si peu confiance en lui. tu étais persuadée qu'il était le meilleur et tu n'en doutais pas une seule seconde. il avait réussi ses études avec brio alors pourquoi ne suivrait-il pas ce même chemin? — je crois en toi à ta place alors disais-tu avec un regard plein de tendresse. donovan n'avait pas que ton coeur entre ses mains mais aussi toute ton admiration et ta confiance. il tentait de trouver ce que tu avais choisi de prendre comme nourriture, en vain. tu secouais la tête de gauche à droite pour dire non. tu aurais pensé qu'il trouverait du premier coup mais tu t'étais trompée. sautant du lit et te dirigeant vers la boite de pancakes sans pour autant la prendre. — ça ressemble à ce que tu m'avais déposé chez moi, avant même  qu'on se cotôie vraiment.. tu te souvenais parfaitement qu'il t'avais fait des crêpes et tu te souviens également à quel point tu avais été touchée par l'attention. déjà à cette époque, il avait su te montrer comme il pouvait être attentionné. les mains dans les poches arrières de ton jean, tu patientais pour avoir sa réponse.