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Emrys & Artémis Zacharias
Je venais seulement d'arriver au Summer Camp, laissant derrière moi l'armée. J'entrais seulement dans l'hôtel, voyant des étudiants inconnus à mes yeux, c'est étrange de se dire qu'à la rentrée je serais en cours avec eux. Mais qu'importe, je n'étais pas là pour eux, j'aurais tout mon temps plus tard pour faire connaissance, j'étais venu pour retrouver des personnes qui comptaient beaucoup pour moi, mes frères. Je m'avançais à l'accueil avec ma valise, je ne voulais pas qu'on me donne ma chambre, mais bien celle d'Emrys. Je regardais alors la liste, voyant le nom Zacharias inscrit à la chambre deux. Un sourire s'affichait à ce moment-là pour mon visage, j'allais enfin retrouver Emrys. Je demandais à l'accueil par quel couloir je devais passer, me montrant le chemin, j'avançais boule au ventre.
J'étais enfin arrivé devant sa porte, ma valise en main. Je savais qu'il n'était pas au courant de ma venue, qu'il ne savait pas que j'allais intégrer Harvard à la rentrée et en plus de ça, être dans la même maison que lui. Cependant ce qui me faisait stresser, c'est sa réaction quand il apprendra pour ma blessure à la jambe. Emrys ni aucun de mes jeunes frères n'étaient au courant de cela, je ne voulais pas leur mettre ce poids sur le dos. Comment allait-il réagir ? Je me posais tout un tas de questions, ma plus grande crainte c'est qu'il le prend mal. J'approchais doucement mon poing de la porte afin de toquer, plus ma main s'avance vers la porte, plus ma boule au ventre se fait douloureuse. C'est bon, j'y étais, j'étais prêt à frapper, mais la porte s'ouvrait sans même m'avoir laissé le temps de frapper. Je tombais nez à nez avec Emrys, ce dernier était sur le point de quitter sa chambre.
Un sourire s'affichait sur mon visage, j'étais heureux de revoir le visage de mon frère, mon grand-frère, mon jumeau. Je voyais le choc dans ses yeux, le choc de me voir ici, face à lui. Je ne savais pas quoi lui répondre, j'attendais un mot de sa part, mais il me fixait droit dans les yeux. Je devais dire quelque chose, je devais percer l'abcès. « Bonjour, je cherche un beau gosse grec qui me ressemble pas mal, vous ne l'auriez pas vu par hasard ? » Oui bon je l'admets ce n'était pas très malin, mais je me devais de faire disparaître ce long silence qui transperçait la pièce. Je souriais toujours en le regardant à la fois heureux de le revoir et impatient de voir sa réaction.
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