more than a bitter taste, disgust (khalfield)

Quittant le campus du sport, après un dur entraînement et une réunion interminable sur la rentrée, les nouvelles mesures au sein de l’équipe de basket, tu te diriges vers ta voiture alors que tu viens à croiser Rowan. Tu aurais pu tracer ton chemin, mais la voir en la compagnie de ce qui semble être son nouveau mec, ou un jouer, tu l’ignores. T’as pas vraiment envie de savoir non plus, mais ça te met plus à mal que tu ne l’aurai pensé de la voir rire avec un Rothschild avec qui elle doit partager des mst. Un peu plus loin devant toi, tu grimaces dégoûté de ce que tu vois sous tes lunettes de soleil. Rien de moins relaxant pour finir une journée, tout pour donner envie d’aller lâcher ses nerfs pour rentrer plus paisible. Malgré le temps, il semblerait que tu n’arrives pas totalement à mettre fin à cette relation toxique, toi accroché comme une moule à son rocher, avant de plonger dans l’eau pour t’en éloigner de plus belle.

Son “petit-ami” parti, sans un mot vous semblez vous diriger dans la même direction. Elle, quelques pas devant toi, profitant de cette occasion pour l’observer sans contrainte, sans risque, la contemplant, te perdant presque dans tes pensées les plus profondes et abstraites. Qu’est-ce qu’elle fait ? Pourquoi se dirige-t-elle vers ta voiture ? A cet instant, le doute s’empare de toi, et l’absence absolue de confiance gonfle. Sonorité d’un véhicule qui s’ouvre à gauche de ton emplacement, t’hésites entre être soulagé ou garder cette crispation qui se fait ressentir dans ta nuque et ta gorge. Ok, t’as envie de la tuer. Portière qu’elle vient volontairement meurtrir contre ta belle peinture noire, sous des yeux exorbitant , la fureur grimpant de tes entrailles jusqu’à tes pulpeuses. ❝ Putain, Rowan, t’es sérieuse ?! ❞ Arrivée à sa hauteur, tu la tires par le poignet et claque sa porte d’une main qui se veut ferme et examine les dégats. ❝ T’as flingué la carrosserie avec tes conneries ! ❞ dis-tu sous une voix colérique avant de commencer à parler dans cette langue qui fait fierté à tes origines, jurant de tous les noms, passant une main sur cette peinture désormais abîmée. ❝ T’es fière de toi ? T’as amoché la mienne et la tienne au passage. Grandis au lieu de jouer une fois de plus l’enfant. ❞ dis-tu alors que tu retournes vers elle, la détaillant avec ce regard noir de toute ta hauteur.

Joue intérieure que tu viens te mordre sous les nerfs qui montent de plus en plus au fil des minutes, tu tentes de garder ton calme avec grande difficulté. Elle sait où taper pour te mettre dans des états pas possible. Toi et l’impeccable, il n’y a rien qui semble le plus t’agacer, alors venir engloutir ta portière et ça volontairement, ça fuse. Pourtant, tu te retiens, non pas pour éviter de lui donner satisfaction, mais bien parce qu’il s’agit de Rowan. Une inconnue aurait rapidement pu être agressée par cette pulsion de colère. La brune ne mérite pas cet acte de violence et cette colère qui peut si rapidement te submerger. Sourcils qui se dressent, tu tournes lentement la tête vers elle. ❝ Pardon ?! ❞ voix qui se monte dans les aigus, tu n’en crois pas tes yeux, elle se fout littéralement de toi et ça ouvertement sans véritablement cacher la vérité, c’est tout l’inverse. ❝ Retenez moi, je vais vraiment finir par la frapper avec son insolence..❞ dis-tu à voix basse alors que tu viens examiner les dégâts qui d’après la brune sont minimes et nécessitent uniquement un coup de marqueur. Regard blasé qui évite soigneusement le sien, tu fulmines de l’intérieur et décides d’aller mettre ton sac de sport dans le coffre, tentant de garder la face. ❝ Avec toi, tout se règle avec du coloriage et des gommettes, c’est à se demander ce que tu fais à l’université avec une réflexion aussi niveau élémentaire. J’avais pas tort, il y a un an quand je disais que ça pouvait pas fonctionner nous deux. ❞ Coffre, que tu viens fermer, tu t’empares de ton téléphone et ne lèves pas les yeux de celui-ci. ❝ La destruction, il n’y a rien que sache mieux faire. ❞