Taylor V. Foster
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I WANT IT, I GOT IT › push until you can't
HELLO AGAIN
J’ai l’air maligne, face à ton bâtiment, avec mes deux cafés. A hésiter. Je pense même que si tu me voyais, tu prendrais le temps de te moquer, de me souligner à quel point, je n’ai pas changé. Je ne sais toujours pas me décider. Je perds toujours trop de temps à hésiter. Pourtant, je le jure, j’étais déterminée, j’avais un but, je voulais… te faire une surprise, un truc comme ça. Mais en fait, je me dis que le gobelet que je tiens entre les doigts, tu pourrais bien me l’envoyer au visage… Enfin, presque quoi.
J’ai peur que tu me dises que tu ne veux pas me revoir, que j’ai loupé les cours pour les aurevoir. Et je crains que tu me demandes aussi pourquoi je suis revenue. Pourquoi je suis là. Pourquoi tout, en fait, tu vois. Pourtant j’ai les actes dans les pensées, j’ai les mots sur le bord des lèvres, je rentre dans ton bâtiment, je demande à ta secrétaire, je dis que je suis une vieille amie, et là, je tombe sur toi. Dans ma tête, ça sonne bien. Tout comme le fait de rebrousser chemin.
Alors je bois une gorgée de mon café, pour contrer la peur, ridicule Taylor Foster. Je me dis que tu ne m’en voudras pas, de l’avoir commencé sans toi. Ou plutôt que tu ne m’en voudras pas plus que ça. Parce que tu auras d’autres arguments qu’un café entamé. J’en suis persuadée. Et je ne sais pas pourquoi je me décide, mais je me joue le scénario. Les portes, je les passe, je valide la première étape. J’arrive à ton étage, Ellington, tout ça, et ça y est, j’ai la secrétaire en face de moi. Mais quand je lui dis, « Excusez-moi, j’aimerais voir monsieur Ellington, s’il vous plaît. » Elle me demande si j’avais rendez-vous, si je me suis annoncée, que je décline mon identité, le truc, c’est que je n’arrive pas à l’articuler. « C’est-à-dire que… j’espérais lui faire la surprise. » Ne pas directement me faire jeter par la sécurité.
J’ai peur que tu me dises que tu ne veux pas me revoir, que j’ai loupé les cours pour les aurevoir. Et je crains que tu me demandes aussi pourquoi je suis revenue. Pourquoi je suis là. Pourquoi tout, en fait, tu vois. Pourtant j’ai les actes dans les pensées, j’ai les mots sur le bord des lèvres, je rentre dans ton bâtiment, je demande à ta secrétaire, je dis que je suis une vieille amie, et là, je tombe sur toi. Dans ma tête, ça sonne bien. Tout comme le fait de rebrousser chemin.
Alors je bois une gorgée de mon café, pour contrer la peur, ridicule Taylor Foster. Je me dis que tu ne m’en voudras pas, de l’avoir commencé sans toi. Ou plutôt que tu ne m’en voudras pas plus que ça. Parce que tu auras d’autres arguments qu’un café entamé. J’en suis persuadée. Et je ne sais pas pourquoi je me décide, mais je me joue le scénario. Les portes, je les passe, je valide la première étape. J’arrive à ton étage, Ellington, tout ça, et ça y est, j’ai la secrétaire en face de moi. Mais quand je lui dis, « Excusez-moi, j’aimerais voir monsieur Ellington, s’il vous plaît. » Elle me demande si j’avais rendez-vous, si je me suis annoncée, que je décline mon identité, le truc, c’est que je n’arrive pas à l’articuler. « C’est-à-dire que… j’espérais lui faire la surprise. » Ne pas directement me faire jeter par la sécurité.
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(Taylor V. Foster)