quiproquo (eugenie)

tu commences à t'habituer à ta nouvelle demeure, wes. à cette chambre. à ce lit, mon dieu, ce lit. incroyable. c'est la première fois que tu prends autant plaisir à aller dormir. il est tellement grand et moelleux. t'as pas les pieds qui dépassent du lit et tu peux te retourner autant de fois que tu le veux sans tomber. c'est une tuerie. tu apprécies le confort que gabriel t'offre. en temps normal, t'aurais eu du mal à être à l'aise mais cette fois, tu lâches prise. tu acceptes l'aide avec plaisir. tu fais abstraction de ton statut de clochard. et c'est donc après une nuit très reposante que tu traines les pieds jusqu'à la cuisine. tu marches au radar. peu réveillé. la tête dans le cul. encore torse nu, t'as pas pris la peine de vêtir autre chose qu'un caleçon, pour les convenances. tu te râcles la gorge et mets en marche la machine à café. t'en as besoin d'un, bien corsé. tu bailles à t'en décrocher la mâchoire. tu t'élèves et t'assoies sur le plan de travail en attendant que la machine daigne te préparer un café. bien dormi, dude ? demandes-tu en entendant des bruits de pas se diriger vers la cuisine. tu lèves ensuite les yeux et te rends compte que ce n'est pas gabriel mais une fille, brune. ha ! excuse j'croyais que c'était gab qui arrivait ... enchanté, j'suis wes que tu lances en rigolant légèrement. t'oublie pas ta mission première, faire la conversation aux plans culs de gab pendant le petit déjeuner. tu pensais pas que cette situation allait arriver aussi vite. - @Eugénie Pastor

Parce que tu ne peux rien refuser à ton grand frère et qu'il t'avais si gentiment demandé de passer une soirée à son appartement, tu ne t'es pas fait attendre pour répondre à sa demande. Il faut dire que, bien que vous soyez soudés dans cette famille, t'avais besoin de passer cet été pour prendre du temps pour toi. Cependant, pas une fois, tu n'avais pas pensé à ta famille, tu avais hâte des tous les retrouver après les vacances, surtout Gabriel, dont vous deux, vous étiez presque inséparable. Vous avez passé la soirée à parler et se raconter mutuellement comment s'était passer les vacances pour chacun. Le temps a filé que vous n'avez pas remarqué la nuit tombée. Comme toujours, grand frère protecteur qu'il est, Gabriel ne t'avais pas laissé rentrer chez toi à cette heure tardive et t'avais convaincu de passer la nuit ici. De ce fait, en te réveillant complètement désorientée, l'odeur du café t'avait forcé à te lever du lit, incapable de résister à l'arôme irrésistible. Tu te diriges vers la cuisine, mais t'arrête brusquement en voyant l'homme assis au comptoir. — heu ouais, enchanté aussi, Eugénie. Tu te présentes, ayant oublié le fait que ton frère avait maintenant des colocataires. Il t'en avait parlé hier pourtant.  — Je peux te voler une tasse quand c'est prêt ? Tu pointes la cafetière dont émanait ce fameux effluve alléchant.
@Wes Aspinosa  

tu n’habites pas ici depuis très longtemps et pourtant, c’est déjà le troisième plan cul de gabriel que tu vois passer. donc ça va être ça toute l’année ? un défilé de mecs et nanas, tous plus beaux les uns que les autres ? parce qu’il faut dire ce qu’il est, elle est très jolie. tout à fait ton style. et si t’es aussi à l’aise avec elle, c’est uniquement parce que tu sais qu’elle est là pour ton pote. et vu la nuit torride qu’ils ont dû passer, elle ne risque pas de s’attarder trop longtemps sur toi. tu te dis que les murs doivent être bien insonorisés parce que t’as entendu que dalle. elle se présente, un petit accent sur les lèvres. eugenie. dans cinq minutes t’as déjà oublié son prénom. tes yeux se détournent sur la machine à café. s’tu veux mais elle n’a pas l’air pressée, que tu réponds en regardant le liquide noir couler avec lenteur. si t’es amenée à v’nir souvent ici, tu peux pas faire pression sur gab pour qu’il achète une bonne machine à café ? lui demandes tu avec un soupçon de malice dans le regard. sourire amusé sur les lèvres. tu te retiens de placer un commentaire bourré de sous entendus. ou du moins un peu moins explicite que ça. - @Eugénie Pastor

T’essaies de te rappeler de ce que Gab avait dit sur son nouveau colocataire, mais l’esprit encore embrumé par le sommeil, t’arrive à te rappeler de rien. Connaissant un peu le cercle de Gabriel, et ce excluant ses conquêtes, car la liste est bien trop longue pour s’en rappeler, tu ne crois pas avoir déjà croisé Wes le passé ou même entendre parler de lui. Comme ta mémoire te fait défaut ce matin, tu décides de mieux connaître le jeune homme qui partage maintenant son espace avec ton frère bien-aimé. — Roh, et pourtant ce n'est pas les moyens qui lui manquent. Bon, eh bien autant faire connaissance pendant ce temps le ton enjoué pou cacher ton jeu. Tu t’accotes sur le mur en face du plan de travail sur lequel était assis Wes. — Alors, comment toi et Gab vous vous êtes connus ? Demandes-tu innocemment, sachant que ce n'était que le début de ton interrogatoire.
@Wes Aspinosa

nan c’est clair, il m’impressionnera toujours ce mec, que tu lâches en rigolant. t’en reviens toujours pas qu’il fait parti de la famille royale de monaco. tu trouves ça autant incroyable qu’effrayant. et pourtant, jamais de ta vie tu n’as rencontré quelqu’un comme lui. jamais. tu lui es éternellement reconnaissant pour ce qu’il a fait pour toi. un fin sourire vient orner tes lèvres. on s’est rencontrés au summer camp et depuis on s’quitte plus. c’est quelqu’un le petit gabriel, réponds tu en rigolant, sachant pertinemment. qu’il est plus grand que toi. t’ose pas lui demander comment ils se sont rencontrés. ça ne te regarde pas. ça fait longtemps que gab et toi vous… demandes tu avec un regard plus que subjectif. - @Eugénie Pastor

