(ace & lena) hope the end burned.

tw : violences physique, sang, vulgarité, auto-destruction, mention arme à feu.

Plus que quelques pas. Tu avances péniblement, le corps encore douloureux de tous les coups que tu as reçus, mérités parce que tu les as bien cherchés … Après tout, la douleur est devenue ton adrénaline, ton meilleur moyen de survie face au chaos auquel tu fais face.  Le visage marqué par des ecchymoses et une points de sutures au-dessus de l'œil, tu franchis les portes de l’ascenseur,  boitant légèrement, la jambe gauche qui te tiraille à chaque pas. Le sang séché sur tes vêtements, tu espères que ta coloc ne soit pas là comme prévu pour éviter les questions. Ton corps se fige quand tu tombes sur les silhouettes posées devant le pas de ta porte. Ace et Lena. — C’est quoi c’putain de merdier ? Perché l'hai portato qui¹ ? Regard noir de colère fustigeLena. Les dents serrés, t’avances à ta porte, bouscule Ace que tu ne prends même pas la peine de regarder au risque de te jeter sur lui :  — Lena, sbrigati², dégage moi cette langue de pute d’ici avant que j’aille chercher mon glock. Tu lui donneras pas ce plaisir, de te salir les mains pour lui donner une autre raison d'aller chouiner chez Sienna.

w/ @Lena Castiglia & @Ace Chung

en bas de l’immeuble. grimpe les marches trop vite dans la panique. à les voir en doubles, à ne plus avoir de souffle, ni être certaine qu’ace suivait toujours. devant la porte, cogne le poing et sonne creux. lourd. sans réponse. tape encore, acharnée sur le bois qui morfle. - ouvre, putain ! jurons traversent les lèvres, entrouvertes, manque d’air. derrière la voix familière résonne enfin. amore. battements en suspends quand les azurs viennent confronter la silhouette. l’sang qui captive les rétines. entends plus rien. pas meme toi qui grogne déjà. - c’est quoi tout c’sang ? t’es blessé où ?! dis moi. bloque le passage, devant toi. attrape le t-shirt déjà sec. doigts remontent sur ton visage, capturent la mâchoire pour sonder les blessures. - qu’est c’que t’as foutu, bordel !! t’avais dit que t’allais t’arrêter là ! tu cherches quoi ?! à crever ?!! les mots explosent dans le couloir. me rappelle la dernière fois.

Guidé par Lena, il arrive jusqu'en bas de la résidence où se trouve Amore. Ace prend deux secondes pour observer la bâtisse, alors que Lena se rue déjà à l'intérieur ; il lui emboîte rapidement le pas, percevant sa panique comme si c'était la sienne, et lorsqu'ils arrivent devant la porte et qu'elle tambourine, lui reste silencieux, conscient que le son de sa voix ne serait pas apprécié. Mais c'est derrière eux qu'Amore apparaît, et le regard d'Ace s'écarquille lorsqu'il le voit dans cet état. L'impression d'avoir un cadavre ambulant face à lui, il se laisse bousculer, essaie de ne pas exploser à son tour, Lena le faisant déjà bien seule. Son regard ne quitte pas la gueule amochée d'Amore, même lorsque Lena balance l'évidence. « C'est ce qu'il veut, ouais. » Les yeux rivés sur lui, l'expression qui change progressivement ; mélange de colère, de douleur, de tristesse. « C'est pour ça que tu l'as provoqué, j'me trompe ? C'est pour ça que d'puis le début, t'envoies chier tout l'monde, sans exception ? » Impossible de détourner les yeux. Son pote. Son ami. L'autre qu'il a considéré comme un frère, avant que les conflits ne les éloignent.