topic de groupe › manifestation sur le yard

In Cassie resserra les bretelles de son sac à dos, le regard tourné vers la statue de John Harvard, déjà entourée par un cercle d’étudiants en effervescence. À ses côtés, @Benedikt Marlowe , son colocataire, agitait une pancarte aux couleurs de la Adams House, un sourire à moitié amusé, à moitié déterminé sur le visage. « Ça chauffe aujourd’hui, hein ? » lança-t-elle, son ton léger contrastant avec la gravité de la situation. La nouvelle décision de la doyenne de suspendre les activités des maisons avait secoué tout le campus, touchant de plein fouet l’essence même de ce que représentaient ces lieux pour les étudiants. Pour Cassie, la maison des Adams était plus qu’un simple lieu de résidence ; c’était une communauté, une famille. Alors aujourd’hui, elle se tenait ici, prête à défendre ce qui faisait vibrer son quotidien. « On ne peut pas la laisser faire ça sans rien dire », répondit-elle, fixant les banderoles qui flottaient au vent, affichant des messages comme "Liberté pour nos maisons !" et "Nous sommes Harvard !". Sa voix portait une note de révolte qu’elle ne laissait pas souvent transparaître. Les deux amis avancèrent jusqu’au centre du rassemblement, où la clameur des étudiants ne cessait de croître. Les chants et slogans résonnaient entre les vieux bâtiments en briques, un écho puissant et solennel qui témoignait de l’unité entre les différentes maisons. Peu importait que certains viennent des Kirkland, d’autres des Dudley ou encore de la Pfo. Aujourd’hui, ils formaient un seul corps, unissant leurs voix contre ce qu’ils percevaient comme une atteinte à leur identité. Ils se fondirent dans la foule, leurs voix se mêlant à celles des autres, en parfaite harmonie avec cette protestation qui semblait marquer le début d’un nouveau chapitre de leur vie universitaire.

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Beaucoup trop dégoûté par cette décision de fermer les maisons jusqu'à nouvelle ordre, j'entends parler de cette manifestation sur le yard histoire de montrer notre mécontentement à la Doyenne. Arrivé sur place, je regarde autour pour voir si je vois des camarades de la Kirkland histoire de les rejoindre. Il y a pas mal de monde et je ne suis pas surpris : il y a eu certes des débordements l'année dernière, mais qui dit que ça venait des membres des maisons tout ça ? Les dégradations, le bal.. ça aurait pu être n'importe qui et ça n'est pas à nous de payer les pots cassés.

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Il y avait cet esprit de communauté qui était propre à chaque maison, et personnellement, même si je le montrait pas tant que ça, j'ai toujours beaucoup aimé ma maison, la adams. Je suis sûre que tous les adams pensent comme moi, on est tous très soudés et je dois reconnaître que maintenant que ça n'existe plus, je me rends compte de ce que j'ai perdu. J'aurais du m'engager plus, l'année dernière. Aller à plus de soirée, faire plus d'activité. Que de regrets, c'est pour ça que j'ai envie de retrouver ma maison. Là, entre deux hurlements, je croise @Jackson Brennan-Jobs que j'approche ; Aaah j'aurais été étonné de pas te croiser ici ! après tout, il faisait parti de la présidence de la sienne.

Quelle surprise d'avoir assisté au discours de rentrée de la Doyenne. Je n'en reviens toujours pas que les maisons ont été temporairement fermées. A quoi ça sert ? Moi cela m'importait peu que les maisons aient été saccagées, je m'étais dit que c'était un petit groupe de malin qui voulait faire une blague. Mais l'annulation du bal plus ça. S'en est trop. Je n'ai pas envie que mon expérience à Harvard ait un goût amer. Alors quand j'ai vu l'invitation à manifester au campus, j'ai confectionné une petite pancarte pour soutenir la adams house en particulier et je me suis ramené au lieu de rendez-vous. " rendez-nous notre logement ! " car si certains ont un toit sur leur tête, moi je n'ai plus rien. Je vivais à la Adams depuis quelques années et je me retrouve maintenant sans domicile fixe.

Il y a encore trois jours je me trouvais exactement ici, à cet endroit même, adossé à la statue pour réfléchir aux conséquences de cette petite expérience sociale sans mot dire en attendant @Haiwee Wind River. Mieux qu'accrocher Billie à un radiateur, du bourge - comme ses lèvres le scandaient si bien cet été - et de l'étudiant lambda se sont retrouvés afin de protester contre la fermeture de nos maisons. En trois ans jamais la Adams n'avait mis à la porte l'un de ses étudiants alors pour le coup, cette décision n'était bien accueillie par personne. Ni les étudiants concernés ni le personnel du campus présent un peu plus loin de façon reculée n'affichent de sympathie pour l'ennemi commun qui se trouve quelque part dans cette enceinte. J'aurais imaginé que @Lyssandre Wayne et @Billie O'Malley soient dans les premiers sur place pour protester mais j'ai beau faire une tête de plus que la moyenne, je ne croise que les regards anxieux de quelques visages familiers, m'approchant de la brune pour gronder: " Rebelle pour la bonne cause hein?" Première fois que je la vois militer en se mettant en "danger".  

