(benedikt) mais il suffit parfois d’une rencontre

20/08/2024

Le jour J est arrivé, pas la peine de préciser que tu stresses déjà depuis le moment où tu savais que tu allait le voir. T’as eu une semaine pour t’y préparer mais est-ce qu’on l’est véritablement assez quand il s’agit d’un premier rendez-vous ? Non. Ta cousine, Clémence et ta meilleure amie, Chloé ont bien évidemment essayé de te rassurer du mieux qu’elles le pouvaient mais t’es une stressée de la vie, Cam. T’y peux rien. Le point qui te fait le plus peur c’est que tu as vraiment envie de le voir… toi qui n’a jamais vraiment ressenti le besoin de rencontrer quelqu’un mais Benedikt c’est différent. Dès le moment où vous avez commencé à discuter, dès le moment où tu as parcouru son profil, t’avais envie de le rencontrer. Lui et pas un autre. Tu parles avec deux trois autres garçons mais c’est pas du tout la même chose. Et tu sais pas du tout quoi en penser. Te voilà arriver à destination. Au programme ? Plongée sous marine. Une passion commune visiblement. Insolite pour un premier date mais t’aime pas faire dans l’habituel de toute façon donc ça t’arrange. Au pire, si tu remarques que c’est un connard, tu pourras toujours le noyer. Te rendant à ton club de surf qui organise ce genre de plongée, tu souris à cette idée. Ni vu ni connu, il se fera bouffer par les poissons. Tu arrives avec dix minutes d’avance et en te rapprochant, tu l’aperçois. Se tenant là, juste devant toi. Ton rythme cardiaque accélère en même temps que ton souffle se coupe. Il est juste… tu secoues la tête pour remettre tes idées en place. Calme toi, Camille. Tu souffles légèrement avant de prendre ton courage en main pour aller le retrouver. - Benedikt ? Demandes-tu, leger sourire sur les lippes. Évidemment, tu sais que c’est lui mais t’allais pas l’aborder en lui tapant sur l’épaule. Non. - Comment tu vas ? Il est vraiment à couper le souffle avec ses yeux d’un bleu profond là. Plus grand que toi. Enfin en même temps, avec ton mettre cinquante-six, c’est pas compliqué. Bien foutu. Aïe. T’es pas dans la merde. Reprends toi, Cam, souffle un bon coup.

w/@Benedikt Marlowe

(Camille Pastor)

31/05/2024

Mais il suffit parfois d'une rencontre.
with @Camille Pastor
TW : ràs
C’était prévu depuis quelques jours déjà. La plongée sous-marine, il y avait goûté durant le mois d’août en Sicile et à présent, il ne rechignait pas lorsqu’on lui proposait de recommencer. D’autant qu’ils n’auront pas besoin des paliers. Alors c’est serin qu’il est arrivé au club de surf avec quelques petites directives. Rien de bien méchant, en soi. C’est seulement afin que leur rencontre se passe à merveille et qu’ils ne crèvent pas de faim une fois l’activité de plongée achevée. Sa paire de solaire pendant sur le bout de son nez, c’est une main dans la poche de son pantalon crème qu’il patiente afin de rencontrer la jeune femme. Ils sont tous les deux d’Harvard, seulement, il y a énormément d’étudiants. Comment pouvoir tous les remarquer et ne jamais les oublier ? Impossible. Quoi que des visages marquent et s’il avait aperçu la belle demoiselle, le Marlowe est persuadée qu’il se serait remémorée son visage. Sa main libre détient son smartphone et il regarde l’heure, de temps à autre. Inutile de mettre une montre lorsque l’on va mettre la tête sous l’eau, bien que les siennes soient étanches, mais cela importe peu. Il n’a jamais réellement aimé avoir une montre au poignet, au grand dam de son géniteur. Heureusement pour lui, il a pu se tirer du manoir familial sans qu’il ne lui tombe dessus. “C’est moi.” Répond le blond lorsqu’il perçoit son prénom. Se retournant, il sourit plus largement en apercevant Camille. Elle est encore plus belle qu’en photos, il ne peut décemment pas le nier. “Salut, ça va et toi, comme tu vas ?” Ben l’interroge en se rapprochant afin de déposer un baiser sur sa joue. S’il lui avait fait une accolade, aurait-ce été de trop ? C’est ainsi qu’il agit avec ses amies, une bise et une étreinte, mais ils se connaissent peu et ne souhaite pas la mettre mal à l’aise. “Prête à plonger ?” Il l’interroge ensuite, en souriant davantage encore, si bien que ses dents blanches et parfaitement alignées sont visibles. “J’ai discuté avec ton prof du club de surf, il m’a dit où on pouvait se changer.” Car il ne va pas se mettre à l’eau vêtue de sa chemise blanche et de son pantalon crème. Ni même de ses chaussures qui valent une fortune et dont il se fout royalement. Il aurait préféré mettre un jeans et des baskets, mais ce n’est pas le code vestimentaire dicté par monsieur son paternel. Heureusement, il se sent à l’aise dans tout ce qu’il porte. “J’suis content d’enfin te rencontrer.” Il lui assure tandis qu’ils marchent côte à côte. “Pas trop nerveuse ?” Non pas en ce qui le concerne, mais plutôt rapport à leur plongée. Car même s’il l’a déjà fait deux fois, il ne se retrouve plus en Sicile et il se demande ce qu’il va découvrir à Boston. “Tu m’diras, ce n’est pas l’Égypte, ce n’est que Boston.” Haussant des épaules avec sa nonchalance habituelle, l’étudiant s’essaye de la mettre à l’aise ainsi que de l’amuser. Ne serait-ce qu’un petit peu.

