Ombre terrifiante (ft. Myra)

L’ancien militaire avait reconnu rapidement deux sons différents, il les compta et donna sa réponse à la brune. Chercher des indices avec 64, Myra trouva une photo avec le nombre. 1964… On va essayer ! Theo se dirigeait vers la porte suivante, tapa le code sur le boîtier. La porte s’ouvrit enfin, un mannequin de bois surgissait de nul part devant la porte. Par instinct mais surtout par rapport à son passé de militaire, Theo percuta de son poing le mannequin qui vola quelques mètres plus loin. Merde… Il se tourna vers sa partenaire. Désolé, je ne m’y attendais pas..

Myra espérait sincèrement que le code était 1964. Elle appréhendait que ça reste bloqué. Elle admira Theo ouvrir la porte et, par un quelconque miracle, elle s’ouvrit. Myra était très heureuse, jusqu’à voir un mannequin devant la porte. Tout comme Theo, la designer fut surprise, mais pas autant que l’homme qui l’accompagnait. Il frappa le mannequin et l’envoya quelques mètres plus loin. ─ Ce n’est pas grave Theo. Est-ce que tu vas bien? Myra s’approcha de lui, voulant s’assurer que tout allait bien.

Porte ouverte, mannequin dégommé, Theo ne l’avait pas vu venir celle-là et il s’en voulait d’avoir fait preuve de violence (malgré le fait qu’il s’agissait d’un objet inanimé). Myra s’était approché, lui demandant s’il allait bien. Mais parfois, les épreuves du passé resurgissaient et… les dégâts étaient présents. Le métisse regarda sa main. Oui, oui, ça va… sûrement que j’aurai quelques échardes, dit-il pour détendre l’atmosphère avant de fermer et ouvrir son poing comme pour le détendre. On y va ? Il préférait ellipser cela, plutôt que d’en parler. Theo s’avance dans la pièce. Je ne t’ai pas fait peur, j’espère ?

Myra était au courant de l’ancien boulot de Theo. Peut-être que certains souvenirs étaient ancrés en lui. S’il ne voulait pas en discuter, Myra comprenait parfaitement. Elle ne voulait pas le forcer à révéler quoi que ce soit. Heureusement, il allait bien. ─ Je pourrai t’aider à les enlever. Elle sourit doucement et entra dans la pièce. ─ Non, tu ne m’as pas fait peur. Pour lui faire peur, il en fallait plus. Myra découvrit une pièce remplie d’accessoires glauques et qui semblaient clairement sortir d’un film d’horreur. ─ On commence par quoi?

Theo lança un regard à Myra, elle était vraiment plus que intéressante. Ils s’étaient déjà un peu cherchés par message, elle lançait encore une perche au métisse. On verra ça tout à l’heure, alors, lui dit-il. Plutôt content de ne pas lui avoir faire peur, ils purent pénétrer dans la nouvelle pièce où cette fois-ci, tout y était glauque. Bonne question.. Difficile à dire. Il observa la pièce. Peut-être regarder un peu partout si quelque chose t’attire l’œil, dis-moi, lui declara-t-il. L’américain se mit dans un coin, observant chaque recoin mais rien lui attirait le regard spécialement. T’as quelque chose ? demanda-t-il.

Theo était de plus en plus intéressant. Il avait quelque chose de spécial qui captivait la demoiselle. ─ Bonne idée. Elle sourit et regarda autour d’elle. Cette pièce était gorgée d’accessoires. Il devait avoir quelque chose de spécial qui allait les aider. ─ Bonne idée. Myra chercha quelque chose qui pourrait captiver son attention. ─ Je ne sais pas, mais je vois des photos de cirque. Je ne sais pas si ça l’a un lien.

Le cirque. Theo hochait la tête de son côté, constatait que également plusieurs objets du domaine du cirque dans des accessoires plus ou moins mélangés. Ouais, j’ai pas mal d’objets du cirque ici et là… Il y avait de tout allant de la chaussure du clown jusqu’au fouet pour les animaux. Je n’arrive pas à voir le lien pour ouvrir cette porte. Theo leva les yeux sur l’horloge indiquant le temps restant pour ouvrir la porte. Il ne nous reste plus que quatre minutes, le temps baissait à chaque fois qu’ils changeaient de pièce. Il attrapa le fouet et fixa Myra. Plus qu’à flirter la porte ? se mit à rire.

Myra cherchait à savoir comment ouvrir cette porte. Il y avait clairement un lien avec le cirque, mais quoi? Plusieurs questions qui se bousculaient dans son esprit. La demoiselle aimait ces jeux. ─ Quatre minutes? Il n’en reste pas beaucoup. Elle passa une main dans ses cheveux et, soudainement, eut un déclic dans son esprit. ─ Je sais. Myra rentra le code et la porte s’ouvrit. ─ Voilà! Mission réussie. Elle était fière.

Il ne restait que très peu de temps, mais Theo ne voyait aucune solution. Il avait beau mettre son cerveau en ébullition, rien de bon en sortait. Tellement qu’il s’amusait avec un fouet d’accessoire. Finalement, Myra s’exclama en disant qu’elle savait, tapait un code et la porte s’ouvrit. Félicitations! lui dit-il, s’approchant d’elle et établissant le premier contact physique entre eux en déposant sa main sur son épaule. C’était quoi ? demanda-t-il, curieux de savoir. Theo souriait. Après avoir eu sa réponse (ou non), ils pénétrèrent dans la dernière pièce. Scène horrible où était entreposé divers objets de tortures. C’est bien fait quand même… commenta le métisse.

La demoiselle avait trouvé l’indice. Elle fut soulagée. ─ Merci. Myra sourit, admirant Theo. Ils eurent un premier contact, ce qui fit plaisir à Myra. La dernière pièce était horrible. ─ Un peu trop, si tu veux mon avis. Elle rit nerveusement, regardant autour d’elle. ─ C’était une date. Il s’agissait de la date du dernier spectacle d’un cirque connu à Boston. Mais pourquoi il y avait des objets de torture? ─ On commence par quoi?