DAMI AHN ROSENFIELD › park sooyoung.

triggers & warnings

dami enlace les âmes, flâne les cœurs, embrasse les larmes. virevolte dans la brise et se dépose sur les myocardes comme des fragments de soleil éparpillés. des fleurs de cerisier, parfumant les allées. présent enchanté, grâce s'essoufflant des lèvres avec fierté. princesse ahn se vêt d'ailes immaculées, de douceur auréolée, de perfection s'usant à l'ombre des rideaux rose bonbon. poupée porcelaine s'éparpille en morceaux, et camoufle derrière ses paumes blanches les griffures de ses propres déceptions. known as the girl-next-door, dami rayonne et craint de s'étioler dans l'ombre. candeur déteint sur le rouge de ses pommettes et saupoudre des étoiles derrière les prunelles irisées. un soupçon d'amour comme pansement parce qu'elle est tant aimée, dami, et des vagues cérulées, larmes le long de ses joues quand elle a peur de ne pas être assez.

Perpétuel brouillard de mots qui s’agitent au sein de son encéphale chaotique, brume de murmures enchantés qui tissent paralysie sur son esprit intrépide – torrent de songes maudits qui ne laisse jamais d’accalmie, elle paye ainsi le prix de sa sagacité – à la folie. Accepter de s'enquérir de ce seul titre qu'elle ne pense pas mériter, celui de surdouée, car elle succombe aux vertiges abyssaux quand le tronc de ses pensées s’étend en arborescence dans un feuillage incontrôlé. Et, au zénith de sa cognitive ascension, elle contemple avec lucidité le tableau de cette société dont elle se fait l'étrangère interdite, une expression étincelant une mélancolie avide.




enfant-espoirs, mue les désespoirs, et survole de ses ailes les songes illusoires. les rêves sont des rideaux rouge velours qui s'ouvrent, et dami muse doucement le bois de la scène, comme une fleur en pleine éclosion. promesse aux étoiles, bientôt je viendrai vous effleurer soupire-t-elle, quand de ses doigts elle caresse le vent, pour extérioriser ses sentiments. quand elle fait trembler sa voix, fait couler les larmes, pour vendre une illusion. elle voltige dami, vers l'horizon. effleure les cieux quand elle se prétend étoile sur scène, bat les ailes pour atteindre une nouvelle constellation. Souvenirs figés d'une poupée aliénée qui se meut sur la glace avec grâce – titre d'espoir de la nation sous ses patins, la fille prodige subit et nourrit les ambitions nocives aux regards de ceux qui la dirigent. Toile saccagée de ces genoux écorchés, de ce crâne rencontrant le froid avec fracas, de ces pleurs gelés sur des pommettes d'enfant grondée pour ne rien gâcher de ses capacités. Quand finalement la psyché s'abat, gamine étrange aux affres béantes s'éprend de la damnation de sa vie et fuit sa future réussite pour subvenir aux allégresses de sa verve vive.



sourires bourgeonnent les lèvres avec délicatesse, parvient à muer toute détresse. elle lui offre son amour et ses larmes dami, le ressasse dans son cœur comme la plus belle des chansons. il fait flamber son ciel, par des astres aussi vivaces que ses rêves. il embrasse ses peines, et entre ses poignes elle devient la plus belle. il étend les premières couleurs sur le canevas de sa vie, parce que ses lèvres ont été les premières contre lesquelles elle a écrasé les siennes. et ses doigts les seuls à avoir retracé chaque grain de beauté sur son épiderme. promesse épineuse, elle lui a voué son âme et lui, a glissé un diamant sur son annulaire. oui, je serai éternellement tienne, serment soufflé à la galaxie. leur idylle fait rêvasser tous et toutes, mais ce fut comme si elle avait discerné entre les traits crispés de cet étudiant, que, tout allait très prochainement s’échouer sur le boulevard du déni ; d’où ses caresses innocemment assimilatrices contre les angles fermes de cette mâchoire articulée d’un ras-de-marée d’émotions.



Au détour d’un camaïeu jaunâtre
Sur ses pétales bien pâles d’une rose fanée,
Son être qu'elle cru éreinté de ses secousses folâtres
Se tétanisa rien qu’à l’idée de régurgiter.


L’on ne put lui en vouloir bien longtemps de mener à terme cette grossesse irréfléchie — lui étant hardiment impossible d’arrêter le processus de cette machine biologique / génétique qui marchait en elle. pourtant, le destin en décida autrement.

décadences des rêves étoilés, ceux par lesquels ils ont parsemé chaque recoin de leur voie lactée. et où sont-ils, les sourires ensoleillés ? le serment, de ne jamais se quitter ? mirage dégringole et chaos calcine chacune de leurs réminiscences, même les plus belles. le pourpre au marbre blanc. il coule et s'évade, noyant la pierre par sa couleur de mort. dami hurle à chaque fois que cette main lui poignarde l'abdomen, violent fracas. quasi-inerte, en agonie, l'épiderme teinté carmin, camouflé sous les couches de laine et de neige. elle n'a pas perdu qu'un enfant ce jour là, dami, elle s'est perdue aussi.



l’destin l'avait tuée — du moins endolorie, lentement, puis finalement violemment. Il lui avait promis mont & merveilles pour au final lui dire adieu, au creux d’un lit devenu vide, un lit très très vide — laissant l’emprunte et l’odeur d’un corps disparu, laissant la mélodie d’un rire trop fort au réveil, ou d’un sourire doux et aimant comme emprunte. Son coeur se remets petit à petit, d’un homme qui maintenant n'est que fantôme.
elle tâtonne dami, pour grimper le ciel malgré ses ailes qui pleurent encore le sang. parce qu'il n'y a pas une seconde, où elle n'entend pas son nom. tendre mélopée, fait doucement rêver, mais n'est plus qu'un morceau usé, d'un passé qu'elle essaye de rayer. supernova reprend forme, renaît de ses cendres, et son nom commence à courir les palais. dami, nouvel espoir, étoile montante, reprend de ses nuances dorées, aux yeux des gens parvient à étinceler. dami, hantée à jamais. hurle à la lueur de la lune, quand les spectres tentent de l'étouffer.