giving you a night call to tell you how I feel

pas vraiment d'humeur à reprendre les cours et fouler de nouveau le campus d'harvard, t'aimerais prolonger encore la période estivale pour quelque temps. soirée mousse organisée au havana, il est obligatoire que tu t'y rende. petit goût d'été alors que tout le monde porte une tenue légère et s'enivre comme si le lendemain il ne fallait pas assumer une journée sur les bancs de l'école. dure vie que d'être élève dans une des meilleures universités du monde. robe qui cache à peine tes courbes, les cheveux humidifiés par l'air ambiant, tu te frayes un chemin jusqu'au bar pour aller reprendre un verre. serveuse interpellée mais plus occupée à draguer qu'à servir, tu vas t'occuper de distraire le mec en question pour réussir à avoir ton verre. tu détournes le regard et.. — oh, toi ! tu rigoles. — t'es entrain de distraire la serveuse du coup tu vas m'payer mon verre en contre-partie ! bah quoi ? tu trouves que c'est un bon échange de procédé mine de rien.

Pour toi, l’été commence enfin, bien qu’il est en train de se terminer en vérité, pour toi, c’est le tout début. Savoir que Malik s’est enfin réveillé et qu’il ne gardera pas de séquelle cognitive, quoi de mieux que te divertir au Havana pour une soirée haute en couleur. Ou plutôt, faible en vêtements. Et ça en vaut également pour ta personne. Vêtu que d’un short blanc, assez moulant, tu te laisses aller aux joies de la drague. Ta proie du moment, la serveuse, une belle petite brunette comme tu les aimes qui a l’air d’avoir que de yeux pour toi, oubliant même de servir ses autres clients. Ce qui ne semble pas plaire à une nouvelle demoiselle qui se tape l’incruste pour pouvoir se boire un coup. « Oh tiens, bonnet A » lui dis-tu accompagné d’un clin d’oeil. Petit surnom en rapport à la grosseur de sa poitrine. « Ah oui? Tu décides ça comme ça toi? » La serveuse racle de la gorge, petite tactique pour peut-être retrouver l’attention que tu lui donnais et ça te fait bien sourire. « Apporte lui son cocktail et un mojito pour moi, double dose de rhum ma jolie, tu seras mignonne. » Déjà tu es passé à un autre numéro, t’as comme la sensation que Belle a plus à t’offrir en terme de soirée.

t'es pas venu au havana pour enfiler des perles et surtout pas pour regarder la serveuse draguer tous les mecs qui vont passer sous son nez, surtout qu'il risque d'y en avoir beaucoup, vu le nombre des gars au mètre carré dans ce bar. les ongles qui tapent sur le bar, t'hésites pas à mettre fin à ce petit jeu entre elle et Alaric, que tu reconnais. te faire offrir un verre, t'aurais pu trouver meilleure excuse mais vraiment, si tu peux profiter de bonnes choses, tu es preneuse. — bonnet A ? répètes-tu en éclatant de rire au surnom donné par le brun. t'as pas la poitrine la plus grosse du monde mais loin aussi d'être la plus petite. bras que tu croises, sourire aux lèvres. — bah ouais, j'vais pas rester plantée là a attendre? qu'est-ce qu'il imagine? que tout le monde va faire la queue après lui sans rien dire. — tu la retrouvera à la fin d'son service, t'inquiète dis-tu en lui tapotant sur l'épaule juste avant de l'entendre commander enfin ton verre. c'est pas trop tôt. — "tu seras mignonne" ? c'est tellement.. eww dis-tu en mettant deux doigts dans ta bouche pour feindre le dégoût jusqu'au bout.

Oui tu le sais, t’as un goût particulier en terme de surnom. Bizarrement, c’est la première idée qui t’es venue en la voyant et ça te fait bien rire. Elle aussi, il faut croire. Petit rictus sur tes pulpeuses à sa réaction et te voilà déjà bien ailleurs. La barmaid n’est plus dans tes songes, disparu dans ses abysses. Ton nouveau passe-temps de la soirée, Belle. « Comme c’est dommage, t’aurais été très jolie à jouer à la plante verte dans le coin du bar, ça t’irait bien. » Une autre façon bien à toi de lui dire, sois belle et tait toi. Ça la représente plutôt bien, mais en même temps, tu serais bien maussade de ne plus avoir tes échanges verbales avec elle. Et pas que. T’aimes bien les idioties qu’elle peut te faire en terme de mauvais coups. Ne plus avoir Belle dans ton quotidien, il serait bien monotone. « Quoi? C’est son boulot, qu’elle le fasse. J'vais pas le faire à sa place.  » dis-tu simplement attendant qu’elle apporte vos consommations. « Y’a des chances que je te fasses goûter mon mojito en premier. Ça serait dommage qu’elle ait mis de la mort aux rats dans mon verre. » Tu ris un peu à ta plaisanterie avant de te retourner vers Belle la détaillant attentivement. « T’as fait quoi à tes cheveux? » yeux qui se plissent, nez qui se retrousse, cherchant à répondre à ton interrogation. Est-ce réellement ça qui est différent chez elle, depuis la dernière fois que vous vous êtes vu? Tu ne saurais dire, mais elle est différente.

