sirène w/scollie

suspendu au dessus du vide. prends de la grandeur pour mieux les observées. assise sur le toit de la maison, tu es vite rejoins par un mec que tu ne connais pas. s'assois à tes côtés et proposes gentiment l'échange. joint qui s'échange. tu l'apportes à tes lèvres, libère l'étau celui qui s'est resserrer depuis la dernière fois. inconfortable position. crie les envies, celle de replonger dans ses yeux à lui. fixe le tatouer. l'ombre, celle qui ne te quitte pas. aucun mot d'échangés pourtant ces regards. tu les connais, tu les sens. sirène qui coupe l'échange. le regard qui se perds, tu comprends rapidement qu'il faut que tu te casses ollie. mystérieux inconnu qui ne t'a pas attendu, toi, tu rejoins l'encadrement du velux et tu sais déjà qu'il est trop tard.   - @Scott Guerin

Rentrée à peine commencée, le voilà déjà plongée dans les soirées étudiantes. Les dernières. La dernière année. L’envie de profiter. De pallier au manque de la Dudley. Du vide qu’a créée la nouvelle doyenne. Du sentiment que tout s’achève et que dans quelques mois, la vie d’adulte le coincera pour de bon. Tout ça, il l’a longtemps fuit Scott. Mais force est de constaté, que ça n’a pas suffit. Que les années ont défilées trop vite. Qu’à présent, il est à la place tant redoutée. De celui qui joue tout. Qui dit adieu à la folie Harvardienne. Conscient, il s’accroche à la première soirée venue. S’insinue avec aisance dans la foule. Boit. Fume. Empoisonne son corps. Sirène retentie. Ramène sa tête à la raison. Les flics qui s’immergent. Piste les fêtards. Et dans sa léthargie, il agit trop tard. Evitant un flic, il s’enfonce dans les dédales de la maison. Monte à l’étage pour ouvrir la première porte venue. Une sorte de dressing. Plongé dans le noir. Et quand il actionne le verrou, c’est son regard à elle qu’il finit par trouver. Echos des pas. En bas, les flics ont trop à faire. Gueulent leur ordre. Entoure la rencontre à huit clos. “Pas moyen d’sortir par là donc.” Soupire. Meuble le silence, parce qu’ils savent déjà.

manque presque de tomber en retrouvant le sol du dressing. cheveux attachée. le chouchou qui se desserre. libère les mèches rebelles. s'empresse en se dirigeant vers la porte bloquer aussitôt par sa silhouette à lui. couronne de laurier s'offre à ta vision. proximité. aspire le parfum, son parfum. surprise, tu prends du temps avant de reculer d'offrir de l'espace   " peut être par là. " retourne au velux discrètement. flic qui patrouillent aussi à l'extérieur de la baraque. coincée. retire la veste en cuir que tu déposes sur le sofa. t'as chaud ollie. " t'as fumé ce soir ? "      - @Scott Guerin

Le corps en mouvance. Finit par abandonner l’espoir d’une évasion. Sur le sofa, elle prend place. Se débarrasse de la veste qu’il a déjà arrachée. Et tandis qu’elle s’assoit, lui s’écrase au sol. Contre la porte. Retire la veste en jean sombre pour retrouver plus de liberté. “Non. J’me suis contenté d’bouffer gratuit. Parce que c’bien l’truc qu’on fait ici.” Sarcasme vaseux. A la hauteur de son cerveau qui fou le camp. Trop importunité par les merdes qui coule dans ses veines. Stagne dans ses poumons.

assise. l'ombre s'étale au sol. dos contre la porte, tu l'observes de nouveau. pas différent des autres fois, les souvenirs qui vont et viennent. joue avec l'esprit depuis votre discussion par message. roule les yeux en entendant sa réponse. libère les cheveux, retombe sur ton épaule. silencieuse entrevu. portée par ses effluves. " ok j'ai une idée.. " tu te lèves. s'avance vers la porte du placard. différente des tenues que tu portes. le visage qui se tourne vers lui " toi, tu bouges pas. " prends un foulard que tu lui balances. " mets ça devant tes yeux. " attrape ta première tenue. retire tes vêtements pour te présenter, différemment devant lui. habillé d'un tailleurs. " alors ? note sur 10 ? "     - @Scott Guerin

