the tables always turn. — (( mason ))

Le quarantenaire est impatient. S'il a bien besoin d'une chose, c'est de retrouver ses filles après cette longue semaine sans les avoir à ses côtés. Bien qu'une sombre idée ait germé dans son esprit depuis quelque temps déjà, il n'a qu'une envie : les serrer dans ses bras et leur dire à quel point il les aime. Alors, ce sont les prunelles closent en tapotant en rythme lent sur l'accoudoir de son canapé qu'il patiente jusqu'à ce qu'il perçoive la sonnette. Sans plus attendre, il décroise ses jambes et se rend à la porte de son immense manoir. Ouvrant cette dernière, un large sourire orne son visage tandis que leur aînée le rejoint rapidement. "Bonsoir mon ange." Il prononce à cette dernière en embrassant sa joue et en la prenant dans ses bras. "Je vois cela." Il ajoute à l'égard de Bruna en lui offrant un large sourire. "Entre." Le brun continue, pour déposer un baiser sur la joue de leur plus jeune fille et soudain, ce doute qui le hante refait son apparition dans son esprit. Oui, elle n'a rien de lui. Aucun trait. Et à l'époque déjà, s'ils ont eu des rapports intimes, cela s'avérait relativement rare en comparaison à leur début d'idylle. Certes, cela ne veut rien dire, mais pour autant, cela n'apaise en rien le Maslow qui n'a de cesse de mettre en question sa paternité depuis que le doute s'est insinué dans son esprit. "Comment s'est déroulée votre semaine ?" Il interroge son ex-épouse avec qu'il se retrouve en bons termes, tandis qu'ils se rendent dans l'immense salon ouvert, donnant sur la cuisine qui l'est elle aussi.