Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityI am scared of that, but I like you... (ft. Logan)
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I am scared of that, but I like you... (ft. Logan)

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Cela faisait déjà quelques jours que nous étions arrivés au Summer Camp. Juste en mettant le pied au sol, dès l'atterrissage de l'avion m'avait fait un bien fou. Changer d'air, c'était ce qu'il me fallait. Vivre avec mon frère n'était pas très facile, surtout que nos relations n'étaient pas extraordinairement positives. Mais bon, maintenant on était en Floride, il faisait chaud, c'était tellement magnifique, et ça durerait deux mois entiers. Le paradis, quoi! Quand j'avais vu que je n'étais pas dans la même équipe que ma petite soeur, avec qui j'avais des tensions énormes depuis mon arrivée, et mon petit frère, avec qui ça allait bien, mais sans plus, j'eus un gros soulagement, comme si on m'enlevait un poids lourd de sur les épaules. Ouf! Je pourrais respirer sans être sur mes gardes pendant deux mois.

Enfin aujourd'hui, c'était journée plage. Je n'avais pas très envie d'aller à la plage publique, puisqu'il y avait plus de gens qu'à l’accoutumée, et beaucoup plus de bruit qu'à la plage privée. La plage privée n'était accessible qu'aux clients de l'hôtel où les étudiants d'Harvard résidaient, en l'occurrence moi aussi. C'est donc avec soulagement et joie que je me rendis tôt à la plage privée. Je ne sais pas si je rencontrerais des gens que je connaissais, puisque j'étais relativement nouvelle à Harvard. J'avais été acceptée peu de temps après mon arrivée, soit peu de temps avant le départ pour le Summer Camp. J'avais eu l'occasion de faire la rencontre de certaines personnes, charmantes pour la grande majorité. Ça me donnait une bonne impression sur cette immense Université, d'ailleurs, quoique je ne devrais pas me réjouir trop vite.

Avec ma serviette de plage, mes lunettes de soleil et une Pina Colada que j'avais commandé au bar tout près, je me rendis dans un coin un peu exclu de la grande population de la plage, afin de rester calme sans toutefois me cacher du soleil. Moi aussi, je voulais bronzer, après tout. J'installai ma serviette sur le sable chaud, enlevai mon chandail long afin d'être en bikini, et baissai mes lunettes de soleil sur mon nez. Je me couchai sur le dos. En réalité, j'avais un peu peur de me coucher sur le ventre, puisque j,étais enceinte. Bon, enceinte de trois mois, mais ça me faisait peur de faire mal au bébé, quand même. Je fermai les yeux, profitant de la merveilleuse température et du soleil éclatant, calme et paisible.
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Même si je n'avais eu aucun doute sur le fait que je m'amuserais comme un petit fou en participant au Summer Camp, je devais reconnaître que ces vacances en Floride allaient même au-delà de mes attentes. En moins d'une semaine, j'avais eu la sensation de m'amuser bien plus que durant toute l'année universitaire qui venait de s'écouler. J'en étais le premier surpris mais sans doute que le cadre paradisiaque dans lequel on évoluait au quotidien facilitait les prises de contact entre les divers étudiants. Ici, il n'y avait plus cette notion de stress que l'on ressentait obligatoirement quand on assistait aux cours: une journée sur cet île rimait avec détente et plaisir, rien de plus.

Le décor contribuait donc à entretenir l'ambiance festive qui régnait en ces lieux mais si je me fondais mieux dans le moule, c'est que je m'étais aussi filé un bon coup de pied au cul pour ne plus adopter une position d'attente. Désormais, lorsque j'avais l'opportunité de me divertir, je ne prenais même plus le temps de réfléchir inutilement: je me jetais à l'eau et partais à l'aventure. Peut-être qu'à un moment ou à un autre, cela allait me jouer des tours mais j'estimais que le risque en valait la chandelle. D'ailleurs, jusqu'à présent, je n'avais pas à regretter mes choix: j'avais fait de belles rencontres et j'avais même dans l'idée que d'ici peu, il y aurait peut-être une bonne surprise qui m'attendrait au tournant.

Aujourd'hui, c'était quartier libre: mon groupe n'avait prévu aucune activité collective et comme souvent, je décidai donc de me rendre sur la plage. J'avais toujours du mal à résister à l'appel de la mer d'autant plus que je savais pertinemment que je ne serais pas le seul à avoir cette idée: il y avait donc de fortes chances pour que je tombe sur une personne que j'appréciais. Encore une fois, la chaleur était étouffante et après quelques minutes de marche, j'eus une  envie folle de me jeter à l'eau pour me rafraîchir. Le soleil tapait vraiment fort et cette petite baignade eut le mérite de me faire le plus grand bien. Ce n'est qu'en retournant sur la terre ferme que j'aperçus alors une jeune fille dont le visage ne m'était pas totalement inconnu. Si il y a encore quelques semaines, je me serais abstenu de la déranger, je n'hésitai pas cette fois-ci à aller à sa rencontre.

