Coffee break, without coffee - Colter

Coffee break, without coffee

@Colter Shaw  & Andy Skovsgaard

Andy avait une vie professionnelle on ne peut plus remplie. Sa fonction de médecin légiste était en elle même très prenante, et, contrairement à ce que l'on pourrait croire, il ne passait pas non plus l'entièreté de son temps enfermé à la morgue. Il allait aussi se déplacer quand la police l'appelait, recevait des personnes vivantes, rédigeait des tas de rapports, se rendait parfois au tribunal pour exposer des faits et expliquer ses analyses. Et, dans tout ça, il se rendait aussi à la fac de Harvard, afin d'y donner des cours. Afin de former ceux qui se destinaient à être médecins légistes, ou des futurs psychiatres, ou criminologues. Il y avait un peu de tout ça dans les étudiants qui venaient à ses cours. Il était d'ailleurs très drôle ( de son point de vue en tout cas) de constater qu'au premier cours il y avait plein de monde. Sauf qu'à un moment ou un autre, il allait entrer dans le vif du sujet, soit … et bien, des morts, les étudiants avaient des réactions assez vives, bien qu'il y allait petit à petit pour ne pas les brusquer inutilement. Au second cours, il y avait étonnamment moins de monde. Tout le monde n'est pas apte à supporter ça.

Puis vint l'heure de la pause pour Andy. Elle n'était pas la même pour tous les enseignants, celle-ci variant selon chacun. Remballant ses affaires, il était parti à la salle des profs, mais pas celle de la fac de médecine, celle des arts. Qu'est ce qu'il allait fabriquer la bas ? Simplement retrouver un professeur avec lequel il s'entendait bien, manger un morceau et échanger un peu. Ils n'étaient pas seuls dans la salle des profs, ou il se doutait être l'un des seuls à ne pas enseigner un quelconque métier artistique dans les parages, mais qu'importe. Personne ne lui avait demandé ses papiers non plus ! Le petit repas se déroula tranquillement, ou les deux hommes avaient bavardé tranquillement l'un avec l'autre, avant que son ami ne le quitte, ayant un cours à donner. Andy en profita quand à lui pour rester encore un peu, ayant encore du temps pour sa part. Et puis le bâtiment des Arts étaient plutôt pas mal alors … Mais pour finir la pause en beauté, quoi de mieux qu'un petit café ? C'est tout naturellement qu'Andy se dirigea vers la machine à café, afin de prendre de quoi se recharger les batteries. Sauf que, mauvaise nouvelle. Il avait beau essayer, enlever, remettre de l'eau dans le bordel, brancher et débrancher … Elle était fichue. Et le distributeur était loin. Tant pis, il allait se contenter d'un thé.

Il entendit ensuite que quelqu'un d'autre était entré dans la salle. Andy ne se retourna pas vraiment, se doutant qu'il s'agissait d'un prof. Ça n'était pas le collège ou encore le lycée, ou il arrivait qu'un élève débarque pour une raison X ou Y. Le blond ne tourna qu'un peu la tête de coté en entendant que la personne s'était rapprochée de la ou il était, alors qu'il était en train de faire chauffer l'eau pour sa boisson. Avec ce temps, c'était plutôt bienvenu, même si quelque chose d'un peu plus fort aurait été mieux. On fera avec ! Par la suite, il vit l'autre personne, un homme visiblement, se rapprocher de la machine à café récalcitrante, et, voulant lui éviter de perdre son temps dessus, Andy le devança :

- Elle est fichue je pense, pas la peine de perdre votre temps avec.

