Leslie était amoureux. Il était véritablement tombé amoureux ce jour-là, lorsqu'il avait écouté Andy jouer du piano dans son appartement, un petit récital privé juste pour lui. La musique avait transpercé son cœur, telle une flèche lancée par Cupidon et le voilà qui était à présent dans la tourmente. Et les conversation qui suivirent, les jours suivants, ainsi que leurs rencontres au fil du temps, n'avaient fait qu'accentuer son amour pour son ami. Ami, oui, car Andy avait été clair sur le fait qu'il ne comptait pas s'engager dans une relation sérieuse bientôt. Ils s'entendaient pourtant si bien, ils étaient même allés faire du shopping, comme un joli petit couple ! En plus de ses problèmes de cœur, il avait des problèmes familiaux... La famille si soudée était dans une relation tendue à présent, tout le monde se fâchant tous les quatre matins, parfois pour des broutilles. Et au lieu de discuter, tout le monde s'amuser à attiser les flammes.
Si l'on ajoutait à cela ses trois métiers prenants, il avait l'impression de ne plus savoir où donnait de la tête et qu'il allait bientôt exploser. Voilà pourquoi, après avoir terminé son shift au fast-food, il s'était rendu au bar de son ami, Jonas.
Les deux hommes avaient travaillé ensemble à l'arrivée de Leslie à Boston. A l'époque, il était censé être embauché dans un magasin de chaussures, mais à la dernière minute, on lui avait fait faux bond, derrière un prétexte douteux. Il avait donc dû trouver quelque chose en quatrième vitesse et avait fini dans un bar, alors que ce n'était pas du tout son domaine de prédilection. Il n'était pas familier de ce genre d'endroit, ne buvant pas d'alcool. Et même dans sa jeunesse, ce n'était pas les bars qu'il fréquentait avec ses amis. Il était un adolescent, puis un jeune adulte, plutôt très sage.
Depuis, Jonas était devenu le propriétaire du Lazy Coyote. Voyant son ami de loin, à servir des gens au bar, il s'approcha rapidement, d'un pas certain. « Salut Joe ! » le salua-t-il, avec un petit signe de sa main, s'installant sur un tabouret. Il attendit que l'autre homme ait fini de servir les autres personnes présentes dans le coin avant de passer commande à son tour. « Tu peux me mettre une limonade, s'il te plaît ? » demanda-t-il gentiment, ponctuant par un sourire.
Alors qu'il recevait sa boisson, il poussa un large soupire, prenant son verre entre ses mains. « Je suis en train de me faire du mal comme un idiot.» déclara-t-il, alors qu'on ne lui avait rien demandé. Joe n'était peut-être pas le meilleur conseiller, ou confident, mais Leslie avait besoin de parler et il savait que son ami ne le jugerait jamais. « Et je ne parle pas de ma glycémie à force de boire des softs. » ajouta-t-il, poussant un nouveau soupir.
@Jonas E. Henderson Si l'on ajoutait à cela ses trois métiers prenants, il avait l'impression de ne plus savoir où donnait de la tête et qu'il allait bientôt exploser. Voilà pourquoi, après avoir terminé son shift au fast-food, il s'était rendu au bar de son ami, Jonas.
Les deux hommes avaient travaillé ensemble à l'arrivée de Leslie à Boston. A l'époque, il était censé être embauché dans un magasin de chaussures, mais à la dernière minute, on lui avait fait faux bond, derrière un prétexte douteux. Il avait donc dû trouver quelque chose en quatrième vitesse et avait fini dans un bar, alors que ce n'était pas du tout son domaine de prédilection. Il n'était pas familier de ce genre d'endroit, ne buvant pas d'alcool. Et même dans sa jeunesse, ce n'était pas les bars qu'il fréquentait avec ses amis. Il était un adolescent, puis un jeune adulte, plutôt très sage.
Depuis, Jonas était devenu le propriétaire du Lazy Coyote. Voyant son ami de loin, à servir des gens au bar, il s'approcha rapidement, d'un pas certain. « Salut Joe ! » le salua-t-il, avec un petit signe de sa main, s'installant sur un tabouret. Il attendit que l'autre homme ait fini de servir les autres personnes présentes dans le coin avant de passer commande à son tour. « Tu peux me mettre une limonade, s'il te plaît ? » demanda-t-il gentiment, ponctuant par un sourire.
Alors qu'il recevait sa boisson, il poussa un large soupire, prenant son verre entre ses mains. « Je suis en train de me faire du mal comme un idiot.» déclara-t-il, alors qu'on ne lui avait rien demandé. Joe n'était peut-être pas le meilleur conseiller, ou confident, mais Leslie avait besoin de parler et il savait que son ami ne le jugerait jamais. « Et je ne parle pas de ma glycémie à force de boire des softs. » ajouta-t-il, poussant un nouveau soupir.
(Leslie Wayne)