‘’ J’ai toujours été un bon garçon poli et courtois. ‘’ Sourire carnassier aux lippes, tu entre dans son jeu. Il est vrai que tu as toujours été le fils parfait, le mec rangé, mais tout ça c’était avant que ton univers s'écroule. C’qui a de bien avec le fait de flirter avec son meilleur pote est que le facteur stress est quasi inexistant. Il te connaît par cœur, il t’a vu plusieurs fois à poil. Il y a cette complicité et cette alchimie naturelle qui font que tu es indéniablement attiré par lui et que tu as toujours envie de plus maintenant que tu y as goûté. ‘’ J’ai besoin de ton aide je te dis. ‘’ Avec un bras en moins, se foutre à poil devient un vrai sport olympique. C’est à la fois compliqué et douloureux alors autant profiter du fait de l’avoir à proximité pour t’aider. Ça et pour d’autres raisons beaucoup moins chaste. Désormais contre ses remparts, tu peux sentir la chaleur de sa peau, la douceur de son souffle contre ton derme humide. Tu frémis intérieurement, cherchant à tout prix à prolonger ce contact. T’as pas envie de t’éloigner, ni de le voir partir, mais c’est tout l’inverse qui se produit. Menton prisonnier de ses phalanges, tu accueilles ses lèvres en douceur, sans doute avec un peu de retenue. ‘’ Un peu des deux… Mais ferme là et embrasse moi. ‘’ Ta requête se voit exaucée dans la seconde. Ton coeur rate un battement tandis que ta main valide vient tirer sur les mèches de sa nuque sans douceur. Ta langue part à la conquête de la sienne, sans retenue ni barrière cette fois. Elle s’impose, caresse et fait valser sa jumelle sans pudeur et avec avidité. Baiser à la fois fougueux, pervers et sauvage, tout ce que tu aimes. Lorsqu’il s’éloigne finalement, un grognement sourd fait trembler tes cordes vocales. T’as encore faim de lui, de ses lèvres. Ton corps tout entier en témoigne et tu ne t’en cache pas. Serviette offerte, tu l’observe de tes prunelles sombres. ‘’ Il te reste des fringues à retirer, ou penses tu aller comme ça ? Tu fuis ? ‘’ Tu piques son orgueil, tu le taquines dans le simple but de le voir te revenir. De ton côté, tu fais descendre ton pantalon jusqu’à tes genoux, suivi de près par ton boxer, exposant ainsi ta virilité en éveil. ‘’ Mon sweat et mon t-shirt ! ‘’ Tu lèves le bras dans les airs afin qu’il le fasse glisser par-dessus ta tête et à partir de là, tu pourras te débrouiller pour le reste. ‘’ Et y’a pas que mon dos qui doit être lavé monsieur Dassault. ‘’ Provocation murmurées dans le creux de son oreille avant que tes ivoires capturent son lobe.
@Alaric Dassault