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Il a profité que tu ouvres la fenêtre de la chambre alors qu’il trainait des pattes hors de sa cage. Il a profité que t’ais le dos tourné pour prendre l’air. Il a tracé par la fenêtre tu la vus faire, t’as eu peur qu’il se fasse mal, il saute de fenêtre en fenêtre jusqu’à arriver au rez de chaussée. T’as pas pu le suivre, t’as jamais été douée pour l’escalade et encore moins sur les façades, on t’as jamais surnommé catwoman. Tu sors de la chambre en courant et dévale les escaliers, l’ascenseur est souvent trop long à arriver quand on est pressée et là tu l’es. T’as peur parce que Barry il connait pas cet endroit, t’aurais dû le laisser à Harvard mais tu peux pas t’en séparer, c’est ton bébé. Tu sors de l’hôtel comme une furie « Barryyyy, baaaarryyyyyy, barryyyy t’es où, miaule-moi mon barry d’amour ! » tu te mets à quatre pattes et tu t’en fous si on te prend pour une tarée, tu veux retrouver barry et quitte à y passer la journée, la nuit, le lendemain, tout le temps du summer camp s’il le faut, tu le retrouveras, pas question de laisser tomber, pas question de le laisser là ! Seul, perdu, au milieu de la forêt, pauvre bébête ! A quatre pattes tu es persuadée qu’en étant à sa hauteur tu le trouveras plus facilement « Barryyyyy, meooooow, meoooow, prrrrr, youloulouuuuu » t’as passé la terrasse au peigne fin il n’y est pas alors tu te diriges vers le jardin, toujours à quatre pattes, tu sens des regards qui se posent sur toi « Qu’est-ce que vous avez ? Je cherche mon chat ! Vous avez jamais vu quelqu’un chercher son chat ou quoi ? T’as pas vu mon chat ? C’est un bébé, il est tout rayé, gris et noir, quelques reflets marron ? Meoooow, Barryyyyy ?! »
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