(Benedikt Marlowe)

Marlowe's power

20/08/2024

Il se retourne, sourire au lèvres, regard qui s’illumine quand il se pose sur toi. Déstabilisant. - Je vais bien aussi. Réponds-tu simplement. Inutile de lui dire plus pour le mettre mal à l’aise lui aussi. Ta vue parcours un peu le tout vite fait histoire de ne pas devenir indiscrète et te faire prendre. Il se rapproche de toi, ton réflexe habituel aurait été de reculer d’un pas ou deux. Tu es du genre à éviter les contacts physiques en dehors de ta famille. Réflexe protecteur depuis gamine, quant tu as grandie au milieu des galas, des événements officieux et importants, mais surtout devant les médias. Le moindre geste toujours décortiquer, à l’affût d’la moindre erreur. Ton nom de famille ? Tu l’dis jamais au début. La peur constante qu’on s’approche de toi juste pour ton nom, ta fortune. Mais ici, tu sais que sur ce sujet, tu peux lui faire confiance. Il a craché l’morceau, lui aussi vient d’une famille célèbre. T’as fait des recherches et vous venez du même milieu alors peut-être que tu t’autoriseras à souffler un peu à ses côtés ? Baisser légèrement les armes ? T’aimerais tellement pouvoir le faire au moins une fois. La sensation de ses lèvres sur ta joue te fait rougir. Tu baisses les yeux, tu déglutis. - Parfait ! Allons-y. Tu lui emboîtes le pas, marchant à ses côtés en direction des vestiaires. Bien sûr que tu es prête, c’est pas la première fois que tu plonges. - Ah oui ? T’es pas déçu de ce que tu vois ? Autant le lui demander directement après tout. Ça tombe, t’es vraiment pas son genre mais bien trop poli, ne te le dira pas. - Je dois bien admettre que je suis aussi contente de te voir. Ne pas trop en dire, garder une part de mystère comme tu sais si bien le faire, Camille. Tu choppes ta tenue de surf que tu avais déposée dans la semaine sur place et tu l’enfiles aussi vite. Benedikt dans le vestiaire à côté du tien, vous continuez de discuter. - Oui mais chaque plongée est différente, non ? Après, je dois bien admettre que l’eau est plus froide ici. Avoues-tu accompagné d’un petit rire. Et puis, c’est pas compliqué de trouver un endroit plus froid, tu es une frileuse, t’es toujours frigorifié. - C’était où ta première plongée ? Lui demande-tu en sortant du vestiaire, suivi de près par le jeune homme. Occupée à te battre pour remonter la fermeture dans ton dos. Tu galères, tu sautilles sur place, presque à te déboîter l’épaule quand tu te rends à l’évidence. D’habitude, c’est ta pote et ta binôme de surf qui remonte la fermeture éclaire mais elle est pas là aujourd’hui. Tu lèves les yeux vers Benedikt, moue un peu gêné… - Hmm. Ça te dérangerait de… lui faisant remarquer en lui montrant l’arrière de ta combinaison.

w/@Benedikt Marlowe

(Camille Pastor)

