C'mon man, talk or act. - Gabriel

Assis sur le fauteuil, tu es là à attendre. Tu ne sais pas pourquoi, mais tu n'arrives pas à faire quoi que ce soit en sachant qu'il est en chemin vers chez toi. Qu'est-ce qui te bug de la sorte ? As-tu une quelconque anticipation inconsciente ? Avec Gabriel, toujours un peu oui. Votre relation est particulière. À la base, vous être deux potes qui se sont un peu trop rapproché physiquement, si on peut ainsi dire. Tu ne sais pas pour lui, mais toi, tu t'es malheureusement un peu trop accroché. Jaloux de nature, tu ressens souvent de cette jalousie quand tu vois quelqu'un trop près de lui. Pourtant, il n'est pas tient, tu n'es pas sien, alors cette jalousie possessive n'a pas de raison d'être. Mais ce sont des choses que tu n'arrives pas du tout à contrôler. Alors oui, tu as une certaine anticipation à l'idée de le revoir, mais tu sais que, comme toujours, ce sera agréable. Bon, peut être un peu différent parce que monsieur à supposément de la colère a passer, mais c'est clairement pas toi qui va s'en plaindre. Tu as été honnête avec lui sur certains de tes penchants et bien franchement, tu te demandes s'il va réellement agir sur ceux-ci. Lorsque tu entends cogner à la porte, tu redresses la tête, prenant un petit deux secondes de retour à la réalité avant de te lever et aller ouvrir. Comme de raison, tu te retrouves face à face avec Gabriel. Un sourire vient étirer tes lèvres alors que tu te décale pour le laisser entrer. T'en as mis du temps. Dis-tu avec amusement. Oui, tu ressens le besoin de le narguer pour aucune raison valable. J'te serre un truc à boire ? En disant ça, tu vas à la cuisine pour te servir un verre d'eau, posant ton regard sur l'homme en attendant sa réponse.

Des mois, des semaines que j’passe des journées à chier. Les problèmes de ma soeur, les problèmes de mes potes, les problèmes avec Wes j’en ai ras l’cul. Ce soir j’ai tout sauf envie de penser à ça. C’est naturellement que j’ai proposé à Bastien d’se voir. Avec lui tout a été si naturel, on était potes et le lendemain amants. Pour mon plus grand plaisir. En réalité il m’a toujours attiré et plu physiquement. Puis une bonne partie de jambes en l’air, j’dis rarement non. J’suis connu comme étant le serial zizi d’ma famille, autant confirmé le statut j’ai envie de dire. Mes jambes m’ramènent limite automatiquement chez lui. Connaissance du chemin un peu trop par coeur. Une fois devant sa porte j’toque. Il m’ouvre en seulement quelques secondes. Sourire narquois aux lippes. J’le regarde de haut en bas, avant d’passer à côté d’lui le frôlant presque. J’ricane quand j’l’entend m’dire que je suis en retard. Tu connais les stars se font attendre, mon beau. J’me dirige directement vers l’séjour. J’hoche la tête. Si t’as une bière, j’suis preneur. J’enlève ma veste, p’tit t’shirt blanc assez moulant caché juste en dessous qui laisse clairement apparaît mon ossature plus que musclée.

C'était sans vraiment t'en rendre compte que tu le regardais avec une envie certaine. Ce serait mentir que de dire que Gabriel te laissait indifférent et c'est connu. Votre relation ne s'était pas arrêté qu'à l'amitié, non ça a bien vite tourné vers une relation plus charnelle. Tu ne vas pas t'en plaindre, t'aime bien ce mec, peut être un peu plus que tu le voudrais, mais c'est comme ça, tu t'attachais toujours trop vite. Ironique venant de quelqu'un qui a toujours su séparer amour et sexe. Sûrement que le fait qu'il était aussi un ami n'aidait pas. Mais tu avais décidé d'arrêter de te poser des questions. Un rire t'échappa à sa réponse face à ton commentaire sur son retard. Désolé, j'avais oublié que monsieur aimait faire languir.! Allant à la cuisine, tu lui demandas s'il voulait à boire. Tu ne pouvais faire autrement que hausser le sourcil à sa réponse. De la bière, s'il y en avait, tu ne savais pas où c'était. Darling, t'as cogné à la mauvaise porte pour avoir de l'alcool. J'te rappel que ma désintox incluait aussi ça. Au mieux, j'peux t'offrir du soda ou de l'eau. Sans attendre sa réponse, tu prépares un verre d'eau que tu amenas au séjour, avec un canette de coca cola. Tu déposas le tout sur la table basse avant de t'asseoir à califourchon sur lui, lui faisant face en appuyant tes bras sur ses épaules .Ou tu peux te contenter de moi. Même si j'suis plutôt un snack qu'un breuvage, mais on s'en fout.

J’grimace, putain quel con j’suis. Comment j’peux zapper ça alors que ça fait partie d’lui. J’sais pas trop quoi lui dire mais il voit dans mon regard la désolation et le regret de propos complètement débiles. Un coca, parfait ! J’souris de toutes mes dents. Il me pose devant moi les deux choix. J’le suis du regard quand il s’installe sur moi. Lèvres triturées. J’suis prêt à l’manger comme le snack qu’il croit être. Mes mains se posent automatiquement dans son dos. J’lève les yeux vers lui. J’me contente parfaitement de toi. Le meilleur snack de sa génération. L’sourire taquin gravé aux lippes. Je souffle délicatement en m’approchant de son visage. Mes mains se déplacent vers son visage, avant de plaquer ma bouche contre la sienne dans une danse sensuelle et sauvage.

Impossible de retenir un rire au regard de Gabriel. Il avait zappé cette information et bien franchement, ça t'amuse bien. Tu ne le prenais pas mal, tu sais que c'est pas dans l'esprit de tout le monde non plus. Donc tu ne lui fais pas la moral. Tu préfèrais prendre la vie avec humour, quand t'étais de bonne humeur. En voyant son sourire, tu ne pouvais faire autrement que de laisser un sourire étirer tes lèvres. C'était contagieux ce truc. Tu l'observas un moment en l'écoutent te répondre, prenant une bonne inspiration pour t'imprégner de son odeur. Tu ne pouvais pas t'en empêcher. Tu ne peux t'empêcher de rire à son compliment,  peut être aimais-tu un peu trop être complimenté de la sorte. Dans un automatisme, tu collas ton corps contre celui de Gabe alors que vos lèvres venaient à se rejoindre, te délectant bien de ce contact. Tu glissas une main dans ses cheveux, les agrippant comme pour t'assurer qu'il n'ose pas s'éloigner.