les chemins de la perdition (wesab)

tu commences à connaître les lieux, wes. t’as habité ici quelques jours, une semaine ou deux à peine. t’es venu pour la soirée d’hier. celle qu’il a organisé. c’était une soirée un peu particulière, tu n’es pas resté longtemps. tu n’étais pas vraiment à ta place. quoi qu’il en soit, t’as pu parler avec des gens. t’as pu partager un verre avec une amie et même rencontrer le fameux gabe. celui dont t’as entendu parler via les pastor mais aussi via ta sœur. peu importe, ça ne te regarde pas. c’est pas pour ça que t’es là. tu te pointes chez gabriel, légèrement en avance sur l’heure fixée. et quand il ouvre la porte, tu lèves tes mains dans lesquels se trouvent une bouteille dans l’une et un joint dans l’autre. on change pas une équipe qui gagne, dis tu avec un large sourire sur les lèvres. - @Gabriel Pastor

La porte ouverte j’regarde Wes, presque comme obnubilé. Il lève ses mains vers moi, joint, bouteille. Le sourire aux lippes j’me décale pour le laisser passer dans cet appart qui fut chez lui, et qui au fond l’est encore. Tu sais parler aux hommes toi j’ricane en le voyant avancer dans le séjour. J’me dirige vers les escaliers avant d’me tourner vers lui. On monte direct sur le penthouse ? j’fais un mouvement de tête pour lui indiquer l’endroit, alors qu’il le connaît déjà si bien. Bizarrement le fait qu’il soit là m’fait tellement de bien mais le stresse me guette. Mais j’prends le risque de me brûler les ailes.

tu ne te fais pas prier pour entrer dans son appartement. t’es venu hier soir mais avec tout ce monde, t’as à peine eu l’occasion de lui parler. de boire un verre en sa compagnie. nuance, j’sais comment te parler à toi, ajoutes-tu avec un clin d’œil en passant à côté de lui. porte qui se referme. harlem n’est pas là ? tu te retournes en l’entendant parler. ton sourire ne quitte plus tes lèvres. vas-y, t’as des plantes à m’presenter j’crois. tu grimpes jusqu’au toit. tes yeux se détournent immédiatement vers les plantes qu’il a ajouté. mais quelles merveilles, tu t’en approches. t’as l’air d’avoir pris de la qualité là, bien joué pastor. - @Gabriel Pastor

J’le suis en l’écoutant parler jusque sur le penthouse. il connaît les lieux limite mieux que moi. Il se hâte à l’idée de voir les plantes. Non Harlem est chez un mec de ce que j’ai compris, enfin j’crois je m’étale pas plus on l’connaît Harlem est pas souvent là il adore vagabonder à droite, à gauche. Sur le penthouse il s’extasie devant les plantes, dos à moi je souris comme un con. J’me rapproche petit à petit de lui. Voilà mon torse collé à son dos. Ma tête sur le côté droit de son visage, j’lâche en parlant doucement J’choisis toujours bien les choses que j’veux Wes. phrase remplie de sous-entendu. Sans attendre une seconde de plus, j’lui attrape la main pour l’retourner vers moi. Depuis l’temps que j’attends ça bordel. Ma patience elle a été mise à rude épreuve, bien trop d’fois depuis qu’on s’connaît. Depuis que j’ai envie de lui. J’m’rapproche, et finis par plaquer mes lèvres sur les siennes sans aucune transition. La bouteille, le joint à c’moment présent je m’en tape. On pourra toujours les avoir, une fois notre désir consumé. Mes mains cherchent son corps. Remontent vers ses cheveux, qu’elles finissent par tirés sans vergogne. Crois-moi Wes, ce soir tu en sortirai pas indemne. Moi non plus.

tu observes les plantes d’un air admiratif. il a bien choisi pour le coup. elles se marient bien avec son penthouse. ce sont de belles plantes qui produisent de belles fleurs. et alors que tu t’apprêtes à dire une connerie, tu le sens se rapprocher de toi. sourire malicieux sur les lèvres en le sentant se coller dans ton dos. visage qui se penche légèrement sur le côté. satisfait qu’il fasse le premier pas. tu ne te satisfait jamais de la médiocrité toi mhhh, que tu lâches faiblement. en temps normal tu aurais rajouté que tu fais parti de la médiocrité mais pas cette fois. flemme de te lancer dans ce débat là. t’as autre chose à faire. tu ne te fais pas prier pour te retourner. tu lui lances un regard de défi. provocateur. quelques secondes de latence avant qu’il ne plaque ses lèvres contre les tiennes. tu goûtes enfin à ses lèvres. tes bras enroulent son cou. tu prolonges ce baiser avec envie. avec force. - @Gabriel Pastor

- @Gabriel Pastor

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