mazeon - it's been too long

it's been too long

@Simeon Rothschild

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Le palpitant qui s’activait dès lors que je cliquais sur envoyer. C’était un petit pas vers toi, afin de renouer le dialogue, mais pas que. Je voulais retrouver cette complicité qui nous caractérisait et qui animait notre relation. Je voulais nous retrouver. Sans plan. Sans attente. Peut-être que revenir aux sources nous permettrais de retrouver l’équilibre ? Équilibre que j’avais fragilisé, suite à mon comportement, à mon éloignement. Je prenais conscience, grâce à ce temps coupé hors du temps, ou je m’étais renfermée pour faire une grande introspection. La encore, je me perdais dans mes pensées, tout en préparant les ingrédients à mettre dans le plat, puis dans le four. Four que je n’allumerais que quand tu serais, pour éviter de me foirer une nouvelle fois. Je retirais mon tablier et en profitais pour prendre une petite douche, avant de venir t’ouvrir quand tu arrivais. — La chambre est par là. Que je soufflais, grand sourire aux lèvres, en pointant la direction à prendre. C’était le regard pétillant, que je t’observais, me reposant contre la porte. Ok, tu m’avais clairement manqué.

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@Simeon Rothschild

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Est-ce qu’à un seul moment de ton été tu aurais cru, voir même pensé revoir Maze dans des conditions qui se rapprochent de celles que vous avez durant de nombreux mois connues ? Non,à aucun moment, la voyant s’éloigner de jour en jour, jusqu’à buter l’incompréhension, malgré une visite furtive. Entre déception et blessure, tu ne sais où vraiment te situer dans tout ça, mais tu prends ce qu’elle te donne, sachant que ça restera différent malgré tout, car trop de distances ont été mises, créant un certain fossé. T’en restes pas moins toujours déboussolé par cet ex qui prend une grande place dans ton coeur. A peine arrivée chez elle, qu’elle te montre la chambre sans perdre de temps. ❝ Ah oui, j’ai pas le temps de faire le tour des lieux, directement tu me montre le lit. ❞ dis-tu en rigolant alors que tu viens voir cette place qui est son nid d’amour. Tu fais comme chez toi, regarde comme si tu étais chez toi, ouvrant les tiroirs. Ah oups, elle voulait peut-être pas que tu l’ouvres celui-ci, penses-tu avec de grands yeux rieurs et surpris. ❝ Rien de ce que je n’ai déjà vu. ❞ Hop on referme et on vient s’étaler à plat dos sur ce fameux lit. ❝ Aaaah ! Je suis bien là ! ❞

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@Simeon Rothschild

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La rancœur qui avait parlé pour moi, avait fait défaut à notre lien que je chérissais tant. J’avais peut-être trop pensé à moi, au détriment des autres que j’avais blessé puis délaissé. J’avais eu besoin de cet été, de ce temps où je m’étais choisie, envers et contre tous, pour faire le point. Et je ressortais gagnante de cet été. J’avais tout perdu au tout début de l’été, pourtant l’avenir n’avais jamais été aussi prometteur pour moi qu’en ce jour. L’esprit apaisé, le cœur plus léger, j’étais d’autant plus moi-même, que je t’accueillais taquine. — Je sais t’accueillir comme il se doit. Et je te regardais prendre tes aises, refermant mes bras contre moi, te suivant d’un regard rieur, pouffant à ta remarque. — T’as eu le flair pour trouver du premier coup ton tiroir préféré. Je m’approchais, pour venir me poser à tes côtés et hésitante, je m’allongeais sur le côté pour te regarder. Parfois, les mots étaient de trop et sur l’instant présent, j’aimais ce silence et le regard qu’on s’échangeait. J’étais contente de ta présence ici. Je m’approchais finalement, posant doucement mes lèvres contre ta joue. — Bonjour au fait. Que je chuchotais amusée.

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@Maze Faulkner

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C’est difficile de dire où vous en êtes tous les deux, alors tu réponds nul part généralement, tout en ayant ce sourire malicieux. Enfin t’as arrêté de te prendre trop la tête à ce sujet, mais c’est certain que ce n’est plus comme avant, il y a cette flamme qui c’est certainement éteinte. T’en sais rien.. Petit clin d'œil en sa direction, tu valides sa façon de savoir t’accueillir sans en faire des caisses, seulement rester elle même. Et tu ne la laisses te guider dans cette chambre que tu découvres peut-être trop rapidement en profondeur. Ce n’est pas de ta faute si tu as l’instinct d’aller directement vers ce qui est le plus intéressant. ❝ J’ai l’oeil il paraît. ❞ Allongé sur son lit, tu regardes le plafond alors qu’elle vient de poser à tes côtés, vous regardant silencieusement dans un silence. Et ça y est on te perd. Adieu Rothschild, tu te noies, avant de te réveiller dans un sourire en coin, sous un baiser déposé sur l’une de tes joues. ❝ Salut , comment tu vas ? ❞ dis tu comme si vous vous croisez sur maintenant.