Coffee break, without coffee

@Andy Skovsgaard & Colter Shaw

Journée somme toute comme toutes les autres, tu ne t'étais même pas levé du mauvais pied. Même si tu avais ton boulot de Game Artist en parallèle, tu prenais quand même du plaisir à enseigner la sculpture à Harvard. Si au début tu avais peur de ne pas réussir à donner des cours car tu ne l'avais jamais fait auparavant, les choses étaient devenus naturelles à force. Tu aimais partager tes connaissances et tout ce qui était en lien avec les étudiants et d'habitude ils te le rendaient bien. Ma foi, aujourd'hui n'était pas un de ces jours où tout se passait bien. En partant, tu avais oublié ton carnet de notes et n'avait même pas eu le temps de prendre ton café matinal puisque tu t'étais obstiné à le trouver, sans succès. Déjà à la limite de partir en retard, Baby avait fait des siennes et avait failli ne pas démarrer. Après plusieurs tentatives, son ronronnement s'était enfin fait entendre non sans mal. Il allait falloir que tu jettes un coup d’œil sous le capot pour ne pas qu'elle te clamse entre les mains au prochain démarrage. Bref, cette fois, tu étais définitivement en retard. Tu t'étais garé comme une chèvre sur le parking réservé aux professeurs et avait manqué de t'étaler de tout ton long dans la précipitation. Tu avais lâché quelques insultes dans le feu de l'action mais avais retrouvé ton calme en entrant dans le hall du bâtiment des Arts. Même si tu étais encore chafouin du matin, il ne fallait pas que tes émotions personnelles influent sur le cours que tu allais donner. C'est donc un faux air serein scotché sur le visage que tu étais entré dans ta salle de cours. Évidemment, tu étais le dernier arrivé et tous les étudiants étaient déjà tous installés confortablement à leur place. Dernier soupir de frustration avant de commencer le cours. Si au début tout allait à merveille après que tu aies donné le sujet d'aujourd'hui, tu n'étais pas au bout de tes surprises. Si certains avaient oublié d'amener leurs affaires de monster clay, c'était plutôt ceux qui n'en branlaient pas une au fond de la salle et qui après te répétaient toujours la même question qui avaient le don de te mettre hors de toi. De la patience, tu en avais. Tu comprenais parfaitement que certains avaient plus de difficulté à sculpter ou à ce que les basiques de l'anatomie rentrent, mais une énième question dérisoire du clown de service a eu raison du calme que tu essayais de garder depuis que tu étais sorti de ta bagnole. Le ton plus froid, tu l'avais peut-être un peu affiché devant le reste de ses camarades. Mais là, c'était trop. Tu connaissais ses antécédents de redoublant dans une classe comme la tienne. Tu savais que ça avait dû être dur pour lui, mais il était vraiment la goutte de trop dans ce verre qui menaçait de déborder. Putain, c'était pas possible d'être aussi con.

Voyant que les deux heures de cours ne menaient à rien, surtout à cause de ton humeur massacrante, tu décidais de finir le cours un plus tôt que prévu et de laisser les élèves prendre leur pause ou aller à leur prochaine période. Laissant tes affaires dans la classe, tu étais sorti comme une tornade pour te rendre dans la salle de pause. Tu avais bien mérité un bon petit café et tu ne te priverais pas d'acheter de quoi grignoter si besoin. Ça t'arrivait de croiser de temps en temps des collègues d'art, mais ça ne te dérangeait absolument pas de faire de nouvelles connaissances. M'enfin, vu ta frustration, tu ne sais pas si tu ferais un bon partenaire de pause. Quoiqu'il en soit, tu ouvris la dernière porte qui te séparait de ta machine à café préférée. Peut-être pas la meilleure car il lui arrivait souvent d'être en panne, mais aujourd'hui elle le serait tant qu'elle te donnait ce que tu voulais. Tu ne faisais pas vraiment attention à qui se trouvait dans la pièce, n'ayant pas reconnu de visages familiers en rentrant de toute façon, pour te diriger rapidement vers l'objet de tous désirs. Tu fus rapidement stoppé net par la voix d'un homme non loin de toi, qui te fit presque sursauter tellement tu étais obnubilé par ton café. Ta première réaction fut de jurer à voix haute. C'était vraiment ta journée.

- Putain, mais quand est-ce qu'un truc ici va marcher correctement ! craches-tu en faveur de la pauvre machine à café défectueuse que tu aurais pu faire voler à travers la pièce si ta raison ne t'avait pas arrêté.

