MARLOES J. ORHEN ► Amanda Hendrick

On dit souvent que le filles naissent dans les roses et que le garçons naissent dans les choux, mais Marloes quant à elle était née dans la musique. En effet son père, lui aussi avait baigné là dedans dès sa plus tendre enfance, lorsqu'il était encore jeune, ses parents et lui avaient traversés les Etats Unis afin de se rendre en Californie un certain été 1969 a un rassemblement emblématique de la culture hippie, le festival de Woodstock. Il avait eu la chance d'y voir les plus grand sur cette scène dont tout le monde parle aujourd'hui, Joe Cooker, la merveilleuse Janis, Monsieur Jimi Hendrix et bien d'autre s'étaient succédés. Quand j'y repense je me dis qu'il a tout de même eu une sacrée chance ! Quelques années plus tard il rencontrait ma mère dans un bar de Boston. Ce soir là c'était la fête, nous étions le 31 décembre 1983 et les gens du monde entier s'apprêtaient à passer en 1984.
Ils ont eut un mal de chien à m'avoir, puis un jour ils ont réessayés en se disant que c'était la dernière fois et comme par hasard, comme si ils étaient prédestinée à construire une famille, cette dernière fois à marché. Le 13septembre 1989 la petite Marloes a débarquée comme une fleur, offrant le plus grand bonheur à la famille Orhen.
J’ai eu une enfance relativement banale, comme tous les enfants de mon âge je suis allée à l’école, par contre on peut pas dire que j'avais beaucoup de copines, en fait si j'en avais, du moins je pensais en avoir, mais avec le temps je me suis rendue compte que des amies qui se servent de nous ce ne sont pas de vraies amies et puis je suis tombée amoureuse pour la première fois, j’avais 8 ans.
J'ai toujours été plus proche de mon père que ce que je n'ai pu l'être de ma mère. Nous étions un peu pareil tout les deux toujours à nous réfugier derrière la chose que l'on savait qui ne nous trahirais jamais, la musique.
Ma mère a bien compris qu'un lien fort nous unissait entre mon père et moi, elle l'a d'ailleurs très bien acceptée. Quand j'ai grandit à la différence des filles de mon âge c'est à mon père que j'allais me confier pendant que les autres allaient voir leur maman en leur racontant leurs histoires d'amour.
Mon père et moi c'était pas pareil, on se parlait à travers nos guitares, quand nous jouions nous nous libérions de toutes ces petites choses qui pesaient sur nos épaules. L'école et moi ça avait toujours plus où moins fait vingt-deux, non pas que j'étais totalement conne, simplement parce que passer des heures derrière un bureau à faire des trucs qui ne m'intéressait pas c'était pas tout à fait mon truc.
Mais un jour j'ai appris que si je voulais faire ce qui me plaisait il fallait que je m'en donne les moyens, ce qui me plaisait moi c'était bosser dans la musique. Un ami de mes parents qui était musicien et qui gagnait sa vie grâce à ça m'appris que j'avais toute mes chances pour entrer dans une école réputée, une école comme Harvard par exemple où la section musique était excellente. Ces quelques mots me motivèrent au plus au point, je me mis à bosser à l'école jusqu'à que l'on m'apprenne que j'avais été acceptée en musique à Harvard, mon plus grand rêve quoi !