Oh, it's you ? [Kol]

Le Summer Camp. Pour l'instant je n'avais rien à redire là dessus, j'avais été septique vu ce qui s'était passé l'année dernière, je n'avais presque pas envie d'y retourner de peur de revivre les précédentes catastrophes, mais retourner sur Paris était juste inimaginable. Je m'étais envolée d'Harvard pendant un an, je ne dirais pas que ça m'a fait le plus grand bien vu les circonstance mais il faut croire que j'en avais besoin . Et puis d'un coup j'ai eu envie de sortir, enfin pas vraiment d'un coup, il n'y avais personne à dans la chambre que je partageais avec les autres filles et je l'avoue , je n'aimais pas trop ça. Alors je dévale les escaliers, en ne regardant pas trop ce qui m'entoure. J'arrive dans le Hall , je sors mon portable , j'esquisse un sourire quand j'aperçois un sms d'Aleksei. " Mais qu'es-ce qu'il est con ce Aleksei"  Oui maintenant je me met à parler seule et en plus de cela je bouscule des gens maintenant. Enfin pas n'importe qui, je reconnais de suite Kol. Je sais pas trop quoi dire. Sans blague, peut-être un " désolée de t'avoir bousculé" aurait été souhaitable. " Kol ... " En fait Kol, je l'aime bien, c'est pas le problème. C'est juste qu'a chaque fois qu'on se parle ça fini par des engueulades.  

C'était surement l’une des meilleures périodes de l’année mais pas pour moi car oui j'avais des appréhensions vis à vis du Summer Camp, j’avais des mauvais souvenirs de l’année dernière, et je n’avais pas vraiment envie que cela se reproduise. L’ambiance était carrément différente de celle du campus, tout était multiplié par mille c’était un truc de dingue, et il y avait effectivement très vite des dérapages pour ma part, j’en étais pas forcément fière c’était sûr. Keyla m’accompagnait bien sûr, j’étais d’ailleurs dégouté que nous ne soyons pas tous les deux dans la même équipe mais bon peu importe ce n’était pas bien grave après tout, je pense que je survivrais à ça. J’avais décidé de prendre l’air, pour m’aérer un peu la tête au moins, je n’étais pas vraiment la pour rester dans ma chambre. C’est en sortant de l’hôtel que je vie une silhouette familière. Rose … elle ici ? « Kol ... » Elle avait l’air aussi surprise que moi, après tout c’était compréhensible. « Rose ! Eh bien, je suis surpris de te voir ici. T’es à Harvard depuis combien de temps ? » C’était étrange, car cette fille je pouvais l’adorais, on pouvait parler normalement tous les deux, comme la minute d’après s’engueuler comme de véritable ennemis.