Andy Skovsgaard › Hayden Christensen

   un Il est né avec une cuillère en argent dans la bouche. Son père, un éminent chirurgien en provenance directe du Danemark, a toujours eu de grands projets pour ses enfants, et n'attendait d'Andy que le meilleur. Il n'est pas un mauvais bougre, quoiqu'un peu prétentieux sur les bords ( un trait de famille visiblement), mais il n'y a pas non plus eu de drame en rapport avec lui, pas d'histoire de père abusif ou un tortionnaire cruel. Parfois absent à cause de son travail cela dit. Sa mère, qui a choisi son prénom plus américain pour essayer de contrebalancer avec son nom de famille, était vraiment la plus douce des deux cependant. Enfin, elle l'est toujours, ses parents étant toujours de ce monde.
deux A plus ou moins été poussé vers la médecine. S'il avait eu le QI d'une huître pas fraîche, ça n'aurait pas été le cas. Cependant en cours de route, au lieu de soigner les vivants, il a préféré s'occuper des morts pour le compte des forces de l'ordre la plupart du temps. Une partie de son travail consiste aussi à examiner des personnes étant bien vivantes, ayant subi diverses blessures, avec en fond des histoires bien sordides. De toute façon, s'il avait voulu faire un métier joyeux, c'était raté. Ceci étant, il sait faire la part des choses. Tout ce qu'il a pu faire au travail et voir, une fois qu'il quitte son service, tout est mis de coté et il n'y pense plus. Ça ne s'était pas fait automatiquement non plus, il lui a fallut apprendre à le faire à ses débuts. Mais à présent, dans le privé, il mène une vie tout à fait ordinaire.
trois Il a un frère cadet, ainsi qu'une plus jeune sœur, eux aussi, élevés à la dure par leur père, mais toujours pour les pousser à donner le meilleur d'eux mêmes. Ils s'en sortent plutôt bien à l'heure actuelle.
quatre Sentimentalement parlant, c'est une catastrophe. Soit parce que ses relations ne menaient à rien, soit parce qu'il attirait les personnes toxiques. Ceux qui partent, et veulent revenir ensuite. Ou les situations rocambolesques, à finir avec l'ex d'une ex, tournant limite au triangle amoureux très gênant. Ou bien à flirter avec une fille pour finir avec sa mère. Vraiment, il y a de tout et du n'importe quoi dans cet aspect de sa vie. Du n'importe quoi surtout. N'allez pas croire que ces situations sont la faute à un cœur d'artichaut. Pas du tout. Il s'est marié une fois, mais ça s'est terminé par un divorce. Heureusement dans le lot, il a eu des histoires sans heurts et agréables aussi. C'est juste moins amusant à raconter.  
cinq De ses frasques amoureuses, est née une fille, Harley. Elle entre dans l'adolescence, pour le plus grand plaisir de ses parents, n'en doutez pas ! Ceci mis à part, c'est une jeune fille bien dans sa tête. Les relations avec la mère de sa fille sont cordiales, mais sans plus. C'est tout ce qu'il demande.  
six A part quelques mots et phrases toutes simples, Andy ne parle pas le danois. Son père ne leur a jamais vraiment appris, et il n'a pas cherché plus que ça à le faire. C'est l'italien qu'il a appris à parler cependant, et la langue lui a assez plu pour continuer de l'entretenir une fois ses études terminées. Il se débrouille tout aussi bien en latin, même si ça n'est pas demain la veille que quelqu'un lui cherchera des embrouilles dans cette langue morte.
sept Pour entretenir le tout, quoi de mieux qu'un peu de sport? Gamin, il changeait tout le temps de sport. D'abord c'était le foot, ensuite c'était le basket, avant d'essayer le judo, puis de se mettre à l'escrime … Il avait essayé plusieurs pratiques, changeant d'année en année, se désintéressant rapidement de la chose. Pour sûr ses parents râlaient, essayaient de le convaincre de continuer la pratique en cours, mais rien n'y fit. Un gamin pénible ? Par moments, oui. Le miracle eut lieu lorsqu'il essaya la natation. Et enfin, il trouva le sport qui le motivait ! C'est d'ailleurs le seul qu'il pratique. Plutôt complet, pas besoin de faire d'autres choses à coté pour garder la forme. Et c'était parfait pour se détendre après une longue journée.
huit Habile et adroit de ses mains, il sait également jouer du piano. On l'a mis devant quand il était tout petit, sans lui demander son avis. Tu te poses la, et tu joues. Il aurait bien entendu pu arrêter une fois grand et qu'il avait son mot à dire, mais le fait est que l'instrument a fini par lui plaire. Pas quand il était gamin et qu'il aurait préféré jouer avec ses copains, et qu'à la place on lui faisait réviser son solfège. 
neuf En voiture, il ne peut pas se mettre à l'arrière, sinon, il est malade. De même pour les attractions trop rapides qui vous retournent l'estomac. On ne vous racontera pas l'un de ses rencards, passé à une fête foraine, ou il avait finalement rendu son déjeuner sur les chaussures de son prétendant... Ah, trop tard. Andy a plus simplement le mal des transports.
dix Ne bois que très rarement, et ne fume pas. Il a eu l'occasion de voir de près ce à quoi ressemblent les poumons d'un fumeur, et s'il en avait eu un jour l'envie, ça lui serait rapidement passé.