hero ou non (ft. rp libre)

Pris d’insomnie, l’américain se promenait dans les rues de Boston, tard dans la nuit. Coup d’œil à son Apple Watch, il constata que les aiguilles indiquaient une heure du matin. Nuit de samedi à dimanche, les rues principales étaient vivantes encore alors que les jeunes adultes profitaient des bars pour profiter et évacuer le stress de la semaine. Theophilius n’avait guère d’idées ou ses pas le menaient, constatant plusieurs types de profil dans les rues plus ou moins sûr de la ville. Le garçon tourna sa tête dans une ruelle où des cris étaient poussées, cachés malheureusement par la musique de la rue principale. Se faufilant à l’angle, l’ancien militaire constata qu’une femme était aux prises avec un homme, ce-dernier la bloquant et ne la laissant pas partir. Au vu du visage de la femme, Theo comprit rapidement de la dangerosité de la situation et décida d’agir rapidement. Hé! s’exclama l’americain en s’approchant des deux individus. L’homme semblait déjà prêt à en découdre, invectivant Theo de toutes sortes noms d’oiseau, ce dernier se mit en position, ne savait-on jamais.

Toujours été le bon samaritain, pour autant, Theo n’apprécie pas le ton que venait d’employer l’inconnue. Elle était danger, mais sa voix indiquait que le taux d’alcool semblait élevée dans le sang. Partir n’était pas non plus une mauvaise idée, ça pouvait lui éviter d’éventuels problèmes. Mais, partir, c’était aussi abandonner ses convictions. Servir et protéger, toujours ancré dans son crâne. Passif militaire qui ne désirait pas le quitter. Le gorille riait avant de s’approcher trop dangereusement du métisse. Je ne ferai pas ça si j’étais toi… le prévenait-il. Mais, évidemment, il n’écouta pas. Le crochet arrivait, habilement, l’ancien marine le paradait avant de s’abaisser, passer dans son dos et, en toute souplesse, le soumette totalement. Chut, chut… lui murmurait-il à l’oreille. Et il s’endormait presque alors que Theo relâchait la pression qu’il mettait, se redressant. Dégage, lui declara-t-il froidement avant de se retourner vers la jeune femme. Je m’en vais, alors ?

Plutôt efficace dans la lutte, dans les combats rapprochées, Theo n'eut aucun mal à se débarrasser de l'inconnu. En plus, ce dernier avait bu quelques verres avant de venir emmerder l'inconnue ou Theo. Rapidement, il s'était débarrassé de lui et le fit déguerpir de là. Theo avait vu plus féroce comme adversaire. Il demanda ensuite à la jeune femme s'il devait partir, la laisser là. Même si, il le savait pertinemment : impossible de laisser ici une jeune femme sans défense et alcoolisée. Il haussa les épaules à sa réponse positive, Theo commençait à partir. Il finit par se retourner quand elle se ravisa. Il faut savoir ce que tu veux, du coup ? L'ancien militaire s'approcha de la jeune femme. Theo. Tu veux que je te raccompagne ? proposa-t-il, innocemment.

Petit sourire aux lèvres quand elle lui dit son prénom, presque similaire au sien à une lettre près mais il ne releva pas ceci : juste un simple sourire. Elle lui demandait s'il n'allait pas abuser d'elle, Theo la regarda longuement poussant un soupir. Pourquoi faire ? demanda-t-il. T'es trop jeune, trop ivre pour moi, ajouta le métisse. Il mit ses mains dans ses poches, attendit qu'elle se décide. Tu habites vers où ? Je n'ai rien de prévu, donc je peux t'accompagner sinon je ne te l'aurais pas proposé. Il sourit, sortit son portefeuille de sa poche et sa pièce d'identité. Tiens, prends ça en photo au cas où, ça t'enlèvera une peur en moins.