Tu soupirais lourdement en te rappelant que tu n'étais pas tout seul et que ton collègue voulait sûrement passer sa pause tranquillement sans que quelqu'un ne hurle à côté de lui. Collègue que tu n'avais jamais vu, d'ailleurs. C'est vrai qu'Harvard était une grande institution, mais des professeurs d'arts il n'y en avait pas non plus des sommes astronomiques. Tu te risquais donc à échanger avec lui pour t'excuser d'avoir rompu le silence paisible de la salle et sa pause par la même occasion.

- Désolé pour cette entrée en matière complètement désastreuse et merci pour la mise en garde, commences-tu en riant jaune. Vous êtes un nouvel intervenant en art ? te risques-tu de demander pour briser la glace et détendre l'atmosphère.

Le pauvre devait vouloir boire son thé en paix mais tu te sentais vraiment naze d'avoir réagi comme ça. Pour une première rencontre, peut faire mieux. C'était juste que tous les événements de la journée avait eu raison de toi et il te faudrait peut-être bien plus qu'un café ou qu'un thé pour te calmer. Si vous n'étiez pas en pleine matinée et à Harvard, ta flasque aurait été d'une grande aide. Aux gros maux les grands remèdes, ça t'aurait sûrement remis les idées en place et tu aurais pu continuer la journée d'un nouveau pied.

Coffee break,without coffee

@"Colter Shaw  & Andy Skovsgaard

Andy avait un peu plus tourné la tête vers le nouvel arrivant, une fois qu'il l'eut prévenu du dysfonctionnement de la machine. Mais c'est bien le ton de sa voix, ô combien énervée, qui le fit totalement tourner les yeux vers lui. Andy ne dit rien, se contentant de le regarder d'un air impassible. Et bien, on dirait qu'il y en a un qui passait une très mauvaise journée ! Pauvre machine à café qui n'avait rien demandé et s'en prenait plein la poire, défouloir immobile qui n'avait vraiment rien demandé à personne! Enfin bon, il ne jugeait pas ce pauvre homme. Qui sait ce que ses étudiants lui avait fait voir ce matin, ou bien même s'il avait des soucis d'ordre personnels … Et ce n'est pas comme si lui même ne s'énervait jamais. Cependant, il lui présenta des excuses, par rapport à son entrée en scène. Excuses bien sûr acceptées.

- Il n'y a pas de mal, j'ai vu pire en la matière.

Lui répondit-il tranquillement, terminant de faire son thé. Et pourtant, c'était pas mal comme façon de s'annoncer, il devait le lui laisser ! Et pas de souci pour l'avoir prévenu pour la machine. Si le fait de savoir la machine hors d'état le mettait ainsi en rogne, Andy préférait ne pas imaginer ce que ça aurait donné de le voir s'énerver dessus, à comprendre petit à petit que ça ne fonctionnait pas. Sa question quand à savoir s'il était un nouveau professeur en Art était légitime. A force, on finit par reconnaître certains visages, à connaître les autres enseignants. Lui, déboulait comme ça, tranquillement, venu de nulle part … Ou presque. Il secoua la tête à la négative.

- Rien de tel. J'ai simplement partagé un repas avec un ami qui enseigne l'Histoire de l'Art ici. En vérité je suis médecin légiste, et j'enseigne de temps à autre ici une option pour les étudiants. Normal que nous ne nous soyons jamais croisés.

Il n'avait pas la berlue, tout allait bien de ce coté ! Et Andy n'était donc pas non plus un type lambda qui avait vu la lumière et était entré comme ça. Il était tout à fait légitime dans les environs. Enfin, pas à cent pour cent dans cette partie de l'université non plus, mais ça n'était qu'un détail. Tasse en main, Andy porta un nouveau regard sur l'autre homme. Et force est de constater qu'il était fort bel homme dites donc ! Une vue bien plaisante pour cette petite pause nous dirons-donc. Mais Andy ne pensa pas à plus loin que ça. Au contraire, si déjà l'autre homme avait engagé la conversation, continuons un peu, histoire de bavarder tranquillement. Et de peut être changer les idées du pauvre homme qui semblait être bien nerveux. Un café n'aurait sans doute rien arrangé d'un autre coté.