— J'essaie de comprendre parfois ses actions, mais ça fini toujours par un mal de tête. Rigoles-tu en retour. Avec une cafetière pareille, tu as déjà une bonne idée de quoi lui offrir pour Noël. Un truc plus avancé de ce qu'il a présentement. De plus, toi qui allais le visiter plus souvent et ton addiction pour la caféine, tu préfères les lattes plus élaborés qu'un simple café avec un peu de crème dedans, et ce n'est pas en venant ici que tu allais sacrifier ce petit caprice. — Ah je vois, voilà pourquoi je ne t'ai pas croisé auparavant. Cela explique mieux pourquoi son visage ne t'es pas familier. Tu demandes tout de même les circonstances qui les ont emmenés à vivre ensemble, — Moi et Gab quoi ? Tu ne comprends où il voulait en venir. Tu lui jettes un regard remplit d'incompréhension, voulant qu'il développe plus sa phrase.
@Wes Aspinosa

nan nan c’est super récent, j’me demande même si ça fait un mois qu’on s’connait, que tu t’amuses à répondre en haussant les épaules. t’as pas envie de reflechir. t’en es incapable. tu viens de te réveiller et il te faut toujours un temps pour émerger. ce temps n’est pas encore passé visiblement. et vu la tête que la belle brune fait, tu ne peux pas t’empêcher de rigoler. bah que vous… agite légèrement tes mains. faut que j’te fasse un dessin ? que vous baisez ensemble ? tu pouffes de rire, bêtement. loin, bien loin de t’imaginer que t’es face à sa sœur et pas un plan cul. - @Eugénie Pastor

Un mois seulement qui se connaissaient ? Tu te demandes si c'est la raison pour laquelle Gab avait été vagues sur les circonstances d'avoir un nouveau colocataire. Il savait que tu allais lui casser les oreilles sur laisser des étrangers rentrer comme ça chez lui. Tu te méfiais de ceux qui rentraient dans ta vie et de tes proches, car votre nom de familles attirait les parasites qui souhaitent profiter de vous. — Ah ouais un mois ? Et maintenant vous aviez décidé d'habiter ensemble comme ça ? T'essaie de lui soutirer plus d'informations que ton frère avait omis de te dire sur Wes — Bah quoi ? Élabore répliques-tu en imitant son geste de tes mains. — Attend quoi ? Tu penses que...que Gab et moi sommes....MAIS NON ! Tu t'épouvantes à cette perceptive qu'il avait de lui et ton frère. — Gab est mon frère ! tu t'écries d'horreur dans l'appartement.
@Wes Aspinosa

ouais c’est fou hein ? moi même j’ai du mal à l’expliquer ! c’est un putain de coup d’foudre amical. genre ce mec il est excrément comme moi. c’dingue la façon dont il m’ressemble. il dit des choses que moi même j’aurais sorti. quand on est à deux y a une putain de connexion qui s’fait. j’ai jamais vécu ça, avec personne. franchement j’en suis là premier bluffé. tu ne sais pas comment l’expliquer et t’as arrêté de te poser des questions là dessus. gabriel est ton double autant que tu es le sien. t’as encore énormément de mal avec sa condition et son nom de famille mais tu t’y fais. zappe ce détail de plus en plus. et quand tu tentes d’expliquer en quoi elle et lui sont étroitement lié, tu captes la stupeur dans ses yeux. non. l’horreur. quiproquo, elle t’annonce qu’ils sont frères et sœurs. t’as un temps de latence avant de comprendre assez impressionnant. MAIS T’ES SÉRIEUSE ? et tu exploses de rire de plus belle, les mains se plaquant sur tes lèvres. putain j’suis désolé ! t’as bien du mal à garder ton sérieux. j’pensais que t’étais son plan cul… comme il a une liste incroyablement longue.. et que t’es là c’matin… navré vraiment ! vas y c’est hyper gênant maintenant, t’es mort de rire, wes. - @Eugénie Pastor

Contrairement à toi, bien que tu sois sociale et n'as aucune difficulté à converser avec d'autres personnes, Gab avait le don de donner une chance aux gens de prouver qu'ils sont bons et non les mettre déjà dans la catégorie de profiteur. Il semble bien, selon les explications de Wes, les deux jeunes hommes se sont entendus aussitôt qu'ils se sont connus. Ça apaise un peu ton inquiétude que t'as sur Wes. Il ne semble pas être un mauvais gars. Par contre, vaudrait mieux qu'il s'informe un peu plus sur qui est la famille de son colocataire et ami proche, car la confondre pour une conquête de son frère, ça t'as mis sur le cul. — Bah oui je suis sérieuse, j'ai l'air de mentir ?! Okay c'est vrai, Gab et toi n'avez aucune ressemble puisque ton frère est adopté. Donc, si une personne ne connaissait pas ta famille et leur circonstance, il se peut que certain se méprennent. Ça ne reste que ça t'écœure qu'ils ont cette idée de toi et ton frère. — Eurk plan cul , j'en ai des frissons dans le dos, dis-tu la mine encore dégoutée. — C'est bon, c'est plutôt à lui d'avoir fait son boulot et de parler de ses sœurs. Dis-tu en pointant la chambre de se fainéant qu'est ton frère qui roupillait encore. — Il ne t'a jamais parlé de moi ?
@Wes Aspinosa