les sourcils se froncent quelques secondes avant de se détendre et de sourire. majeur que tu brandis devant lui, fière de toi. — à minima, j'serai jolie. tu ranges ton doigt, regardant la serveuse remplir vos verres. t'espères qu'elle sait ce qu'elle fait parce que si en plus de l'attente, tu bois un truc dégueulasse, la soirée sera vraiment naze. — et dire qu'elle voulait que tu la baise.. tu soupires en riant. — t'as échappé au pire dis-tu en te penchant au dessus du bar pour t'adresser à la jeune femme qui te donne ton verre. enfin, tu peux t'hydrater, c'est pas trop tôt. encore mieux lorsqu'alaric te propose de goûter son verre. oh tu vas pas te faire prier. — montre ça.. ni une ni deux, la paille entre les lèvres pour tester son mojito. tu secoues la tête. —vraiment pas dégueu ! tu tournes les talons pour t'éloigner du bar où le monde se concentre et où l'air devient presque irrespirable. faisant tout de même attention à ne pas perdre une goutte du liquide sacré entre tes mains, tu te faufiles jusqu'à un espace plus aéré. —quoi ? j'ai rien fait à mes cheveux ? qu'est-ce que tu racontes? yeux plissés, détail le brun en face de toi. tu ne sais pas si il te taquine ou s'il est sérieux. problématique.

Ce qui est fascinant avec elle, c’est qu’elle passe d’une humeur à un autre en une fraction de seconde. Vous vous ressembler beaucoup sur ce détail et pourtant, elle a le don de te surprendre. Et le don de te foutre en rogne avec ces phrases à deux balles. Néanmoins, tu ne dis rien, espérant qu’elle s’empoisonnera presque avec ton verre. Dommage, elle est toujours en vie et se déplace plus loin. T’hésites à la suivre ou vaguer à d’autres occupations, décidant d’opter pour la première option. Continuant à la dévisager même après lui avoir poser l’interrogation sur ses cheveux. Gardant ton air le plus neutre possible, tu t’avances vers elle, attrape une mèche de sa chevelure entre tes doigts et lui dit : « Dommage! Ça aurait amélioré ton image... » Quelques secondes passent à peine avant que tu ajoutes. « Crois-moi, un rendez-vous chez la coiffeuse s’impose, ma douce. Ça te ferait pas de tort.  » Petit clin d’oeil amusé et tu l’attrapes par le poignet, l’attirant à ta suite, un peu plus loin, jusqu’à l’extérieur, afin de coincer une cigarette entre tes lèvres et de te l’allumer. Jusqu’où ça va aller tous ces piques que vous vous faites sans cesse?  « J’ai de quoi de mieux pour te faire passer une meilleure soirée, si ça te dit. »  dis-tu tapotant ta poche de jeans où est bien cacher quelques cachets qui donne des euphories. Tu sais pas si elle consomme ce genre de substance, mais au moins, la proposition est faites. Autant s’amuser avant la reprise des cours, non?

humeur changeante, non pas parce que ton traitement ne fait pas effet mais seulement parce qu'il sait te piquer et que ton visage est une mine d'or d'expressions. les épaules que tu hausses, loin d'être d'accord avec ce qu'il te raconte. t'en a rien à faire de ce qu'il peut penser de manière générale, mais ce n'est jamais agréable de recevoir quelconque critique. majeur que tu pointes vers lui, accompagné d'un sourire hypocrite. — tu devrais peut être regarder ta tronche avant de t'occuper d'la mienne. verre porté à tes lèvres pour venir brûler ton oesophage avec l'alcool. à deux doigts de t'échapper pour le laisser en plan, la flemme ce soir de te coltiner les réflexions du brun, lorsqu'il attrape ton poignet. à peine les yeux posés sur sa main qui t'attrapes que tu te retrouves à l'extérieur. regard qui suit sa main qui tapote sa poche de jean, tu comprends vite ce qu'il te raconte. le sourire vient égayer ton visage. — c'est ton genre de prendre c'genre de trucs? étonnée, oui, tu le pensais pas de ce genre. tu t'approches de lui, poses le plat de ta main sur son torse et te hisse à son oreille pour chuchoter. — c'est des pilules qui s'partagent? pas la peine d'attirer l'attention sur vous en parlant de ce genre de choses.