- Et vous alors, quelle branche de l'Art enseignez-vous pour être de si mauvais poil ?

Demanda t-il sans la moindre once de méchanceté ou de jugement dans la voix. Il y avait tellement d'options possibles ! Quelque chose de plus théorique comme justement l'ami de tout à l'heure d'Andy, ou bien quelque chose de plus pratique ? Alors, quelle était sa spécificité qui le mettait de si mauvaise humeur ?



HS : aucun souci, sers-toi !

Coffee break, without coffee

@Andy Skovsgaard & Colter Shaw

C'était bien ta veine. Après des péripéties désastreuses toute la matinée, voilà que la machine à café faisait des siennes. Toi qui étais vraiment un accro à la caféine, tu te voyais refuser ton seul petit bonheur de la journée. C'est con, parce que ça aurait pu au moins bien te réveiller et te mettre d'une meilleure humeur qu'à l'instantané. T'allais clairement devoir te boire un café soluble dégueulasse ou t'en prendre un au distributeur de café. Si tu ne l'avais pas fait avant, c'était surtout parce que 1$50 pour quelques gorgées, c'était absolument pas rentable. C'était même carrément du vol à ce stade ! Quoiqu'il en soit, tu t'étais excusé platement de ton entrée rocambolesque et l'homme à tes côtés n'avait pas spécialement trouvé ça dérangeant. Tant mieux, tu n'avais pas non plus envie de l'embêter avec tes problèmes et en l'occurrence avec cette pauvre machine qui était désormais hors d'usage.

- Je vais voir si je peux le faire remonter à la Direction, histoire qu'on ne se fasse pas avoir la prochaine fois, dis-tu, bien résolu à ce qu'elle soit réparée rapidement pour en profiter dans les prochaines semaines.

L'attitude sereine de ton collègue te fit presque instantanément redescendre en pression. Tu avais fini par te dire que de toute façon ce n'était pas ta journée, quoi que tu essayes de faire. Y a des jours comme ça, où le sort s'acharne contre nous et on ne peut rien y faire. Et encore, ça allait, ce n'était rien de trop grave. Fallait que tu te rendes à l'évidence et que tu relativises : personne n'était mort. Tu pourrais presque même te résoudre à te faire également un thé, histoire de ne pas utiliser ni le distributeur mangeur de dollars ou l'immonde poudre soluble. Tu copiais donc son idée, te servant de l'eau qui était encore chaude pour remplir une tasse et choisissant un peu au hasard un des sachets de thé qui te faisait de l'œil. Tout en t'occupant de ta boisson chaude, tu l'écoutais te parler un peu de lui pour découvrir qu'il n'avait rien à voir avec le département artistique. Néanmoins, son domaine de prédilection n'en était pas moins intéressant. C'était plutôt le contraire, c'était très impressionnant. Autant de part les connaissances requises, les années d'études interminables ainsi que la difficulté du poste. Rares sont ceux qui pourraient prétendre à tel métier. Mais tu étais curieux. D'autant plus qu'en tant que Character Artist, il t'arrivait souvent de prendre en référence des écorchés pour travailler ton anatomie. Non pas que tu en savais autant que lui, loin de là. Dans ton métier, vous aviez seulement besoin de connaître quelques muscles, où ils s'accrochent, à quoi ils servent, etc. Rien de plus. Mais c'était assez drôle de savoir que, l'un comme l'autre, vous utilisiez vos métiers respectifs pour inculquer vos connaissances aux élèves d'Harvard.

- Oh je vois. Vous faites ça depuis longtemps ? Autant médecin légiste qu'enseigner ici, je veux dire.

Il avait l'air plutôt agréable comme gars, alors tu t'intéressais un peu à ce qu'il faisait dans la vie. T'en avais déjà croisé des médecins légistes durant tes anciens jobs, donc ça ne te gênait pas trop d'en apprendre plus sur les ficelles du métier ou même de ses expériences à lui. C'était toujours intéressant d'avoir le point de vue de quelqu'un d'autre sur ce métier plus que difficile. En attendant d'en savoir plus, tu attrapas une cuillère pour venir remuer un peu le contenu de ta tasse et du sucre que tu avais ajouté. La question de l'homme te fit d'ailleurs doucement sourire, lâchant même un petit rire.

