tw : accident
Gabe marchait d’un pas rapide, les yeux rivés sur l’écran de son téléphone. Une notification venait d’apparaître, une réponse qu’il attendait avec impatience de Clémence, et sans réfléchir, il traversa la rue sans regarder. Les voitures défilaient, mais dans sa tête, le monde semblait s’être figé le temps de lire ce message. Tout à coup, un crissement de pneus brisa l’illusion de calme, suivi d’un coup sourd. Le choc fut brutal, un vélo avait percuté Gabe de plein fouet. Il n’eut même pas le temps de réagir, son corps projeté en arrière, ses bras battant l'air pour tenter de retrouver l’équilibre, en vain. Il atterrit lourdement sur le bitume, une douleur fulgurante traversant son dos et ses épaules. Il resta étendu quelques secondes, hébété, le souffle court. Les voix autour de lui semblaient lointaines, comme si elles venaient d’un autre monde. Des passants se précipitaient, des visages inquiets se penchaient au-dessus de lui, mais tout ce que Gabe pouvait ressentir, c'était cette douleur lancinante qui irradiait le long de sa colonne vertébrale et dans sa nuque. Chaque tentative de mouvement intensifiait la douleur, comme si son corps entier était figé dans une raideur paralysante. Le/a cycliste, visiblement paniqué/e, était descendu/e de son vélo, s'excusant à toute allure, mais les mots semblaient n’être qu’un brouillard sonore autour de Gabe. Il ferma les yeux, espérant que la douleur s'estomperait, mais elle ne faisait qu’empirer. « Est-ce que ça va ? Vous devez rester allongé. On a appelé une ambulance, elle arrive bientôt, » disait une voix douce à côté de lui, posant une main rassurante sur son épaule. Lentement, Gabe ouvrit les yeux, tentant de rassembler ses pensées. Une goutte de sueur coula sur son front, ses muscles se crispaient à chaque respiration. Il savait qu'il devait aller à l’hôpital, pour vérifier s’il n’avait pas plus qu’une simple contusion. Ses pensées étaient confuses, mais une chose était claire : il devait parler à Clémence. Lorsque l’ambulance arriva enfin, Gabe fut soulevé avec précaution sur une civière, ses cervicales immobilisées par une minerve, tandis qu’un léger gémissement lui échappait à chaque mouvement. Son dos pulsait de douleur, et même si cela n’avait pas l’air critique, chaque geste faisait souffrir.
#rplibre
hj : vous pouvez être soit être le cycliste, soit un passant, soit un secouriste, ou encore déjà faire un soignant à l'hôpital. tout est libre (le rp date d'aujourd'hui, milieu d'aprèm)
(Gabe Moretti)
gabe and his pumpkin
"Sometimes the hardest part of moving on is accepting that the past was beautiful, but it’s time to create new memories."+ aeairiel.