pause café. (enzion)

Un moment que tu n'as pas vu Lion, faut dire qu'il te manque pas mal ces derniers temps plus que ce que tu aurais pu penser en tout cas. Il faut que tu te rendes à l'évidence, t'es vraiment attiré par lui et passer une semaine sans même pouvoir le voir juste un petit peu, ça avait été terrible pour toi. Aujourd'hui, tu sais qu'il a deux heures de pause, t'as prévu de le rejoindre sans vraiment le mettre au courant, histoire de faire un peu la surprise, qu'il montre que t'es capable de faire des efforts pour que vous vous voyez plus souvent mais surtout.. que t'en as envie. T'es passé au starbucks qui se trouve proche du campus pour prendre son cappuccino au daim avec de la chantilly, tu te demandes si c'est vraiment pour le goût du café que l'on prend ce genre de breuvage, ça doit juste goûter le sucre selon toi mais bon. Les goûts et les couleurs ne se discutent pas paraît-il. Toi, c'est café avec un peu de lait et de sucre, pas trop, parce que tu détestes altérer le goût du café. C'est peut-être un truc de vieux d'aimer le goût du café, allez savoir. T'arrives sur le campus, souvenirs qui te traversent la tête lorsque tu traverses la bibliothèque. Endroit où tu venais souvent révisé entre deux cours aussi, pas l'endroit le plus passionnant de l'université cela dit. À la recherche de cette petite tête brune que tu affectionnes tout particulièrement, t'as aucune idée d'où le trouver. Premier étage, il ne semble pas être là. Tu montes au deuxième étage et tu finis par le trouver, le nez plongeait dans un livre. Petit sourire aux lèvres, tu viens poser les boissons sur la table où il se trouve, glisse tes mains sur ses épaules puis viens déposer un simple baiser sur sa joue avant de t'asseoir sur la chaise libre à côté de la sienne. surprise. Que tu chuchotes, sourire jusqu'à tes oreilles. T'es tellement content de le revoir, de pouvoir être avec lui. j'veux pas te déranger dans tes devoirs, tu peux continuer à étudier si tu veux, j'ai apporter un livre avec moi, j'voulais juste te voir. Tu voudrais surtout pas être une distraction, même si t'as conscience que tu risques tout de même de l'être malgré toi. je t'ai amené un peu de courage liquide, tiens. Tu glisses le contenant en plastique vers lui, tout fier de toi.
@Lion Whitaker

Ce début de rentrée s'avérait compliqué. T'essayais déjà de garder la tête hors de l'eau devant tous les cours et les devoirs et les clubs qui avaient repris, sans oublier ton boulot au milieu de tout ça qui te prenait plus de temps que prévu. Peut-être que t'aurais dû prendre des congés en plus le temps que tout se stabilise, mais t'avais toujours été quelqu'un qui aimait être occupé, avoir toujours des choses à faire, utiliser son temps à bon escient - mais ça, c'était avant que tu te retrouves à connaître plus profondément un Enzo lors des vacances, et que tu te mettes à vouloir le voir tout le temps maintenant. Tu ne savais pas trop si c'était normal, de ressentir déjà ces symptômes de manque, alors que ça faisait plus d’une semaine que vous ne vous étiez pas vu. Un revirement de situation alors que ton mois d'août avait été bercé par sa présence et ses ronflements. Alors c'était encore une journée fade. Les cours, le repas, et tu t'étais dirigé vers la bibliothèque pour prendre de l'avance sur une dissertation, faire quelques recherches en même temps. Après avoir trouvé ton livre tu t'étais trouvé une place dans un coin du deuxième étage, là où il semblait y avoir le moins de monde pour le moment, et tu ne perdais pas de temps pour mettre tout en arrière plan et te focaliser sur ta lecture. Peut-être pour ça que - de longues minutes plus tard, tu ne saurais vraiment dire combien - tu sursautais en sentant quelqu'un toucher ton épaule, et dans l'instant venait un baiser furtif sur ta joue. Les yeux qui se durcissaient par réflexe, tu tournais déjà ta tête, la bouche qui s'ouvrait pour t’indigner que quelqu'un prenne ses aises comme ça, avant de te couper net alors que tes yeux se posaient sur Enzo. Tu clignais des yeux, la peur qu'il ne soit qu'un fragment de ton imagination devenu hallucination, et sa voix t’ancrait de nouveau sur terre - un sourire immense qui faisait maintenant son apparition et rendait ton visage bien plus chaleureux. « Enzoooo ! » Tu t'exclamais, avant de te souvenir que tu étais dans une bibliothèque et de grimacer, envoyant un wai d'excuses à ceux que tu avais dérangé. Ton nez qui soufflait un rire à ses mots, et des étoiles qui venaient briller encore plus dans tes yeux alors qu'il glissait ce qui semblait être ton café favori. Le cœur qui ratait un battement devant tant d’attentions, la discussion que vous avez eu précédemment qui te revenait en tête - le petit coquin, il avait tout prévu. « Wow. Merci. C'est vraiment trop adorable. » Tu chuchotais, avant de ne plus pouvoir attendre et de te rapprocher de lui, te penchant pour aller dans ses bras, entourant son torse et enfouissant ton visage dans son cou. Les yeux qui se fermaient automatiquement, et enfin, c’était comme si tu respirais finalement. Tes doigts qui retouchaient son corps, son odeur qui parvenait à tes narines, sa voix qui te faisait frissonner - et l'impression indescriptible d’être de retour là où était ta place. « Ça m’touche que tu sois-là. Merci. Tu m’as manqué. » Tu murmurais contre lui - et c'était presque bizarre de formuler tout haut ce que vous vous étiez dit par messages déjà, comme si les mots devenaient un peu plus vrais, le manque un peu plus présent. Toujours contre lui, tu levais ton visage vers le sien, petit sourire adorable qui ornait tes lèvres. « Y a vraiment aucun moyen que j’continue d’étudier quand t'es à mes côtés après ne pas t’avoir vu plus d’une semaine. Nope. Nada. Impossible. Même pas en rêve Monsieur Angermann. » Tu lui affirmais déjà, avançant tes lèvres vers les siennes pour lui donner un baiser - avant de t'arrêter à quelques millimètres, juste avant le contact, ses mots précédents qui refaisaient surface. « Quoique… T'es peut-être pas venu pour moi, à y réfléchir. Avec les millions de livres ici, c’est un peu ton endroit favori, non ? » Tu lui demandais, petit rictus sur les lèvres, le sourcil curieux arqué.
@Enzo Angermann