you before anyone else

@Levy Fowler -- bien décidée à lui faire se changer les idées à Levy après les récents drames avec Andrea. Tu l'as accaparé pour une après midi rien que vous deux. La sensation de ne pas avoir assez profité de lui cet été entre ton déménagement et la compétition du summer camp auquel il participait. Roller au pieds, tu l'observe un moment dans sa dégaine incertaine avant de rire à sa remarque.  « t'abuses, j'étais malade et j'avais plus touché un patin depuis des années » que tu dis en défense face à ses accusations. T'as grandit avec des patins, enchainant les entrainements et les compétitions de hockey, il y a deux ans tu était encore en convalescence pour ton genoux ce qui explique les quelques incertitudes sur la glace. Mais depuis, tu as réussi à reprendre totalement possession de ton corps sur la glace et même si ce sont des rollers à tes pieds et de la piste dur sur laquelle vous glisserait, tu compte bien lui prouver que tu  n'as rien perdue de ton talents.  « montre moi comme tu gères ça frangin » un sourire sur tes lèvres alors que tu avances vers l'entrée de la piste, engagent votre première course poursuite parmi la foule, dons tu te fous totalement.

@Levy Fowler -- Tu t'attendais pas à ce qu'il reste bloqué sur place ton frère. alors quand tu te retournes et constate qu'il ne t'as pas suivie, t'es même un peu déçue. Depuis toujours, vous êtes plus que complices ensemble et aujourd'hui tu ne peux imaginer ta vie sans vos fous rire, vos discutions, cet amour fraternel auquel tu tiens tellement. C'est surement ce qui te manquait, dans cette ancienne vie anglaise. Lui. L'impression de revivre en étant proche de lui. D'être à ta place, ni plus ni moins. « crois moi, la liste est plus longue que tu n'ose l'avouer » léger rire qui secoue tes épaules lorsque tu le vois essayer de te suivre, alors que tu glisse avec aisance sur le béton. « toujours heureux d'être là ? » grand sourire sur les lèvres alors que tu avances légèrement devant lui accélérant ton rythme pour profiter du vent dans tes cheveux. Heureuse de pouvoir revivre toutes ses sensations, légère et riant seule face à tes mouvements fluides et les siens, beaucoup moins assurés.

@Levy Fowler -- la scène est à mourir de rire, avec un Levy peu assuré sur ses patins alors que tout semble plutôt simple de ton côté. Mais lorsqu'il finit par avouer être heureux que tu sois là, tu ne peux t'empêcher de trouver ça véritablement mignon. Levy n'est pas du genre à s'étendre sur ses sentiments, comme toi vous avez ce petit côté pudique à ne pas trop en dire sur votre relation pourtant plus que fusionnels. Une gêne que tu rencontres un peu moins depuis que votre mère est morte, consciente qu'il faut savoir dire les choses avant qu'il soit trop tard. Ton corps qui s'arrête à coté de lui, glisse un bras sous le sien. « t'es trop mignon tu sais » le nez froncé en le regardant, le laisse trouver son équilibre jumelé au tien lorsque tu recommence à avancer l'aidant au mieux que tu peux. « c'est la meilleure décisions de ma vie d'être venu ici avec toi. même si ça risque d'être un petit enfer pour toi frangin » les cheveux blancs qui le guettent, toi qui a quand même tendance à te mettre dans des histoires pas toujours très clairs.

@Levy Fowler -- on t'a souvent demandé ce qui te manquait à Londres. Pourquoi est ce que tu as préférer tout quitter pour venir t'installer ici. Dans cette ville que tu connais mais qui n'est pourtant pas celle dans laquelle tu as tout tes souvenirs d'enfance.  Et lorsque tu frère ainée viens échouer sa main contre ta joue dans un geste de complicité taquine, la réponse parait des plus évidente. Lui. C'est pour ton frère qui tu as traverser le pays, cherchant à garder ton repère dans ta propre vie. Lui qui te guide et qui, malgré vos relations plus que taquine, reste la seule moitié de ta vie. Fusionnelles, toujours. Tu rigoles à sa provocation, éloignant un peu ton corps du sien. « jsais pas, elles te qualifie comment tes nanas ? » tu demande par curiosité. Non pas de celle malsaine, puisque tu n'as pas l'intention de lui demander les détails de son intimité. Mais de la curiosité d'une soeur envers son frère qui attend que sa vie sentimentale se calme et lui permette de vivre la belle histoire qu'il mérite. « c'est sur que t'as toujours été le plus relou » son bras que tu lâche pour donner quelques impulsions et passer ainsi devant lui. En marche arrière, tu l'observe avant de continuer. « t'attends quoi pour m'attraper vyvy ? t'as peur de tomber ou quoi ? »