- J'espère que tu as pensé à te protéger du soleil car sinon, je ne donne pas cher de ta peau
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Le soleil semblait faire ravage sur la plage, puisqu'il était brûlant. Pourtant, ça ne me dérangeait pas, au contraire. Ça me permettrait simplement de bronzer plus vite. Bon d'accord, il faisait plutôt chaud, mais l'été serait comme ça tous les jours, autant en profiter. J'avais les yeux fermés, couchée au sol, sirotant ma pina colada, tellement délicieuse, profitant du beau temps, écoutant les vagues se rabattre sur la limite de la plage. Malgré tous les cris enjoués des enfants et les étudiants qui parlaient un peu plus loin, pour moi, il n'y avait que le vent qui m'arrivait aux oreilles, et rien d'autre. C'était apaisant et ça me calmait, pour une fois. Je ne pensais à rien, absolument rien, ni à ma grossesse, ni à mon «ex-copain», ni à mon petit frère et à ma petite soeur, ni à Ewan, ni à mes nombreux autres problèmes. Tout était parfait, en ce moment-même.

À un certain moment, je ne saurais dire l'heure qu'il était, j'entendis une voix masculine juste à côté de moi. Celle-ci me semblait familière. En ouvrant les yeux, je reconnus avec étonnement Logan. Logan Hawson. Nous nous étions rencontrés il y a quelques semaines, alors que je venais tout juste d'arriver à Harvard pour aller vivre chez mon frère en attendant la réponse à ma demande d'inscription pour l'Université. Je ne saurais dire comment on se voyait l'un et l'autre. Logan était un très beau jeune homme. Calme, doux, attachant, marrant et bien d'autres qualificatifs le mettant en valeur pourraient le décrire. Mais ma peur des hommes depuis mon viol m'empêchaient de voir clairement toutes ces qualités comme un atout pour lui. Depuis que j'avais quitté l'Italie, je voyais tous les hommes dans le même bateau, comme s'ils voulaient tous et allaient tous me faire du mal, comme on m'en avait déjà fait. Mais cette peur, je la gardais secrète, terrée au fond de moi-même, protégée par un cadenas et une clé dont moi seule connaissait l'existence. J'avais bien hâte de ne plus en avoir peur.

Enfin, je n'étais pas non plus pour repousser Logan, maintenant qu'il était tout près de moi. Ce serait idiot et très malpoli de ma part. Malgré ma légère panique, je respirai un bon coup et lui sourit en m’assoyant sur ma serviette pour le regarder. « T'en fais pas, j'ai mis de la crème solaire! Mais je vais devoir m'en remettre bientôt... » Je le fixai un instant, avant de porter mon regard vers l'immense étendue d'eau turquoise et claire. « Ça va bien toi, dis-moi? » Je reportai mon regard sur lui, l'observant un instant au travers de mes lunettes de soleil. Me rendant compte que je le reluquais depuis un instant, je rougis fortement, détournant le regard et le visage complet. « Euh... toi aussi tu voulais passer ta journée à la plage, à ce que je vois? »
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Malvina était une étudiante pour qui j'avais beaucoup d'affection mais que je n'étais jamais parvenu à cerner. Dès le début, j'avais appris à l'apprécier à sa juste valeur mais j'admettais volontiers que son attitude était parfois au combien surprenante à mes yeux. Je n'en étais pas certain mais elle me donnait sans cesse l'impression d'être sur la retenue et il arrivait que cela jette un froid dans nos rapports. Pour autant, je ne lui en tenais pas rigueur car j'estimais que ce n'était pas un simple hasard si elle se comportait de la sorte. J'avais dans l'idée que cette jeune fille avait été fragilisée par les aléas du destin et que ce passé douloureux l'avait conduite à se méfier du monde qui l'entourait. Pour se prémunir contre de nouvelles souffrances, Malvina jouait donc la carte de la sécurité quitte à passer à côté de belles opportunités que la vie lui offrait. Malgré tout, cela ne gâchait en rien ses innombrables qualités et c'est pour cette raison que je prenais toujours un plaisir immense à converser en sa compagnie.

J'étais incapable de définir le lien que je partageais avec cette étudiante mais comme un sourire illuminait mon visage chaque fois que je croisais son chemin, il me semblait évident que mon cœur l'avait déjà adoptée. De plus, je ne niais pas qu'elle possédait un physique des plus aguichants et que je la trouvais vraiment à mon goût mais je n'avais jamais eu en tête de la séduire jusqu'à présent: je la considérais plutôt comme une amie avant de la percevoir comme une possible proie. Pourtant, je ne cachais pas que je frissonnais dès que je croisais son regard de braise ou que je ravalais ma salive quand j'avais la possibilité de contempler son élégante silhouette mais je n'y attachais pas une importance capitale: j'évitais de vouloir me jeter sur toute les jeunes filles que je trouvais attirante. Bien que n'ayant pas amené une serviette avec moi, je m'installai auprès de Malvina tout en ne la quittant plus des yeux.

- Oui, tout va pour le mieux de mon côté et toi alors, quoi de neuf en ce qui te concerne?

Je m'étais vite aperçu que l'étudiante m'observait avec la plus grande attention et je fus surpris de voir qu'au bout de quelques instants, elle afficha un certain trouble. Était-il possible que je la fasse également craquer? Je préférais éviter de tirer des conclusions trop hâtives pour le moment.

- Oui, il serait dommage de ne pas profiter de la plage par un temps si magnifique, tu ne crois pas?


Les rayons du soleil se reflétaient sur la surface de l'eau et dansaient de manière erratique sur le sable fin et brûlant. Ayant la peau assez fragile, je demandais alors à Malvina si elle était d'accord pour me prêter sa crème solaire: j'en avais déjà mis avant de quitter l'hôtel mais j'estimais qu'il fallait mieux prévenir que guérir.
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