..une idée.. Avant même qu’il ne réalise, il est frappé. Par un bout de tissus. Parfums épais qui s’en dégage. Assomme ses sens déjà défaillant. “Sérieux ..” Lassitude qui s’exprime. Juste en apparence, parce qu’un coin de sa tête, s’éveille. A la curiosité. De voir ce qu’elle va faire. De comment elle va les tenir occupé dans cet espace. Il aurait bien une petite idée de ce qu’il aurait pu vouloir, mais c’est Ollie. Pas n’importe qu’elle meuf. Soupire s’échappe, il s’exécute. Attache le foulard derrière sa tête. Masque sa vision, mais pas au point de ne plus voir son ombre. Elle qui s’active. A travers le flou, il la discerne. Se pencher assez pour faire passer un bout de tissu. Une jupe ? Ombre érotique. Il force la concentration, mais ne voit pas assez bien. Jusqu’à ce qu’elle lui demande de la regarder. Ce qu’il fait. Découvre alors, la brune incendiaire dans un tailleurs trop princier pour elle. “Tourne toi.” Il attend qu’elle agisse, avant de reprendre. “5 pour ton cul.”

Un peu plus, il s’affale contre la porte. Regarde la brune s’enfoncer dans le dressing. Au passage, il s’attarde un peu trop sur ses courbes. Ses fesses. A l’échancrure du tailleur sur l’arrière. Sans retenu, les pensées divaguent. L’emmènent ailleurs quelques secondes pour finalement être tue par le trop plein d’alcool. Tête qui tourne. Il ferme les yeux avec facilité, alors qu’elle ordonne. Dans le bourdonnement lointain des conversations d’en bas, il perçoit les froissements de tissus. Et quand il réouvre les yeux, c’est encore une Ollie différente. Fantasme masculin. D’un oeil faussement critique, il la détaille. “Tourne toi. Met toi sur la pointe des pieds et fait genre de ranger une valise.” Finalement, il arrive à y trouver un peu d’amusement. “C’est c’que font les hôtesses de l’air digne de c’nom.” Ton éraillé qui veut se faire guindé. Il penche l’ovale pour tenter de regarder en dessous de sa jupe.

sourire sur les lèvres. Les mains sur les hanches, s exposent de nouveau à son jugement. Combinaison qui épouse à la perfection ton corps, l impression d une seconde peau. " tu te trompes " regarde autour d'elle et repère ce chariot metalique ou trônait une bouteille de wisky en crystale. S approche, marche sur la pointe des pieds " c est ça qu elles font " tente de le pousser, mais rien. Résignée, tu prends la bouteille de crystale ainsi qu un verre. Tu t accroupis à son niveau. " bonsoir monsieur, bienvenue sur la compagnie airline browns, que puis-je vous servir ? " pince la lèvre et affiche ce sourire amusé celui qui se faisait rare en ce moment. " afin de rendre votre voyage plus agréable ? "-@Scott Guerin

Elle qui s’éloigne. L’empêche de voir ce qu’il veut. Lourdement, il se redresse. Végète à moitié. Le regard attiré par ses actions. La silhouette qui peine à pousser le chariot. Met en avant ses courbes dans son effort. Il en manque pas une seule seconde. Et puis, le jeu reprend. A lui, elle revient. Cristal dans les mains. Joue son rôle. Pour mon premier vol, j’suis déçu du service.” Comédien alcoolisé. La fixe. Amusé. Oubliant l’enfer qui sévit de l’autre côté de la porte. Enfer qui semble s’être calmé. “Les consignes de sécurité ont mal été exécuté.” Insiste. Pour la voir davantage. Sourire goguenard. Presque moqueur.