31/05/2024

Mais il suffit parfois d'une rencontre. with @Camille Pastor

carson beach - clud de surf

12 sept 2024

ràs

L’attente de Camille n’a pas été longue puisqu’il a fait quelques petites choses en amont, afin qu’elle ne soit au courant de rien. De ce fait, lorsqu’il a serré la main de son professeur de surf, elle apparaissait simplement et quelle apparition. Benedikt doit bien admettre qu’il a craqué sur la belle dès qu’ils ont commencé à discuter, mais à la voir à présent, il s’en sentirait presque nerveux. “Tant mieux.” Il prononce alors en réponse à ses mots avant de se rapprocher et de lui faire la bise. Déposant sa main droite sur son bras, le pressant tendrement, il embrasse sa joue gauche puis la droite avant de noter qu’elles se sont légèrement échauffées et que leur teinte est devenue rosée. Cette vision la rend encore plus belle, il s’en rend bien compte et son sourire s’élargit tandis qu’ils gagnent l’intérieur des locaux, pour se rendre tous deux prêts de leurs vestiaires respectifs. “Est-ce que tu penses que je suis déçu ?” Il arque un sourcil, se demandant sincèrement pourquoi elle lui pose cette question. “Non, je ne le suis pas.” Il termine de répondre, pour trouver son regard et le garder en otage du sien “Tu es encore plus belle que je ne le pensais pour être tout fait franc avec toi.” Tant pis si elle devient aussi rouge qu’une tomate bien mûre. Après tout ce sera bon signe pour lui et puis, il ne va pas lui raconter des bobards alors qu’il dit toujours la vérité. “J’suis bien content que tu ne sois pas déçu non plus.” Et il entre dans sa cabine et se change afin de mettre une combinaison de plongée. Ce n’est pas évident à enfiler, étant donné qu’elle colle à la peau, mais c’est plus simple lorsqu’elle est sèche que trempée. Il ne lui reste plus qu’à remonter sa fermeture éclair et il y parvient en changeant de main pour sortir de sa propre cabine. “Ouais, c’est vrai. Elles sont différentes, même si tu plonges au même endroit j’suppose.” Comme l’environnement ne reste pas constant, notamment à cause de la météo par exemple. “J’imagine que ça n’va pas être comme en Sicile, c’est sûr.” Ici, à Boston, il s’est déjà imaginé claquer des dents comme Jack dans “Titanic” en espérant ne pas avoir la même fin. “Ma première plongée, ce fut en Sicile, avec ma pote qui m’a proposé de l’accompagner.” Il fait référence à Cassie, qui a été sa colocataire l’année passée à la Adams et qui depuis le Summer Camp est sans doute devenue l’une de ses meilleures amies. “Et toi, où est-ce que c’était ?” L’interroge alors le Marlowe quand, avec un visage adorable, elle ose à peine lui demander de l’aider. “Attends, laisse-moi faire.” Souffle ainsi Ben qui se place derrière elle et poursuit : “désolée si mes mains sont froides.” Bien qu’il ne compte pas toucher sa peau nue, mais sait-on jamais, si ses doigts la frôlent. Rapidement, il se saisit de la fermeture éclair et la remonte. “Et voilà. C’est bon.” Sa voix se trouve plus rauque et soudainement gêné par leur proximité, il recule de deux pas, afin de lui laisser suffisamment d'espace, mais aussi pour recouvrer le fil de ses pensées. “On est bon ?” Après tout, ils sont venus ici pour plonger.

(Benedikt Marlowe)

Marlowe's power

20/08/2024

recevoir autant de compliments, te met généralement mal à l'aise. tu fais pas partie de ces filles hyper sûres d'elles et qui le font remarquer, t'es pas non plus de celles qui aiment se faire remarquer, qui aiment avoir tous les regards braqués sur leur minois. non toi, tu es discrète, tu manques cruellement de confiance en toi, tu as toujours ce besoin viscéral d'être constamment rassurée et tu détestes avoir l'attention braqué sur toi. mais loin de toi, l'idée de te laisser marcher sur les pieds pour autant. alors quand il canalise ton regard, tes joues s'empourprent d'avantage. tu déglutis légèrement et l'idée que de croiser ses yeux clairs soit la plus belle faute que tu puisses commettre, te traverse l'esprit. Crap, i'm in love. mais tu le sais pas encore. - merci. le remercies-tu, doucement, encore chamboulée par ce contacte visuel et ses paroles. une fois en cabine, tu peux souffler à ton aise sans qu'il ne remarque ton trouble et tu profites pour continuer la conversation, un peu plus posée, tout en t'avouant que sa première plongée a été en Sicile avec une fille. cette dernière info, tu aurais pu t'en passer mais tu choisis de ne pas la relever. jalouse ? non, tu viens à peine de le rencontrer après tout. - c'était à Bali, il y a quatre ou cinq ans. lui réponds-tu alors que tu peines à fermer cette tirette de malheur. - rien avoir avec Boston de toute évidence, mais ça fera l'affaire pour aujourd'hui. ajoutes-tu, le bras gauche par dessus ton épaule quand le jeune homme te propose son aide. il passe derrière toi et tu te figes lorsque ses doigts effleurent la peau de ton dos à moitié nu. détends-toi, Cam. tu le remercies après avoir repris une distance correcte entre vous, pourtant tu te surprends à ne pas vraiment avoir voulu que ce contacte se rompe, bien au contraire. tu secoues la tête de droite à gauche, remettant tes esprits en place. - on est bon ! affirmes-tu avant de t'élancer dans une course vers le bateau qui vous emmènera vers le point de départ de cette plongée. sachant pertinemment qu'il te rattrapera en une fraction de seconde vu son corps athlétique, pas l'ombre d'un doute qu'il ait une endurance de sportif contrairement à toi qui l'est beaucoup moins.
w/@Benedikt Marlowe

(Camille Pastor)

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