- J'enseigne la sculpture avec de la monster clay, un genre d'argile, et un peu de jeu vidéo également. Mais j'avoue que ce matin ça a été la sculpture qui a mis mes nerfs à rude épreuve. Enfin, du moins, les quelques boulets à qui je l'enseigne. Vous avez déjà eu ce genre d'élèves dans vos cours ? Des fois, je me demande bien comment j'arrive à garder mon calme sans qu'une potence de travail ne vole dans la pièce, continues-tu de dire en gardant ce même sourire sincère aux lèvres, ricanant presque.

Vraiment, certains mériteraient qu'on fasse rentrer du savoir-vivre ou juste un cerveau dans le crâne à coup de burin. Mais t'étais pas non plus aveugle, tu savais que ce n'était pas seulement la faute de l'élève mais c'était surtout celle de toutes les petites situations catastrophiques plus tôt dans la matinée.

Coffee break,without coffee

@"Colter Shaw  & Andy Skovsgaard

Qu'il fasse remonter s'il voulait, de toute façon, cette machine à café défectueuse ne le concernait pas plus que ça. Normalement il ne traînait pas spécialement dans les parages, et lorsqu'il venait sur le campus ce n'était pas non plus pour aller se faire une petite pause en salle des profs. Aujourd'hui était assez exceptionnel dans son emploi du temps toujours bien rempli, mais jamais à l'avance. On sait qu'il y aura des morts, on ne sait jamais quand ni ou. L'autre enseignant opta donc pour se faire également un thé, avant d'en demander un peu sur le métier d'Andy, et en sa qualité d'enseignant.

- Médecin légiste, ça fait dix ans que je fais ça. Et pour l'enseignement, c'est ma quatrième année. Ça m'avait toujours un peu tenté de faire partager mon savoir, mais je préférais avoir un peu d'expérience et plus de choses à transmettre. Bien que pour l'aspect transmission de savoir, les stages sont tout aussi bien pour ça.

C'était différent ceci dit. Mais c'était autre chose de donner un cours et recracher bêtement ce qu'il avait appris sans la pratique du terrain, et de savoir de quoi il parlait réellement. Rien que pour lui au début de ses enseignements il s'était senti plus légitime, que fraîchement diplômé. Ça n'aurait eu aucun sens pour lui. Ainsi donc, l'autre homme enseignait la sculpture. Ce au moyen d'argile et de jeux vidéos. Ah bon ? Il fallait qu'il lui en dise un peu plus sur ce dernier détail tiens ! Mais ce n'était pas la matière qu'il enseignait qui était à la base de son énervement, mais quelques uns de ses élèves, qui visiblement faisaient le bazar dans ses cours. Andy laissa un souffle légèrement amusé lui échapper à son histoire de potence. Un peu d'humour noir, mais il était bien le dernier que ça dérangerait.

- Allez savoir, ne serait-ce qu'en moyen de persuasion …

On plaisante bien sûr ! Jamais Andy ne conseillerait une telle chose pour qu'un autre professeur puisse garder le calme dans sa classe! Toutefois, ça devait sans doute calmer un peu les esprits de voir ça, non ? Nous ne le saurons jamais !

- Et non, désolé je n'ai pas ce genre de problème. J'ai beaucoup d'élèves de cursus différents, mais majoritairement en médecine ou eu psychologie, et dans des années assez avancées pour avoir les bases pour pouvoir suivre ce que je raconte. Donc conscients que s'ils ne suivent pas, personne n'ira leur prendre la main pour palier à leur manque d'attention.

Sans doute que les élèves de l'autre enseignant devaient être en première année, et se fichaient un peu de ce qui pouvait se passer, pas bien conscients que c'était leur avenir qui était en jeu.

- Je peux vous demander ce qu'ils ont fait, concrètement, vos boulets ?

Ajouta Andy d'une voix tranquille, avant de souffler un peu sur son thé pour en prendre une petite gorgée, tant qu'il était encore chaud.