Impossible de passer à côté de cette manifestation, bien décidé à élever la voix pour lutter contre cette injustice qui vous anime depuis votre retour de vacances. Un scandale qui te prend au plus profond de tes tripes. Évidemment, connaissant les Adams, tu t’attends à les voir venir manifester en nombre. Tu n’as pas fait beaucoup de manifestations jusqu’à aujourd’hui et les rassemblements te font plutôt peur, mais impossible de rester à la maison sans rien faire. Des pancartes dessiner pour aller revendiquer ce qui vous revient. Tu avais envoyé quelques messages pour motiver les troupes sans réellement savoir si ces derniers allaient se pointer. Comme toi, @Rainier de Danemark est très attaché au bleu mais aujourd’hui il travail, tout comme @Siloé Hamilton et les roses. Un tête un peu plu connu fait son apparition non loin de toi.― J’étais sûr de vous retrouver ici, mais je suis fier de vous voir !   lances-tu à @Cassie Vanderwaal et @Benedikt Marlowe qui brandissent eux aussi fièrement une pancarte au couleur de la Adams Tu continuais de crier les slogans en sachant que demain, tu n'auras plus de voix.

Il a souvent manifesté Zephyr, toujours de manière pacifique, toujours avec la voix plus qu’avec des gestes inadaptés. Un grand convaincu qu’une union pouvait prouver de grandes choses. Quelques un.e de ses confrères et consoeurs de la Adams avaient eux aussi prévu de se retrouver autour de John Harvard. Les visages familiers de @Sheng Lao Xian et @Mala Tenenbaum lui donnent une direction, allant dans un premier temps saluer le jeune homme. “ T’es prêt à crier de bon matin? qu’il plaisante ayant lui-même repris les chants à son arrivée. Hors de question de se laisser faire, de laisser sa maison fermée sans réelle justification, et honnêtement il n’est plus au stade de sa vie où il accepte de se faire sermonner.   

y'a le goût de liberté privée. la sensation qu'un truc manque depuis l'début de la reprise. juste des cours, maison aux portes fermées. et ça a fait râler, dans l'crâne ça fait jaser, à devenir l'insurgé. c'est presque révolutionnaire, l'idée mâchée et crachée, l'interdiction d'remettre les pieds dans nos maisons. discours qui a créé l'doute, discours qui a suscité l'besoin d'aller faire crier un peu les idées. faut aller militer et prouver que ça a le droit d'exister, au diable les conneries de l'an passé, l'groupe qui s'est tenté l'plus drôle à tout saccager. faut se soutenir, entre tous les étudiants, à ceux privés des têtes familières, des soirées sympas et d'leurs habitats confisqués. j'bouge à travers la foule, m'infiltre, à venir imposer mes idées, la voix prête à hurler, quitte à s'la briser. avec l'groupe qui s'amasse, vient faire chanter un peu la révolte. pas s'laisser marcher dessus par une nouvelle tête qui s'est décidée grande sage. on s'demande si y'a encore du respect, sans comprendre dans quel sens il semble manquer à l'appel.

contrairement aux apparences, la grande rentrée d'elliot à la fac ne s'est pas présentée sous les traits d'un cours, d'un amphithéâtre ou d'une modeste réunion. non. l'entrée clinquante du garçon est plus éloquente : elle se déroule dans le plein centre du campus, au sein du yard d'harvard, entouré d'autres étudiants munis de pancartes avec, surtout, niché au creux de sa main le capital de karl marx. son symbole, son mantra.

⸻ À BAS LES RICHES ! À BAS LES RICHES ! dans son exubérance habituelle, le jeune homme n'y est pas allé de main morte : tout en secouant son livre, un journal en papier enroulé sert de magnétophone de fortune pour porter sa voix parmi les cris. LES DÉRIVES BOURGEOISES REFONT DES SIENNES ET MALTRAITENT LES ÉTUDIANTS EN DÉCIDANT DE LEUR SORT DE FAÇON ARBITRAIRE ET ABUSIVE ! 60,000 DOLLARS PAR AN POUR QUOI ? POUR SE FAIRE VIRER AU MOINDRE CAPRICE ?! il tente de faire monter la pression populaire parmi la foule en bougeant ses bras comme un gamin hyperactif. À BAS LES RICHES ! À BAS LES RICHES ! PENDANT QUE LES NEPOTISM BABIES DE BOSTON SE RÉFUGIENT DANS LEURS PENTHOUSES HORS DE PRIX, LES PLUS MODESTES D'ENTRE NOUS SONT À LA RUE ! C'EST UNE HONTE ! C'EST UN SCANDALE ! UN PARJURE ! puis, gonflant à bloc ses poumons d'air, il hurle : RENVERSEZ LE CAPITALISME ! LA TYRANNIE DES PUISSANTS ! CEUX QUI NOUS MOLESTENT, NOUS INSULTENT ! CAMARADES, NOTRE HEURE EST VENUE !

en résumé

seul, elliot prend part à la manifestation en agitant un livre de marx, gueulant des discours révolutionnaires pour attirer l'attention.